Antony
Pour les articles homonymes, voir Antony (homonymie). {{Communefra Antony est une commune française, sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France. Arrosée par la Bièvre, affluent de la Seine, Antony est située à un carrefour de routes très importantes, notamment le grand axe nord-sud, qui existait déjà il y a 2 000 ans. Faiblement urbanisée jusqu'au début du XXe siècle, Antony s'est considérablement développée entre les deux guerres, sous l'impulsion de son sénateur-maire Auguste Mounié, passant de 4 000 à 20 000 habitants. Au début des années 1960, la population passe en très peu de temps de 25 000 à 50 000 habitants pour loger les rapatriés d'Algérie. Cette extension est trop rapide, souvent mal maîtrisée. Les efforts faits depuis, notamment la création de plusieurs zones d'activités industrielles et de bureaux, la mise en valeur du patrimoine et des espaces verts ont permis de redonner à cette ville les charmes d'une ville à taille humaine tout en la dotant, dans le domaine de l'enseignement, du plus grand établissement privé de France, et dans le domaine de la santé, du plus grand établissement privé d'Île-de-France. GéographieLocalisation Antony est une ville de la banlieue sud de Paris située dans le Hurepoix, chef-lieu d'arrondissement des Hauts-de-Seine, à 12,5 kilomètres au sud-ouest (cap de 196°) de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Son altitude est de 48 m pour le point le plus bas au niveau de la vallée de la Bièvre et 100 m pour le point le plus élevé à la limite de Châtenay-Malabry. Antony a la particularité d'être au confluent de trois départements : l'Essonne, avec les communes de Verrières-le-Buisson à l'ouest, Wissous à l'est, Massy au sud; les Hauts-de-Seine, avec les communes de Châtenay-Malabry à l'ouest, Sceaux et Bourg-la-Reine au nord, le Val-de-Marne, avec les communes de Fresnes et L'Haÿ-les-Roses à l'est. Antony est traversée par trois cours d'eau : la rivière Bièvre et ses deux affluents : le ruisseau des Godets et le ru d'Aulnay. La Bièvre coule à ciel ouvert en amont du Parc Heller dans un site apprécié des promeneurs. Elle y est entretenue par le Syndicat intercommunal d'aménagement de la vallée de la Bièvre. Elle est ensuite canalisée et recouverte depuis la décision du Conseil municipal le 26 octobre 1950 sur presque tout son parcours jusqu'à Paris. Elle fait alors partie des réseaux du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne. L’altitude de la ville varie entre 100 mètres (avenue d’Estienne d’Orves, limite de Châtenay-Malabry) et 48 mètres (rue Gabriel-Chamon, limite Fresnes). ClimatLe Climat d'Antony est de type océanique dégradé. La station de référence pour Antony est celle de Courbevoie. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Antony est cependant celle de Paris-Montsouris. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 650 mètres par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4.7 °C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20 °C. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune d'Antony en comparaison avec des stations emblématiques du pays : Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Brest | 1 749 h/an | 1109 mm/an | 9 j/an | 11 j/an | 74 j/an | Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an | Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an | Antony | 1797 h/an | 615 mm/an | 16 j/an | 20 j/an | 31 j/an | Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly en 1990, commune située près d'Antony et dont le climat est très semblable : Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
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Températures maximales (°C) | 5,8 | 7,5 | 10,7 | 14,2 | 18,1 | 21,5 | 24,0 | 23,8 | 20,9 | 15,9 | 9,8 | 6,6 |
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Températures minimales (°C) | 0,7 | 1,3 | 3,0 | 5,3 | 8,8 | 11,9 | 13,8 | 13,4 | 11,2 | 7,9 | 3,8 | 1,6 |
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Températures moyennes (°C) | 3,3 | 4,4 | 6,8 | 9,8 | 13,5 | 16,7 | 18,9 | 18,6 | 16,0 | 11,9 | 6,8 | 4,1 |
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Précipitations (hauteur moyenne en mm) | 51,9 | 44,8 | 50,8 | 46,6 | 57,8 | 50,5 | 50,1 | 46,5 | 52 | 53,2 | 58,1 | 53,1 |
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Source: Relevés Orly |
Voies de communication et transportsVoies routières Antony est principalement desservie par la RN 20 qui la traverse sur toute sa longueur, reprenant le tracé de la Voie romaine via Aurelianensis, qui traversait la Gaule du sud au nord, venant d'Espagne pour aller à Cologne, et par l'A86 qui, depuis 1996 , reprend le tracé de la RN 186, elle-même reprenant le tracé de la route ouverte sous Louis XV d'est en ouest. Antony est également desservie par l'A6 et par l'A10. L'A86 est très empruntée par les franciliens aux heures de pointe en semaine travaillée, particulièrement le matin et en fin d'après-midi à la sortie des bureaux. Elle permet de se déplacer de banlieue à banlieue et de contourner Paris en évitant le périphérique. Elle a permis de remplacer dans cette fonction la RN 186, cette dernière ayant été toutefois conservée en axe urbain. Plusieurs parties de l'A86 sont couvertes ou en tunnel à Antony. Les travaux, commencés il y a plus de trente ans, sont quasiment terminés. La construction de ce tunnel a détruit une section d'un aqueduc souterrain, réalisé pour Catherine de Médicis en 1610, une plaque sur la paroi sud en informe les automobilistes. Placée assez haut, cette plaque est pratiquement invisible, seuls les passagers d'autocars lors d'embouteillages peuvent la découvrir. Pistes cyclablesDepuis le 9 octobre 2005 , il est possible de se promener à vélo à l'intérieur du Parc de Sceaux. À l'intérieur de la ville, compte tenu du réseau dense de voies de circulation, il est prévu de créer progressivement un réseau cohérent de circulations douces, constituées de zones limitées 30 km/h et de pistes cyclables, en priorité vers les collèges et lycées. Transport ferroviairePar le , Antony est proche des gares parisiennes, ainsi que de la Gare de Massy TGV. Transports en commun Antony est reliée au réseau RER par l'intermédiaire de 6 stations : - cinq stations du qui sont du nord au sud : Parc de Sceaux, La Croix de Berny, Antony (La nouvelle gare, entièrement reconstruite, a été mise en service en juin 2002, le trafic quotidien y est d'environ 30 000 voyageurs.), Fontaine Michalon, Baconnets.
- La station Chemin d'Antony du .
