La
7e Panzerdivision est une des
divisions blindées de l'armée allemande (
Wehrmacht) durant la Seconde Guerre mondiale.
Création
Emblèmes divisionnaires
Historique de la division
La 7e Panzerdivision est née de la
2e leichte division (Division légère) qui a été réorganisée le
18 octobre 1939.
La 2e leichte division a été créée le 10 novembre 1938 à Gera. En septembre 1939, elle participe à l'invasion de la Pologne. En raison des lacunes que la campagne a révélé dans l'organisation des leichte division, qui faisait alors partie de la cavalerie, elle a été réorganisée comme la 7e Panzerdivision, en octobre 1939.
Peu après, en mai 1940, la 7e Panzerdivision prend part aux combats de la Bataille de la France dirigé par Erwin Rommel, commandement reçu de la part d'Adolf Hitler suite au succès de la Campagne de Pologne. La division est rattachée à la 15e Panzer Korps sous le commandement du Generaloberst Hermann Hoth.
Menée tambour battant, la campagne de France est bouclé en 6 semaines et met en évidence les talents de commandement de Rommel.
Chronologie de la 7e Panzerdivision en Belgique et en France
- 12 Mai 1940 - La 7e Panzerdivision atteint Dinant
- 13 Mai 1940 - Franchit Meuse après de violents combats
- 15 Mai 1940 - Atteint Philippeville et continue vers l'ouest dépassant Avesnes et Le Cateau.
- 21 Mai 1940 - Arrive à Arras où elle subit une contre-attaque de 2 régiments de chars britanniques qui sera arrêté par les canons "tueurs de chars" Flak 88.
- 5 juin 1940 - La 7ème Division Panzer est positionné près d'Abbeville.
- 8 juin 1940 - Atteint la banlieue de Rouen.
- 10 juin 1940 - La 7e Panzer atteint la Manche à l'ouest de Dieppe.
- 17 juin 1940 - Rommel atteint la banlieue sud de Cherbourg.
- 19 juin 1940 - La garnison de Cherbourg se rend à Rommel.
- 25 juin 1940 - Les combats se termine pour 7e Panzerdivision en France.
La division reçoit le surnom de
Gespensterdivision (division fantôme) qu'elle gardera jusqu'à la fin de la guerre parce sa rapidité de manoeuvre et ses déplacements sur de grandes distance ne permettaient pas à l'ennemi de localiser la division, mais c'était également le cas pour le Haut Commandement allemand. Rommel évaluait l'importance d'être avec ses hommes et de les commander depuis la ligne de front, quitte parfois d'être couper des communications avec le Haut Commandement s'il ne souhaitait pas être perturbé, son sentiment était qu'il était préférable d'agir d'abord et tout expliquer plus tard. Rommel a été critiqué sur sus manières d'agir qui étaient en dehors des usages militaires. Rommel a décrit la campagne française, dans ses lettres à son épouse comme "un voyage éclair en France".
A la fin de la campagne, elle reste en France jusqu'au printemps 1941 comme force d'occupation. Puis elle retourne en Allemagne se réorganiser avant de participer en juin 1941 à l'opération Barbarossa au sein du Groupe d'armées centre. Elle combat à Minsk, Smolensk et aux portes de Moscou. Pendant l'hiver 1941-1942, elle subit durement la contre-offensive russe.
En mai 1942, la division est rapatriée en France dans la région de Bordeaux pour se reconstituer et participe à l'invasion de la Zone libre en novembre 1942.
Elle revient sur le front de l'Est et prend part à des combats défensifs à Rostov, puis en juillet 1943, elle participe à la Bataille de Koursk au sein de l'opération Zitadelle avec le Groupe d'armées Sud dans le secteur de Biglerons. L'opération étant un échec, la division prend part à la retraite allemande à travers l'Ukraine et subit de lourdes pertes à Kiev en octobre puis à Zhitomir en novembre de la même année.
L'année 1944 commence mal où la 7e Panzerdivision évite de justesse sa destruction près de Tarnopol avec la 1e PanzerArmee dans la poche de Kamenez-Podolsk. Toujours sollicitée, la division est transférée en Lituanie et combat à Raseiniai, puis pendant l'offensive russe de l'hiver 1944-1945 sur le secteur de Dantzid subissant encore de lourdes pertes.
La division prend part ensuite à la Bataille de Berlin avant de se replier et de se rendre aux forces britanniques dans la région de Schwerin en mai 1945.
Les Commandants de la 7e Panzerdivision
Ordre de batailles
Composition en janvier 1940
- Schutzen-Brigade 7
- Schutzen-Regiment 6
- Schutzen-Regiment 7
- Panzer-Regiment 25
- Panzer-Regiment 66
- Aufklürungs-Abteilung 37
- Panzerjäger-Abteilung 42
- Pionier-Abteilung 58
- Artillerie-Regiment 78
- Artillerie-Abteilung I
- Artillerie-Abteilung II
- Naschr-Abteilung 83
- Versorgungsdienste 58
Composition en mars 1943
- Panzergrenadier-Regiment 6
- Panzergrenadier-Regiment 7
- Panzer-Regiment 25
- Panzer-Aufklärungs-Abteilung 37
- Panzerjäger-Abteilung 42
- Panzer-Pionier-Abteilung 58
- Flak-Artillerie-Abteilung 296
- Panzer-Artillerie-Regiment 78
- Panzer-Artillerie-Abteilung I
- Panzer-Artillerie-Abteilung II
- Panzer-Nachrichten-Abteilung 84
- Feldersatz-Abteilung 58
- Versorgungsdienste 58
Théatres d'opérations
- Septembre 1939 (en temps que 2e leichte division)
- Mai 1940
- 1941
- 1942-1943
- 1944
- 1945
Récompenses
Bibliographie
- Panzertruppen: Les Troupes Blindees Allemandes 1935-1945 de Francois De Lannoy et Josef Charita, Editions Heimdal, ISBN 2-840481-51-0
- Les divisions blindées de la Wehrmacht 1939-45 : Le guide d'identification des blindés de Jorge Rosado et Chris Bishop, Editions de Lodi, ISBN 2-846902-87-8
Sources: