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Le mot Amen (Hébreu : ןמא - ’Āmēn ; Arabe: آمين - ’Āmīn; « Ainsi soit-il », « en vérité » ou « C'est ma foi ») est une déclaration de foi et d'affirmationdéclaration trouvée dans la Bible hébraïque, le Nouveau Testament et le Coran. Il a toujours été en usage dans le Judaïsme et l'Islam, et adopté dans la liturgie chrétienne comme formule de conclusion de prières ou d'hymnes Amin est aussi la conclusion habituelle de la dou'a (supplication) dans l'islam.
Amen est également utilisé informellement hors de tout contexte religieux pour exprimer fortement son assentiment.
Étymologie
Amen est généralement considéré d'origine
hébraïque, où sa racine a donné les noms de « foi » (
Emouna), « confiance » (
Amana) et l'adverbe « assurément »
Amna. Il aurait été introduit dans les langues occidentales par les théologiens grecs qui traduisirent la Bible, et adopté par les Arabes, puisqu'étant en usage dans le
Coran.
On trouve peut-être dans les langages berbères une explication et confirmation de sens: en langue kabyle, la pharse « am-in » signifie dans le langage courant « comme ça » mais « ainsi soit-il » dans le langage liturgie, "il" se référant à ce qui a été dit auparavant.
Il a également été proposé une origine égyptienne à Amen, par déformation du nom du dieu égyptien Amon.
Utilisation dAmen dans la Bible
Trois usages distincts d'Amen sont à noter dans la Bible:
- Un Amen initial, se référant aux paroles d'un autre interlocuteur, par exemple 1 Rois 1: 36 ou Apocalypse 22:20.
- Un Amen détaché, la phrase de référence étant supprimé, par exemple Néhémie 5:13, Apocalypse 5:14.
- Un Amen final, sans changement d'interlocuteur, comme dans le Livre des Psaumes et dans les doxologies des Épîtres du Nouveau Testament.
Amen dans la liturgie juive
La tradition rabbinique interprète
homilétiquement Amen comme
acronyme de
’El melekh ne’eman (
לא ךלמ ןמאנ),
Dieu, Roi en Qui l'on place sa confiance, les paroles dont l'individu qui prie seul fait précéder sa lecture du
Shema Israël, proclamation biquotidienne du
Monothéisme.
Dans la liturgie juive traditionnelle et moderne, « Amen » est employé par la congrégation pour affirmer et souscrire aux mots prononcés auparavant dans la prière. Il est enseigné que celui qui dit lors d'une prière publique, c'est comme s'il avait prié, pour autant que son amen ne soit ni trop pressé (amen 'hatoufa, prononcé avant la fin de la prière) ni orphelin (amen yatom, prononcé trop longtemps après la conclusion de celle-ci). Lors d'une prière publique, il faut qu'au moins neuf personnes répondent amen à l'officiant sans quoi sa prière est sans valeur.
Le mot Amen est quelquefois précédé de vè'Imrou (judéo-araméen: ורמאו « et disons »), souvent dans la prière du Kaddish. Il signale de la sorte à la congrégation de répondre ensemble Amen.
Amen est prononcé "ah-MÉN" selon la prononciation sépharade, "ou-MAÏN" selon la prononciation Ashkénaze.
Christianisme
Amen a été adopté par les
Chrétiens comme la conclusion des prières.
Islam
Ce mot est prononcé usuellement à la fin de la récitation de la première sourate du Coran par les musulmans. Il se prononce
Amène en Occident et
Amine en Orient (et en arabe), Amine désigne en Islam une personne en qui on peut placer sa confiance, ainsi le prophète Mahommet était surnommé
al-Amine, ce mot est également un prénom très répondu dans le monde musulman. À noter la même signification du mot Amine chez les musulmans et le mot Amen chez les juifs.
Notes et références de l'article
Voir aussi
Articles connexes
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