De nombreuses lignes de bus relient Antony à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France : Transports aériensAntony est située à proximité de l' aéroport d'Orly. Depuis 1991, on peut en quelques minutes le rejoindre par l' à partir de la station Antony du . UrbanismeMorphologie urbaine Antony a révisé son Plan local d'urbanisme (PLU) en 2007 à partir des conclusions d'une enquête faite en 2004 auprès des habitants et dont les résultats ont fait l'objet d'un projet d'aménagement et de développement durable (PADD). Les grandes orientations du PLU sont un urbanisme équilibré, une économie dynamique, des équipements publics développés, un environnement préservé pour un cadre de vie de qualité, des déplacements améliorés. La ville bénéficie d'un cadre de vie qu'il convient de préserver : un patrimoine naturel riche, de nombreux espaces verts, un patrimoine bâti diversifié (de l'ancien en pierre de meulière, des maisons individuelles art nouveau, art déco et d'architecture contemporaine intéressantes), un coeur ancien bien mis en valeur, de nombreux alignements d'arbres et boisements. Le PLU définit la sectorisation en 9 quartiers : - 1. Croix de Berny / La Fontaine
- 2. Coulée verte
- 3. Centre-ville / Hôtel de ville
- 4. Centre-ville / Mounié
- 5. Pajeaud
| - 6. Paul-Bert
- 7. Noyer-Doré / Baconnets
- 9. Rabats
- 9. Zones industrielles
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LogementLe PLU précise que l'ensemble des logements représente un patrimoine diversifié : des pavillons anciens en pierre de meulière, des maisons individuelles art nouveau, art déco et d'architecture comtemporaine intéressantes, un coeur ancien bien mis en valeur. Les immeubles construits dans les années 60 sont en cours de rénovation, tandis que depuis quelques années de petits immeubles de qualité sont venus remplacer des pavillons anciens le long de la RN 20) afin de réaliser un front de qualité. En 1999, on dénombre un total, pour Antony, de 25 381 logements dont la répartition est la suivante. Il y a 23 342 résidences principales soit 92 % de l'ensemble des logements. Les résidences secondaires sont au nombre de 198 soit un pourcentage de 0,8 %. Les logements occasionnels se chiffrent à 220 soit 0,9 %, le nombre de logements vacants s'élève à 1 621 soit 6,4 %. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre 8 604 logements individuels soit 33,9 % et 16 777 logements dans un Immeuble collectif soit 66,1 %. Le nombre moyen d’occupant par logement est en nette diminution : 3,24 en 1968, 2,65 en 1982 et 2,43 en 1999. Le nombre de ménages de une à deux personnes en augmentation entre 1982 et 1999 a une influence sur la consommation du parc de logements, notamment sur le desserrement. Ainsi, plus le nombre de ménages augmente, plus la commune a besoin de logements pour héberger un même nombre d’habitants. Pour ce qui est des résidences principales, qui représentent 92 % de l'ensemble des logements antoniens, leur époque d'achèvement s'établit de la manière qui suit pour l'année 1999. Sur les 23 342 résidences, 3 359 datent d'avant 1949 soit une part de 14,4 % ; 12 718 datent d'une période comprise entre 1949 à 1974 soit 54,5 % ; 4 274 résidences principales datent de 1975 à 1989 soit 18,3 % et 2 991 datent de 1990 à nos jours soit 12,8 %. S'agissant du nombre de pièces de ces résidences, 2 049 en ont une soit 8,8 %, 3 564 en comptent deux soit 15,3 %, 6 424 en possèdent trois soit 27,5 % et 11 305 en possèdent quatre et plus soit une part de 48,4 %. Le confort de ces résidences principales n'est pas identique. En effet, 152 résidences n'ont pas de baignoire, ni douche soit 0,7 %, 23 028 ont un chauffage central soit près de 98,7 % des résidences, alors que 314 n'en ont pas soit 1,3 %, 15 407 bénéficient d'un garage ou d'un Parking soit 66 %. Enfin, il est intéressant de signaler que 3 821 disposent de deux salles d'eau soit 16,4 % du total des résidences principales. À Antony, le prix moyen de l'immobilier à la vente, pour l'année 2007, est d'environ 4 186 euros/m² et le prix moyen de l'immobilier à la vente est de 16,02 euros/m²/mois. Le secteur pavillonnaire couvre les 2/3 de la ville, avec un coefficient d'occupation des sols de 0,7. Antony cherche à respecter la règle des 20 % de logements sociaux. De nombreuses opérations de constructions de logements sociaux sont en cours. La ville met en priorité la rénovation du bâti le long de la RD920 (ex RN 20) en favorisant un front de qualité, l'urbanisation des espaces en déshérence, ce qui permettra de maintenir le nombre d'habitants malgré la tendance nationale à l'érosion du nombre d'habitants par famille. Projets d'aménagements Les deux principales opérations d'aménagement à Antony sont relatives au quartier de la Croix-de-Berny et au Noyer-Doré. Organisé par la loi du 1er août 2003 , le programme national de rénovation urbaine prévoit un effort national sans précédent de rénovation des quartiers en difficulté. C'est dans ce cadre que la quartier du Noyer-Doré, au sud d'Antony est en cours de rénovation. Le PLU prévoit par ailleurs deux nouveaux aménagements urbains : l'aménagement du quartier Bas-Graviers/Crocheteurs le long de l'A86, et à l'est de la ville, l'aménagement de terrains du Cemagref près du lycée Descartes. Les travaux d'aménagement de la Croix-de-Berny ont commencé il y a plus de 30 ans par la création de l'A86 puis sa couverture. De très importants travaux ont été entrepris pour étendre à 2 fois 2 voies le tunnel de l'A86, son extension à 2 fois 3 voies est envisagée. L'aménagement de la place elle-même a démarré dans les années 2000 par l'installation d'une fontaine de 20 mètres de diamètre. Les travaux de couverture de l'A86 se sont achevés début 2008. Les travaux d'aménagement du quartier du Noyer-Doré, prévus sur une dizaine d'années, ont démarré en 2002 par la destruction de la barre d'immeubles, dite « Le grand L » construite dans les années 1960. ToponymieLes origines connues de la ville remontent au III e siècle. Le nom « Antony » est d'origine latine, il provient d'un propriétaire gallo-romain du nom d’Antonius, il est cité dans une confirmation du roi Louis Ier le Pieux, faite aux abbés de Saint-Germain-des-Prés en 829, de la possession d'Antony où il est écrit Antoniacum cum ipsa capella. La commune s'est appelée Anthoniaco, Anthognyaco, Antoigni, Antongni, Antoni et Antony depuis le XVIII e siècle, à l'exception d'une courte période pendant la révolution française où elle prit le nom d'Antony-Révolution. Histoire Articles détaillés : .Antony possède une longue histoire débutant au IIIe siècle sous l'ère gallo-romaine. elle s'appelait alors Antoniacum cum ipsa capella. L'histoire de la commune se confond avec celle du domaine royal constitué depuis le Xe siècle par les rois Capétiens donnant naissance à la région d'Île-de-France. Voici ci-dessous les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune d'Antony. Héraldique{{Blason-ville-fr Préhistoire et époque gallo-romaine Aux temps préhistoriques, les hommes se sont installés sur les rebords de plateau dominant la vallée. Des restes sont encore visibles dans le bois de Verrières. Le choix du site a été dès l'origine, conditionné par l'eau et les voies de circulation. Le village qui donnera naissance à Antony s'est installé dans un lieu propice à l'installation des hommes : un site de coteau aux nombreux avantages. Site facile à protéger car en hauteur, le village s’est installé sur des sols plus riches que ceux du plateau, dans une zone non inondable au-dessus des marais, au niveau des sources qui affleurent sur les marnes vertes. Les nombreuses fontaines de la rue de l’Église et de l’avenue du Bois-de-Verrières, ainsi que les noms de lieux (sources, gouttières, …) attestent l’existence de cette Nappe phréatique. En 1852, lorsque l’on a déplacé le cimetière qui se trouvait devant l'église, on a découvert des sarcophages dont l’origine a été supposée franque ou mérovingienne. Ce qui permet de supposer la persistance constante d’un habitat autour de la villa gallo-romaine. Antony du <span class"romain" title="Nombre écrit en chiffres romains">X e siècle au XV e siècle === Du IX e siècle au XV e siècle, Antony est l'une des principales dépendances de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. L'emplacement d'Antony, son gué le « Pont-aux-Ânes » pour la voie romaine et médiévale, son site de coteau ont également fait d'Antony un lieu de passage depuis Monthléry, place forte qui surveillait l'accès sud de Paris. Antony disposait également d'une petite place forte, la « Tour d’argent » qui, implantée dans la partie haute du village, avait une position de gué et éventuellement une fonction défensive. En 1042, le roi de France Henri Ier, accorde à l'abbé de Saint-Germain des Près « un autel dédié en l'honneur de saint Saturnin et situé dans le territoire de Paris, en la juridiction appelée Paris ». En 1177, reconnaissant l'importance du village, la chapelle d'Antony devient église paroissiale. Les habitants sont alors tous serfs de l'abbaye. Les habitants des villes commencent ensuite à obtenir des chartes de commune et ceux des campagnes vont amorcer le grand mouvement d'émancipation qui va aboutir à l'affranchissement des serfs. La date décisive est 1248 : Thomas de Mauléon, abbé de Saint-Germain des Près, affranchit ses serfs d'Antony et de Verrières. Cependant de nombreuses charges pèsent encore sur ces paysans : ils doivent payer une rente annuelle, la Dîme sur les moulins, fours et pressoirs, et aussi fournir des corvées, tel le curage de la Bièvre tous les trois ans. Durant les XIVe siècle et XVe siècle, Antony vit les troubles de la Guerre de Cent Ans, puis la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons : pestes failles et ravages. À la fin de cette longue période, l'abbaye est écrasée de dettes et la région s'est vidée de ses habitants. Le désenclavement (<span class"romain" title="Nombre écrit en chiffres romains">XVI e siècle - XVIII e siècle) === La route de Paris à Orléans est pavée sous François 1 er, elle franchi la Bièvre au « Pont d'Antony » d'ou un chemin conduit au centre du village proche de l'église Saint-Saturnin. Le développement de cet axe routier amène le développement de la ville. 1702 voit la fondation de la fabrique de cires. À la fin du XVIII e siècle et début du XVIII e siècle, Antony devient une ville de villégiature proche de Paris : La Fontaine et Charles Perrault y prennent leurs quartiers d'été. C'est également la période durant laquelle de nombreuses maisons de maître sont construites par des notables parisiens venus chercher à Antony la campagne aux portes de Paris. La plupart de maisons de maître subsistaient encore au milieu du XXe siècle : l'ancien château , la propriété de l'acteur François Molé, la folie de la famille de Castries au sein du Parc Heller aujourd'hui démolie mais dont il reste une dépendance, la maison de la Belle Levantine (aujourd'hui Maison Saint-Jean), la propriété des Dames de Saint-Raphaël, la propriété Bidoire achetée en 1860 par le chirurgien Alfred Velpeau. Le développement au <span class"romain" title="Nombre écrit en chiffres romains">XIX e siècle === Antony reste essentiellement agricole jusqu'au XIXe siècle. La ville est connue pour son relais de poste aux chevaux qui accueille les voyageurs au carrefour dénommé « Croix de Berny ». La construction du chemin de fer transforme profondément l'activité de la ville lorsque la Ligne de Sceaux est ouverte en 1854, ainsi que l'Arpajonnais en 1893. La construction de maisons de maître se poursuit : la propriété du marquis de Castries est démolie et remplacée au second empire par le château Sarran, le parc Bourdeau et sa demeure devenue aujourd'hui Maison des Arts. Antony devient le siège de nombreuses congrégations religieuses qui vont marquer la ville. Antony qui depuis 1720 connaissait les Soeurs de la Croix Saint-André, religieuses qui tenaient l'école de filles, qui deviendra en 1928 l'Institut de la Croix, puis La Croix avant d'être intégrée à l'Institution Sainte-Marie d'Antony voit arriver plusieurs congrégations religieuses. Les Marianistes achètent la propriété Chénier, et y installent leur séminaire français. Revenus après l'expulsion de 1903, dans leur bâtiment devenu Maison Saint-Jean, aujourd'hui maison de retraite des marianistes, il ont créé en 1968 l'Institution Sainte-Marie d'Antony. Les Rédemptoristes (Congrégation du Très Saint Rédempteur) achètent le 5 août 1889 la propriété du chirurgien Velpeau pour y construire leur noviciat. À la suite de la Séparation des Églises et de l'État en 1905, ils devront quitter Antony dont ils sont expulsés le 13 juin 1908 . Ils avaient entre temps construit de très importants bâtiments qui, repris par le département de la Seine, deviendront la pouponnière Paul Manchon. Les Soeurs de Saint-Joseph de Cluny achètent en 1890 les bâtiments de l'ancienne manufacture royale des cires. Elles y installent une maison de repos pour les soeurs qui reviennent des colonies. Toujours présentes à Antony, le bâtiment principal est aujourd'hui une maison de retraite des soeurs de cette congrégation. Les Dames de Saint-Raphaël s'installent en 1893. Cette oeuvre qui accueille des mamans célibataires et gère une école, a été fondée par l'abbé Amédée Ferrand de Missol (1805 - 1883), médecin devenu prêtre, ami et compagnon de Frédéric Ozanam. Ces religieuses quitteront Antony en 1972, après avoir créé une oeuvre identique en Colombie. L'école sera alors fermée et l'association sera reprise par des laïcs. L'essor au <span class"romain" title="Nombre écrit en chiffres romains">XX e siècle === Le premier développement très important d'Antony est réalisé sous la conduite de son sénateur-maire Auguste Mounié, la ville passe de 4 000 à 20 000 habitants. Élu maire en 1912, il s'attaque immédiatement au problème du logement. Surnommé dans les journaux « Le Père des mal-lotis », il constitue plus de quarante associations de mal-lotis pour procéder à l'assainissement des logements. Il fait construire des écoles, de nombreuses voies, installe l'éclairage public. Antony est la première ville du département de la Seine libérée par les troupes de la 2e division blindée du général Leclerc le 24 août 1944 . Le second développement est la conséquence de la construction très rapide, et mal contrôlée, de logements au début des Années 1960 pour loger les rapatriés d'Algérie. L'urbanisation sauvage amène la construction de petits immeubles de mauvaise qualité, et même de tours. En vingt ans, de 1955 à 1975, la population va passer de 24 512 à 57 795 habitants. Il faut construire très vite, et cela au détriment de la sauvegarde du patrimoine. En vingt ans, la mairie construit onze écoles maternelles et primaires, trois collèges, un lycée, un grand stade, cinq gymnases scolaires et un centre sportif, un parc des sports, deux centres de loisirs, une piscine, l'hôtel de ville et des milliers de logements sociaux. Le nouvel Hôtel de ville, oeuvre moderne due à l'architecte Georges Felus, est inauguré le 19 juin 1970 . Les années 90 voient la reconstruction de la bibliothèque (1990), de la Caserne de pompiers (1996) et du Conservatoire de musique (1996). Enfin, les années 2000 voient la fin des travaux d'aménagement entrepris depuis près de quarante ans dans le quartier de la Croix-de-Berny. Ce quartier, carrefour stratégique de communication (A86, A6, A10, proximité de l'aéroport d'Orly, RERB) dans un site prestigieux près du parc de Sceaux a été réaménagé pour attirer les entreprises et donc les emplois. On prévoit au total la création de 7 000 emplois dans ce quartier. Politique et administration Antony est l'une des deux sous-préfectures du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France et la principale commune de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre. Le canton d'Antony ne comprend que les deux-tiers de la commune dans sa partie sud, l'autre partie appartient au canton de Bourg-la-Reine. De par le découpage électoral de la loi n°86-1197 du 24 novembre 1986 , la commune d'Antony dépend pour les législatives, de la Treizième circonscription des Hauts-de-Seine qui regroupe les divisions administratives suivantes : Cantons de Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Sceaux. Pour les échéances électorales de 2007, Antony a fait partie des 82 communes, de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter. Tendances politiques Politiquement, Antony est une ville de droite, les électeurs ayant majoritairement voté à droite pour les élections municipales depuis 1983. L'actuel Président du conseil général des Hauts-de-Seine, Secrétaire Général de l'UMP et député, Patrick Devedjian obtint quatre mandats successifs de maire à la mairie de Antony. Du 16 octobre 1983 au 30 mai 2002, il se présenta en tant que membre du parti RPR. Son successeur à la mairie, Raymond Sybille a été élu en tant que maire UMP. Enfin l'actuel maire d'Antony, Jean-Yves Sénant, est quant à lui membre du parti de l'UMP. Il entame actuellement son second mandat en tant que maire. Au Référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005 , les Antoniens ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 63,60 % de Oui contre 36,40 % de Non avec un taux d’abstention de 24,77 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en Opposition. Ce vote démontre le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste des départements ruraux ou comportant des bassins ouvriers importants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation. À l’élection présidentielle française de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 34,86 % soit 11 924 voix, suivi de Ségolène Royal avec 27,53 % soit 9 418 voix, suivi de François Bayrou avec 22,98 % soit 7 861 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,10 % soit 1 744 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 52,69 % soit 17 241 voix pour Nicolas Sarkozy contre 47,31 % soit 15 482 voix pour Ségolène Royal, résultat proche de la moyenne nationale qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 39 327 inscrits sur les listes électorales antoniennes, 87,05 % soit 34 234 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 12,95 % soit 5 093 voix, 4,41 % soit 1 511 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 95,59 % soit 32 723 voix se sont exprimées. Administration municipaleLe Conseil municipal antonien, ainsi que l'équipe municipale, est composé d'un maire, de treize maires-adjoints, de vingt et un conseillers municipaux délégués, ainsi que de dix conseillers municipaux. Trente quatre sièges du conseil municipal sont pourvus par les élus de la liste Antony pour tous avec JEA, Union pour Antony et ceux de la liste Antony plus avec vous. Le maire actuel est également le 1 er Vice-Président de la Communauté d'Agglomération des Hauts-de-Bièvre chargé des finances. Il a été élu en mars 2004 Conseiller régional d'Ile-de-France. En 2000, la municipalité a mis en place le Conseil des jeunes citoyens. Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal d'Antony : | | Groupe | Président | Effectif | Statut |
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| | UMP, NC, Gauche moderne | Jean-Yves Sénant | 34 | majorité | | | PS, PCF, Mars-GR, Défi pour Antony | François Rivet | 6 | opposition | | | MoDem, PRG, les Verts, Citoyens à Antony | Jean-François Homassel | 4 | opposition |
Lors des élections municipales de mars 2008, le taux de participation pour le premier et unique tour, fut faible avec seulement 56,98 % de votants. Sur les 40 770 inscrits sur listes électorales, 23 229 antoniens ont voté et 22 453 électeurs se sont exprimés. Jean-Yves Sénant, tête de la liste Antony pour tous avec JEA, a été élu avec une majorité absolue de 52,09 % soit 11 696 voix. Il fut suivi par La liste d'union de la gauche de François Rivet, tête de la liste Union pour Antony, qui a recueilli 29,39 % des suffrages soit 6 599 voix. La Liste gauche-centristes Antony plus avec vous, avec à sa tête Jean-François Homassel, se place troisième en ayant rassemblé 18,52 % des suffrages soit 4 158 voix. Les maires d'Antony Article détaillé : .Le tableau ci-dessous liste les maires d'Antony depuis 1971 : Liste des maires depuis 1971 | Période | Identité | Parti | Qualité |
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9 mars 2008 | ... | Jean-Yves Sénant | UMP | Cadre à la Sncf | 4 avril 2003 | 9 mars 2008 | Jean-Yves Sénant | UMP | Cadre à la Sncf | 30 mai 2002 | 4 avril 2003 | Raymond Sybille | UMP | ... | 18 mars 2001 | 30 mai 2002 | Patrick Devedjian | RPR | Avocat | 18 juin 1995 | 18 mars 2001 | Patrick Devedjian | RPR | Avocat | 19 mars 1989 | 18 juin 1995 | Patrick Devedjian | RPR | Avocat | 16 octobre 1983 | 19 mars 1989 | Patrick Devedjian | RPR | Avocat | 15 juin 1983 | 16 octobre 1983 | François-Noël Charles (Nommé par le Préfet) | ... | - | 13 mars 1983 | 15 juin 1983 | réélection d'André Aubry annulée | ... | ... | 20 mars 1977 | 13 mars 1983 | André Aubry | PCF | ... | 21 mars 1971 | 20 mars 1977 | Georges Suant | ... | Professeur de lettres |
Instances judiciaires et administratives Antony est le siège d'un tribunal d'instance. Les principales compétences de ce tribunal sont les affaires civiles dont le montant est compris entre 4 000 € et 10 000 €, les litiges en matières de baux d'immeuble (à l'exception des baux commerciaux), les litiges relatifs aux crédits à la consommation. Les cantons de la compétence du tribunal d'Antony sont les cantons d' Antony, Bagneux, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson, Montrouge et Sceaux. . Ce tribunal est installé dans le bâtiment qui a été construit en 1872 pour accueillir la première école de garçons. En 1927, ce bâtiment sera transformé en mairie jusqu'à la construction du nouvel Hôtel-de-ville en 1970. Politique environnementale Depuis longtemps, Antony a cherché à valoriser ses nombreux espaces verts. C'est dans ce cadre qu'avec l'aide de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre, sont proposées des visites de différents sites afin de découvrir les richesses naturelles remarquables de ces sites. Le bassin de retenue de la Bièvre a été en effet classé « zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique » depuis 1984 par le Ministère de l'environnement. Ce bassin constitue en effet une zone humide de grande qualité d’intérêt régional, la plus remarquable des Hauts-de-Seine . Un observatoire ornithologique a été mis en place à l’initiative de la ville en 1992 sur ce site. 132 espèces d’oiseaux différentes ont été observées sur ce site entre 1977 et 1993, parmi lesquelles des espèces rares, voire très rares, en Île-de-France. L’ensemble de la vallée jusqu’au parc de Sceaux est inscrit à l’inventaire des zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique. Par ailleurs, avec l'aide du Conseil général, une démarche de plantation d'arbres majeurs a été initiée depuis deux ans. Ces arbres, d'une hauteur de 15 mètres et âgés de 25 ans, sont plantés sur des emplacements particuliers, avec comme objectif de les voir devenir les arbres remarquables du troisième millénaire. Ces arbres emblématiques marqueront le paysage et serviront de points de repère au sein de l'urbanisme. Jumelages et partenariats Le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels. Depuis près de cinquante ans, la ville a manifesté une volonté très forte de renforcer les échanges avec des villes étrangères. Antony est aujourd'hui jumelée avec neuf villes et entretient par ailleurs des liens privilégiés avec plusieurs villes étrangères. C'est ainsi qu'Antony a été, en 1985, la première ville française à avoir signé un jumelage avec la résistance afghane contre l'invasion soviétique durant la guerre d'Afghanistan (1979-1989). Ce jumelage, hautement symbolique, unissait Paghman, quartier de la banlieue de Kaboul à Antony. Par la suite, ce jumelage n'a pas été poursuivi avec les nouvelles autorités. La ville d'Antony est actuellement jumelée avec : | |
Population et sociétéDémographieVoici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville d'Antony classée par date de recensement de 1793 à 2005. Évolution démographique1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | - | - |
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46 483 | 56 638 | 57 540 | 54 610 | 57 771 | 59 855 | 59 600 | - | - | Nbre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini et INSEE |
Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville d'Antony classé par date de recensement. Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Antony, comparaison entre l'année 1999 et 1982 : Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.Hommes | Classe d'âge | Femmes |
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| Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.Hommes | Classe d'âge | Femmes |
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Les habitants sont inégalement répartis suivant les quartiers. En 1999, la répartition était la suivante : Croix de Berny / La Fontaine : 4 689 habitants soit 7,8 %, Coulée verte : 6 948 habitants soit 11,6 %, Centre-ville / Hôtel de ville : 9 073 habitants soit 15,2 %, Centre-ville / Mounié : 11 278 habitants soit 18,8 %, Pajeaud : 5 160 habitants soit 8,6 %, Paul-Bert : 6048 habitants soit 10,1 % Noyer-Doré / Baconnets : 7 720 habitants soit 12,9 %, Rabats : 8 773 habitants soit 14,7 %, Zones industrielles : 160 habitants soit 0,3 %. Les quartiers présentant un pourcentage important de population jeune, compris entre 0 et 19 ans, sont : Noyer-Doré / Baconnets (30,3 %), Coulée verte (25,9 %) et Rabats (25,5 %). Les 20 – 39 ans sont plus représentés dans les quartiers Hôtel de ville (44,5 %) et Pajeaud (37,4 %). Coulée verte (30,3 %) et Rabats (28,8 %) sont les quartiers où la population des 40 - 59 ans est la plus importante. En ce qui concerne les plus de 60 ans, ils sont plus présents dans les quartiers Paul-Bert et Croix de Berny. Le nombre total de ménages antoniens est de . Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages. Les MénagesMénages de : | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
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Antony | 30,2 % | 31,1 % | 16 % | 14,7 % | 5,4 % | 2,5 % |
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Moyenne Nationale | 31 % | 31,1 % | 16,2 % | 13,8 % | 5,5 % | 2,4 % |
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Sources des données : INSEE |
La population d’Antony peut se caractériser ainsi : une stabilisation du nombre d’habitants, un vieillissement modéré de la population, un accroissement du nombre des petits ménages qui représentent les trois cinquièmes de la population antonienne, des familles nombreuses mieux représentées. Enseignement La ville est située dans l'académie de Versailles. Deux instituts universitaires de formation des maîtres y sont implantés : l'IUFM Val-de-Bièvre et l'IUFM Léon-Jouhaux. La ville administre quinze écoles maternelles et treize écoles élémentaires communales, qui accueillent environ 5 300 élèves et dont les noms rappellent des quartiers (La Fontaine, Les Rabats, Noyer-Doré, Val-de-Bièvre) ou des hommes illustres (Paul Bert, Edmond Blanguernon, Ferdinand Buisson, André Chénier, Dunoyer de Segonzac, Jules Ferry, Anatole France, Jean Moulin, Adolphe Pajeaud, André Pasquier, Velpeau Jean Zay). Le département gère cinq collèges et deux lycées dont les noms rappellent des hommes illustres auxquels la ville a voulu rendre hommage. Le bâtiment du collège Anne Frank construit en 1978-1980, est une construction très originale, résultat de la « politique des modèles » : la municipalité ayant choisi l'un des modèles proposés par le ministère, et ayant ensuite demandé à deux architectes Jean Nouvel et Gilbert Lézenès d'adapter le modèle en fonction de leur inspiration créative et des contraintes du terrain. Le collège Descartes, lycée général et technologique de 1 300 élèves, propose les sections économique et sociale, scientifique, littéraire et science des techniques de gestion. Le collège François Furet a remplacé l'ancien collège Ferdinand-Buisson dans un nouveau bâtiment, inauguré le 7 février 2003 par Luc Ferry, ministre de l'Éducation nationale, et par Mona Ozouf, historienne, directeur de Recherche au CNRS. Les collèges Henri-Georges Adam et La Fontaine ont été construits à la fin des années 1960. Le lycée Descartes, lycée général et technologique, propose les sections économique et sociale, scientifique, littéraire et science des techniques de gestion. Situé dans un environnement agréable et calme, avec un parc, l’établissement accueille 1 200 élèves dont des étudiants en classes préparatoires aux Grandes Écoles et une section de Technicien Supérieur. Le lycée Théodore Monod est un lycée professionnel. Antony compte également trois établissements privés : l'école juive Ozar Hatorah, l'école nouvelle d'Antony dont la pédagogie s'appuie sur les apports des méthodes actives de la Pédagogie de projet et de la pédagogie institutionnelle, l'Institution Sainte-Marie d'Antony, établissement privé catholique sous contrat d'association avec l'État et sous tutelle Marianiste qui - comptant 3 200 élèves depuis plusieurs années - en fait le plus grand établissement privé de France. Résidence universitaire Envisagée en 1945, c'est en 1952 qu'est décidée la construction de la résidence universitaire Jean-Zay, qui avec ses 2 500 chambres, représente l'un des plus grands ensembles de logements étudiants en Europe. Ouverte aux étudiants le 1er décembre 1955 , elle offrait 1580 chambres individuelles (dont 1040 chambres pour garçons et 540 chambres pour filles), 490 appartements pour couples, de nombreux espaces communs (une bibliothèque, une salle de spectacle, un complexe sportif, des salles de travail). Les bâtiments s’étendaient sur 10 hectares entre le centre-ville et le parc de Sceaux. Dès l'origine, la résidence accueillit des étudiants du monde entier. Au plus fort de son activité, elle comptait 3 crèches, une école, une supérette, et 50 nationalités différentes. Les nouveaux bâtiments de la sous-préfecture ont été construits en partie sur le terrain de la résidence, après la démolition de l'un de ses principaux bâtiments. Manifestations culturelles et festivitésOutre les spectacles donnés au théâtre Firmin-Gémier, dans la grande salle Chénier de l'Institution Sainte-Marie, à l'auditorium du conservatoire, et les expositions temporaires, la ville organise régulièrement de nombreuses manifestations. En février, le Salon des antiquaires organisé depuis 1987; en mars : les Rencontres internationales de la guitare organisées depuis 1993; en avril : le semi-marathon d'Antony depuis 1989; le 9 mai : manifestations à l'occasion de la Journée de l'Europe, la ville étant très impliquée au sein de Mouvement européen dans l'organisation de cette journée au sein de toute l'Europe; en mai également Bulles dans la ville une journée festive dédiée à la BD depuis 2004, le Village de la nature et du jardin; en juin : le Festival Solstice tourné vers les arts du cirque et de la rue, depuis 2001, en juillet : le tournoi international de tennis handisport qui reçoit les meilleurs joueurs du monde, organisé chaque année depuis 1986; en septembre : la foire aux vins et aux fromages depuis 1987 et la semaine suivante, la Journée du patrimoine et le Carrousel de l'art, galerie à ciel ouvert où les antoniens exposent leurs oeuvres, de quelle que nature que ce soit; en octobre : la Fête de la science depuis 1997 et La Biennale présentant les oeuvres des artistes antoniens, depuis 1999; enfin en novembre : le Festival Pace au jazz depuis 2005. Santé Antony dispose aujourd'hui d'un hôpital très moderne car reconstruit en 2002. Il réunit de très nombreux services sur une superficie de 30 000 m2 et offre une capacité de 386 lits, ce qui en fait le plus grand hôpital privé en Île-de-France, voire de France. Cet hôpital est né des fusions successives des cliniques de la région. Le 1er octobre 1956 s'ouvre la « Maison de Santé d'Antony », d'une capacité de 27 lits (1/3 en maternité et 2/3 en chirurgie générale). En 1987, elle fusionne avec la Clinique de Fresnes. Le 12 février 1992, son propriétaire achète la « Clinique de la Providence" à Antony. La maternité est alors transférée à la « Clinique Ambroise Paré » de Bourg-la-Reine. En 1996, la « Clinique de la Providence » absorbe la « Clinique des Meuniers » à Bagneux et la « Clinique du Parc » à Bourg-la-Reine, la Clinique devient l'Hôpital Privé d'Antony et dispose de 150 lits. C'est ensuite le regroupement avec la Clinique du Bois de Verrières à Antony, la Clinique des Hauts-de-Seine et la maternité des Vallées à Chatenay-Malabry. Tous ces établissements, une fois fusionnés, constituent l'Hôpital privé d'Antony qui s'installe dans ses nouveaux locaux en 2002. Sports La pratique du sport est une priorité depuis de longues années à Antony. Les très nombreuses associations sportives sont regroupées au sein du Conseil du sport antonien. On y pratique 40 disciplines dans 40 salles et stades dont les principaux sont le stade de la Croix-de-Berny, le stade municipal Georges-Suant (anciennement stade Salvador Allende), le parc Georges-Heller, le stade Velpeau, le centre sportif Lionel-Terray, le gymnase Pierre-de-Coubertin, le gymnase des Rabats, le gymnase La Fontaine, le centre André-Malraux, le clos Jacques-Cadet, le gymnase Anatole-France, le gymnase Pajeaud, 6 terrains de basket en accès libre en ville, les installations sportives dans le Parc de Sceaux, les salles et tennis de la Résidence Universitaire, le Poney Club, le boulodrome, le skate Park, les 3 piscines (Lionel-Terray, Iris, Grenouillère) et tous les équipements sportifs des établissements scolaires (collèges et lycées). Tous les ans en juillet, Antony organise au parc de Sceaux (La Grenouillère) le tournoi international de tennis handisport qui reçoit les meilleurs joueurs du monde. Le complexe sportif dit « stade de la croix de Berny », ou « Union sportive métropolitaine » : Gaston Vrolix, ingénieur en chef de la RATP, crée en 1928 l'Union sportive métropolitaine (actuelle USMT). Il construit un complexe sportif (Inventaire Base Mérimée : IA00121243) sur l'emplacement d’une partie de l'ancien champ de courses de la croix de Berny, dont il transforme les écuries en vestiaires. La première tranche est commencée en 1928, le long de la R.N. 186 ; elle comprend : terrains de football, de rugby, de hockey, de basket-ball, de tennis, piscine, jeux pour enfants, gymnase, tir. Vers 1932 est construite la deuxième tranche plus au nord : terrains de rugby et de tennis, stade d’athlétisme. La troisième tranche comprend un fronton de pelote basque, et un vélodrome bâti en 1938 par un architecte hollandais (réplique en béton, de la piste de bois de Vigorelli à Milan). MédiasLa commune d'Antony a mis en place un réseau WiFi, depuis octobre 2007. Les antoniens peuvent ainsi se connecter gratuitement à des bornes internet, accessibles à tous, présentes sur trois espaces, à savoir dans le hall d’accueil de l’Hôtel de Ville, à la Bibliothèque et au Bureau Information Jeunesse, place Auguste Mounié. Personnalités liées à la commune Article détaillé : . Voici ci-dessous un aperçu des personnalités antoniennes les plus significatives ou ayant un attachement particulier à la ville : - Jean-Charles Persil (° 1785 - † 1870) - Cet homme politique fut, entre autre, l’un des ministres du roi de France Louis-Philippe . Ce grand officier de la Légion d’honneur fut nommé, sur la fin de sa vie, Conseiller d’Etat. En tant qu'auteur, il publia plusieurs oeuvres juridiques.
