Akosh Szelevényi
Akos Szelevényi (souvent nommé Akosh S. simplement) est né le 19 février 1966 à Debrecen en Hongrie est un Saxophoniste de Free jazz, influencé par les musiques d'Europe de l'Est. Biographie- 1972 à 1980 : études musicales à Bakáts téri Zeneiskola de Budapest - histoire de la musique, solfège, formation classique et folklorique, chant, flûte « Béres », clarinette.
- 1980 à 1982 : formation classique de Basson. Découvre le Jazz, Frank Zappa et ABBA, et chante dans un groupe de rock du lycée
- 1982 : il choisit d'apprendre le Saxophone et prend quelques cours au Postás zeneiskola et découvre le Free jazz et le travail de György Szabados (piano, composition) et de Mihály Dresch (saxophones, flûtes, cimbalom, composition)
- 1985 : il a des problèmes avec la police, lors d'une fête nationale « tolérée » commémorant la révolution de 1848. Il est obligé de quitter le pays malgré lui.
- 1986 : il émigre à Paris.
- 1990 : il rencontre le batteur Philippe Foch avec qui il va enregistrer jusqu'en 2003, puis complète son groupe avec Bernard Malandain (Contrebassiste) et Michèle Véronique (Violoniste) : ensemble ils créent la musique de pièces au théâtre de l'Entreprise (François Cervantès).
Son groupe : Akosh S. Unit Article détaillé : .Albums- Pannonia (1993) de Akosh S. ensemble
- Asile (1995) de Akosh S. trio (Autoproduction)
Album Solo- Aki (2004) at the church « Mindszentek » of Vàmosszabadi, Hungary, chez Universal Music
Participation à des albums avec d'autres groupes- avec Noir Désir :
- 1996 : 666.667 Club
- 1997 : L'homme pressé
- 1998 : Aux suivant(s) Hommage à Jacques Brel, dans la chanson Ces gens-là
- 2001 : Des visages des figures
- 2003 : This is our music - Live 20.06.02
- 2005 : Noir Désir en public
Articles de presse« Quand on évoque avec lui l'exil originel, le départ de Hongrie à l'âge de 20 ans, l'arrivée à Paris au milieu des années 80, des fantasmes de liberté hurlant à flots continus de son saxophone ténor, quand on suppose aussitôt la désillusion face à la réalité grise et la douleur lancinante de l'arrachement à son pays natal, Akosh Szelevenyi a cette jolie réponse pleine de sagesse et d'ironie : J'ai quitté ma terre mais je n'ai pas quitté la terre... - formule concise aux allures taoïstes qui s'avère peut-être la meilleure définition de sa musique nomade rêvant d'embrasser tous les lieux et toutes les cultures du monde en un geste qui serait totalisant sans être totalitaire. Car c'est bien de ça qu'il s'agit : entre errance et enracinement, toute la musique d'Akosh est en quête de territoire - d'un espace à traverser, à habiter, à peupler... Et si l'exil est bien fondateur, c'est dans ce mouvement paradoxal qui exalte, dans la rupture, une appartenance à un terroir, et ouvre simultanément sur l'étendue. » - Stéphane Ollivier in Les Inrockuptibles n° 186 du 17 au 23 février 1991. Liens externes
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