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Belenos (homonymie).
Dans la
Mythologie celtique, le dieu
gaulois Belenos (
Latin Belenus) est comparable à l’
Apollon du
Panthéon classique. Il est parfois désigné par le théonyme de
Maponos, il a les mêmes pouvoirs curatifs que le
Diancecht irlandais. Sa parèdre est la déesse
Belisama, « la très brillante ».
C’est un dieu lumineux, dont le nom signifie « resplendissant », « éclatant », ses fonctions principales sont la médecine et les arts. Il est honoré lors de la fête de Beltaine, qui marque une rupture dans l'année, le passage de la saison sombre à la saison claire, lumineuse. Lors de cette fête, les druides accomplissaient un rituel consistant à faire passer le bétail entre des feux, en récitant des incantations, pour le protéger des épidémies.
Son culte semble avoir été important dans l'ensemble du monde celtique puisque des inscriptions ont été retrouvées en Gaule cisalpine, en Gaule transalpine, en Illyrie et en Norique.
Son équivalent irlandais est Bile, le père de Mile, roi des Milesiens, le dernier peuple à envahir l’Irlande. Son équivalent gallois est Beli. Il faut aussi rapprocher Belenos du germanique Baldr (racine IE *bhel- « brillant, lumineux »).
L'irlandais Bile apparaît à la fin de la seconde bataille de Mac Tureadh (Cath Maighe Tuireadh), comme le fait Baldr dans la mythologie scandinave : Les dieux sont affaiblis et une nouvelle génération assure le renouveau du monde. Ce passage du Lebor Gabála Érenn représente la version irlandaise de l'eschatologie indo-européenne (cf. Ragnarök, Mahâbhârata). La retranscription chrétienne des mythes irlandais a simplement brouillé les pistes, faisant de l'arrivée des hommes mortels le but ultime de l'histoire.
Belenos s'est fondu dans le gréco-romain Apollon, ne conservant que son aspect solaire. Ce rôle de sauveur que possède encore son équivalent irlandais n'a pas résisté au syncrétisme gallo-romain.
Articles connexes
Sources