- Auguste Mounié (° 1876 - † 1940) - Il fut un illustre homme politique français. Exerçant la profession de pharmacien, il devint le maire de la commune d’Antony durant vingt huit années. Au niveau national, il obtint également le mandat de Sénateur de la seine.
- Auguste Champetier de Ribes (° 1882 - † 1947) - Cet homme politique français fut député puis ministre sous la IIIe République au sein de plusieurs gouvernements durant la 2ème guerre mondiale, ainsi que président du Conseil de la République.
- Richard Guino (° 1890 - † 1973) - Il fut un grand sculpteur d'origine catalane. Il collabora avec de célèbres artistes de son temps tel que le peintre Auguste Renoir. Il s’installa, avec sa famille, dans un atelier à Antony. Le père de Pablo Picasso fut l’un de ses professeurs.
- Louise de Vilmorin (° 1902 - † 1969) - Ce fut une importante écrivaine française. Elle publia de nombreux recueils de poèmes. Elle fut l'instigatrice du célèbre Pot au feu, une soirées dominicales cher au Paris mondain. Plusieurs de ses oeuvres furent adaptées au cinéma.
- Flaminio Bertoni (° 1903 - † 1964) - Il fut un sculpteur et un designer automobile italien. Exerçant, la majorité de sa carrière chez Citroën, Il est considéré comme étant le père de la Traction Avant, ainsi que de la 2CV, de la DS et de l'Ami 6.
- Georges Nomarski (° 1919 - † 1997) - Renommé dans le milieu de l’optique, il contribua, en tant qu’inventeur du microscope à contraste interférentiel, à l’émergence de nouvelles connaissances dans la recherche.
- Georges Chaulet (° 1931) - Cet écrivain français a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette. Il est aussi scénariste notamment pour la série de bande dessinée Les 4 as.
- Jules-Édouard Moustic (° 1951) - De son vrai nom Christian Borde, il est actuellement le présentateur vedette de l’émission Le journal grolandais diffusé sur la chaîne de télévision française Canal+.
- Stéphane Sirkis (° 1959 - † 1999) - Il fut le guitariste du groupe de musique Indochine. Il est le frère jumeau du chanteur de ce groupe. Il fut un compositeur ainsi qu’un co-présentateur d’une émission de télévision.
- Nicolas Sirkis (° 1959) - Il est le co-fondateur du groupe de musique Indochine. Il en est le chanteur. Il est également guitariste, tout comme son frère jumeau Stéphane, guitariste mais aussi parolier du groupe.
- Élie Semoun (° 1963) - Il exerce actuellement en tant qu’humoriste dans des one man show. Il est également un acteur de cinéma confirmé ainsi qu’écrivain et poète. Il lui arrive de se produire en tant que chansonnier.
- Agnès Jaoui (° 1964) - Elle est une actrice française de cinéma. Mariée avec le comédien Jean-pierre Bacri, elle exerce également en tant que scénariste, réalisatrice. Il pratique parfois ses talents de chanteuse.
- Laurent Lafforgue (° 1966) - Il est un brillant mathématicien français. Il a été lauréat en 2002 de la très prestigieuse médaille Fields qui n’est autre que l’équivalent du prix Nobel en mathématiques.
- Didier Drogba (° 1978) - Il est un footballeur ivoirien vedette évoluant actuellement dans le club anglais de Chelsea. Il passa une large partie de son enfance dans le quartier des Baconnets a Antony.
De nombreuses personnalités ont fréquenté Antony. On peut citer l'organiste et compositeur français Augustin Barié ou encore le romancier et essayiste français Léon Bloy qui vécu durant jusqu'en 1893 sur la commune. Citons également le militaire François Louis Bouchu dont le nom figure sur l'arc de triomphe de l'Étoile. On trouve aussi la présence de l'acteur de théatre François-René Molé qui a été inhumé dans sa propriété à Antony, on tombeau se trouvant près de l'entrée du parc Heller. ÉconomieLa commune dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. Revenus de la population et fiscalitéLe Revenu moyen par ménage antonien est de 24 915 € par an, ce qui est largement supérieur à la moyenne nationale de 15 027 € par an. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 818 antoniens redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L' Impôt moyen sur la fortune à Antony est de 3 857 €/an contre 5 683 €/an au niveau de la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables antoniens de l'ISF est estimé à environ 1 295 062 €/an. EmploiLa commune d'Antony fait partie de la zone d’emploi de Boulogne ‑Billancourt. La population active totale de la commune s'élève à 27 979. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 79 % sachant que la moyenne nationale est de 82,2 %. On dénombre 2 216 chômeurs. En 1999, Antony a un taux de chômage s'élevant à 7,9 %. Ce dernier étant bien plus faible que la moyenne nationale qui est aunt à elle de 12,9 %. Le pourcentage d'actifs est de 46,7 % contre 45,2 % au niveau national. Il y a 16,4 % de retraités, 29,3 % de jeunes scolarisés et enfin 7,5 % de personnes autres sans activité. Répartition des emplois par domaine d'activité | Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers |
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Antony | 0 % | 4,2 % | 33 % | 26,1 % | 25,2 % | 11,5 % |
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Moyenne Nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
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Sources des données : INSEE |
La commune dispose d'une agance ANPE pour la recherche d'emploi. Entreprises et Commerces Le nombre total d'établissements est d'environ 2 378 (en décembre 2004). Ce qui place Antony au 124e rang national. . On peut dénombrer principalement treize types d'établissements. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 1,3 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de trente établissements, les industries des biens de consommation représentent 2,6 % avec soixante deux établissements, les industries automobiles comptent deux entreprises soit 0,1 %, les industries des biens d'équipement représentent une part de 1,8 % avec quarante trois entreprises. L'industrie des biens intermédiaires comporte quarante sept entreprises soit 2 %, l'énergie s'élève à 0 %, la construction avec ses cent soixante et onze entreprises représente 7,2 %, le Commerce représente pas moins de 23,4 % du nombre total d'entreprises avec cinq cent cinquante sept établissements, le Transport comprend quatre vingt sept établissements soit 3,7 %. Les activités immobilières totalisent soixante cinq entreprises soit 2,7 %, les services aux entreprises représentent 26 % avec six cent dix-neuf établissements, les services aux particuliers comprennent deux cent trente six entreprises soit 9,9 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la Santé et l'Action sociale on dénombre quatre cent cinquante-neuf entreprises soit 19,3 % du nombre d'établissements total. Les principaux pôles d'activités et de recherche présents sur la commune d'Antony : - Le Cemagref ou Institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement (et originellement Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts) créé à paris en 1944 s'installa à Antony en 1956. Depuis, de nombreux centres ont été créés en province. Le centre d'Antony est notamment spécialisé dans la qualité des eaux.
- La société Sanofi-Aventis, à l'époque Saint-Gobain puis Rhône-Poulenc, créa à Antony en 1952 un centre de recherche consacré à la chimie. Ce centre fut créé sur un terrain de 6 ha, occupé par des cultures maraîchères, près de la Croix de Berny. Ce centre a été entièrement réaménagé de 1984 à 1988, sur les plans des architectes A. Chamussi et Alexandre Chemetoff.
- L'Antonypole est un parc d'affaires constitué de l'ancienne zone industrielle, construite au sud de la ville dans les Années 1970, et de l'ancien parc de haute technologie, construit dans les Années 1980 autour de la nouvelle sous-préfecture. En 2008, ce parc d'affaires regroupe de grands établissements dans les secteurs de la santé, de la recherche, de l'électronique de précision, comme Dräger médical, Essilor, Siemens, Stallergènes, Taema, Vannier Photelec, ... La priorité est donné aujourd'hui à l'installation d'entreprises à haute valeur ajoutée, souhaitant s'installer au sud de Paris.
Culture et patrimoine Article détaillé : . Monuments et lieux touristiquesAncienne manufacture royale des cires Article détaillé : . L'Ancienne manufacture royale des cires dont le nom exact était « Manufacture d'Antony pour le blanchissage des cires & la fabrique des bougies » se situe actuellement au 14 avenue du Bois-de-Verrières. Cette manufacture a été fondée en 1702 par Péan de Saint-Gilles, elle devient manufacture royale en 1719 et sa devise était Deo, regique laborant, c'est-à-dire Elles (les abeilles) travaillent pour Dieu et pour le Roi. Le bâtiment d'origine a été construit en 1714, on y produisait bougies et chandelles pour la cour de Versailles et les autres châteaux de la région. Ce bâtiment est aujourd'hui occupé par les Soeurs de Saint-Joseph de Cluny qui s'y sont installées en 1890. Maison Saint-Jean Article détaillé : . La Maison Saint-Jean, ancienne propriété Chénier dite de la Belle Levantine. Ce bâtiment a été construit par Louis-Sauveur Chénier, fils cadet de Louis Chénier, et frère d'André Chénier sur les plans de l'architecte Georges Auguste Ranchon. En 1820, cette maison est achetée par Jean-Charles Persil, ministre de Louis-Philippe, qui y meurt en 1870. En 1880, elle devient la propriété de quatre prêtres parisiens qui, en 1898 y font construire le bâtiment de brique et de pierre qui servira de séminaire aux marianistes. Après leur expulsion, le bâtiment est transformé en pension de famille. L’ensemble a été racheté par les marianistes en 1965, avant qu’ils n’y construisent les bâtiments de l’Institution Sainte-Marie. Monuments religieux Le patrimoine architectural religieux d'Antony est riche, tant du point de vue historique : l'Église Saint-Saturnin est l'église d'Ile-de-France qui conserve les parties les plus anciennes, car datant de l'époque carolingienne, que d'églises à l'architecture résolument moderne : chapelle «Sainte-Marie Mère de l'Église» de l'Institution Sainte-Marie d'Antony, Église Sainte-Jeanne-de-Chantal, Église Saint-Jean-Porte-Latine, Église Saint-François d'Assise, Église Saint-Maxime, Église Sainte-Odile, Église évangéliste baptiste. Espaces verts Antony bénéficie du label « ville fleurie » avec deux fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris. La terre de la région convient particulièrement bien aux glycines qui couvrent les pavillons au printemps, ainsi qu'aux rosiers, d'où les noms des communes voisines de Fontenay-aux-Roses et l'Hay-les-Roses. Antony compte plusieurs parcs, dont les plus importants sont : le Parc de Sceaux (environ 180 ha dont 60 ha sur la commune d'Antony), le Parc Heller (9,6 ha), le Parc Raymond-Sibille (1,4 ha), le parc Bourdeau (1,2 ha), la coulée verte des Godets (2,66 ha) et la coulée verte du Paradis (2,2 ha), la coulée verte du TGV (7 ha), le bois de l'Aurore (2,6 ha). Ces parcs sont plantés d'arbres remarquables, pour leur dimension, leur âge, leur caractère historique, leur rareté botanique ou leur port particulièrement élégant ou pittoresque. Patrimoine culturelAu début du XX e siècle, Antony disposait de trois salles de cinéma, dont : - le Family Palace (2 rue de Fresnes), construit en 1922, exploité jusqu'en 1981
- L'Artistic, construit en 1928, municipalisé en 1981, rebaptisé Le Sélect Louis-Daquin et classé cinéma Art et Essai
- le Ciné du Soleil-Levant (6 rue du Soleil-Levant), construit en 1930, rebaptisé L'Eden en 1948, peu avant sa fermeture.
Des scènes du film Né de père inconnu de Maurice Cloche (1950) ont été tournées dans la pouponnière Paul Manchon. En 1967 à l'initiative du maire, Georges Suant, un théâtre de 500 places, le théâtre Firmin-Gémier, a été installé dans la halle construite en 1930 sur la place du marché. Quelques améliorations ont été apportées : les sièges ont été disposés sur des gradins. Le premier directeur fut Jacques Sarthou (acteur, metteur en scène), alors directeur du Théâtre de l'Île de France. Plusieurs directeurs très créatifs ont animé ensuite ce théâtre et ont ainsi apporté à Antony une vie culturelle qui a trouvé rapidement un public fidèle. En 2003 a été créé un « espace cirque », scène nationale, où les chapiteaux de « nouveaux cirques » s'installent régulièrement. En 2007, dans le cadre de la communauté d'agglomération des Hauts de Bièvre, le théâtre Firmin Gémier a été associé au Théâtre La Piscine de Châtenay-Malabry. Le 28 janvier 2008 , le cinéma Le Sélect a eu les honneurs de la profession, lorsque Christine Beauchemin-Flot, sa directrice, a reçu le Trophée de l'exploitante de l'année. Ce trophée est remis tous les ans, par Le Film français, hebdomadaire de référence dans la profession. Le diaporama | Cliquez sur une vignette pour l'agrandir. |
Notes et références.. Voir aussiBibliographie - Yvonne Firino, Antony cinq siècles de rues et de lieux-dits, association pour la promotion du patrimoine d'Antony, éd. APPA, 1998
- Lucien Baclé, Promenades à vélo aux environs ouest et sud des communes de Châtenay-Malabry, Antony, Verrières-le-Buisson, Massy : 17 circuits, de 10 à 45 km, sur d'agréables routes secondaires, éd. L. Baclé, 1996, (ASIN B000X9Y8I8)
- Collectif, Monographie Antony, des origines à nos jours, éd. Connaissance d'Antony, 1987 ISBN 2950223508
- Collectif, Point d'écoute , éd. Service municipal de la jeunesse de la ville d'Antony, 1978, (ASIN B0014NONSM)
Article connexe- Communes des Hauts-de-Seine
Lien externePlans et vues satellites - (fr) - Plans et vues satellites de la ville d'Antony.
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