Château-Guibert est une
commune française, située dans le département de la Vendée et la
région Pays de la Loire.
Géographie
Résumé
Château-Guibert Canton de Mareuil sur Lay Dissais Arrondissement de la Roche sur Yon
Superficie : 3516 hectares
Population 1999 : 1107 habitants Habitants : Castel-Guibertins
Cours d'eau : le Marillet, la Moinie, et le Tourteron Origine du nom : de château et du nom du seigneur auquel il appartenait
Histoire
La situation du bourg, sur un piton encadré par 2 rivières, indique l'existence d'un ancien château seigneurial, dont le propriétaire se nommait Guibert. Sur le cadastre de 1820, le bourg possède une église, un presbytère, une ferme et quelques maisons.
Entièrement agricole, le village s'est développé en longueur, enserré de part et d'autre par les communes de Belle-Noue et de Corbaon, réunies à Château-Guibert en 1827. A partir de cette date, le bourg se développe. Les fermes de 25 à 40 hectares, produisent du lait et de la viande, ainsi que du blé, de l'orge et de l'avoine. Après la Seconde Guerre mondiale, la mécanisation se généralise. L'électricité arrive dans la commune en 1950, puis l'eau courante. Les petites propriétés se regroupent. En 1983, la construction d'un barrage entraîne un remembrement.
(source : le patrimoine des communes de la Vendée, collection dirigée par Jean-Louis Flohic 2001)
Administration
Liste des maires successifs |
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 2001 | février 2008 | Michel Brebion | - | - |
mars 2008 | - | Michel Brebion | - | - |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Démographie
Évolution démographique(Source : INSEE)1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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981 | 1020 | 941 | 1074 | 1066 | 1107 |
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
Lieux et monuments
- Corbaon : Eglise (porte du clocher) XIIe ou XIIIe siècle
Le 23 jullet 1792, l'abbé Dugast, curé de Corbaon, se présente à Fontenay le Comte, afin de s'exiler en Espagne. Deux jours plus tard, il retourne dans sa paroisse. Reconnu, il doit s'enfuir. Rejoignant l'armée de la Loire, il est tué pendant la bataille de Savenay, le 23 décembre 1793. Il est le dernier curé de Corbaon. De l'église, seule a subsisté une partie de la tour carrée, aux murs d'un mètre d'épaisseur, dite "Le Clocher". Celle-ci possède un arc ogival en granit, taillé sur la face nord, ainsi qu'une fenêtre romane, s'ouvrant au sud. La porte de la façade orientale est surmontée d'une niche, destinée à y loger une statuette.
- Maison de retraite des Roches (matériau : schiste de pays) XVIe siècle
Les Roches Bigot était une ferme habitée en 1634 par Nicolas Bigot. En 1900, la famille Guilbaud Bonnard fait construire un petit château. En 1939, Mme Guilbaud sans héritier, en fait don au bureau de bienfaisance, afin d'y héberger des personnes âgées de Château-Guibert et de Thorigny. En 1962, la maison de retraite Les Roches ouvre ses portes accueillant 33 pensionnaires, dont le nombre s'élève à 70 en 2000.
- Croix hosannière pierre blanche taillée XVIIIe siècle Cimetière de Belle-Noue
A l'origine, le cimetière de Belle-Noue est paroissal, puis il devient communal jusqu'au rattachement du village à Château-Guibert, en 1827. Dans la partie centrale, sont conservés les tombeaux de la famille Clémenceau de la Serrie, de 1733 à 1891, date du décès de Mlle de la Serrie. cette croix hosannière est disposée au centre du cimetière. Le jour de la procession des Rameaux, l'évangile de la Passion était lu au pied du monument.
- Château de la Serrie (XVIII,e, XIXe, et XXe siècles) (matériau : schiste)
Dès le XVe siècle, le château de la Serrie appartient au seigneur du Vergier. Plusieurs familles s'y succèdent jusqu'au XVIIe siècle. A cette date, le domaine est acquis par les Clémenceau de la Serrie, qui le conservent jusqu'au XIXe siècle. Le bâtiment, ayant subi d'importants dommages pendant la révolution, est alors restauré. En 1891; M. Respomen le revend à M.Thirault qui ne pouvant l'entretenir, abandonne une grande partie du logis au délabrement. Les parties ayant subsisté ont été restaurées au XXe siècle.
- Corbaon : Ferme La Barilleraie (XVIIe et XVIIIe siècles) (matériau : schiste de pays)
De nombreuses familles nobles ou bourgeoises ont habité la propriété tels que les Chergé au XVIIe siècle et les Buor, forestier et seigneur de La Papinière. Cette ferme, restaurée vers la fin du XXe siècle, est édifiée à proximité de l'église de Corbaon.
- Eglise Notre Dame de la Nativité (1894) (matériau : schiste) Architecte : Léon Ballereau
Place de l'église. Cette église néo-gothique a été édifiée sur un petit édifice, situé peut-être à l'emplacement de l'ancien château fort. La construction est due , en partie , à la générosité de Mlle Clémenceau de La Serrie dont la sépulture repose au cimetière de Belle-Noue, avec les membres de sa famille.
- La Vierge Eglise Notre Dame de la Nativité (1894) vitrail
Les vitraux de l'église sont notamment dédiés à la nativité de la Vierge, à l'Annonciation et à l'Assomption. Les vitraux du transept ont été détoriorés de 1999, celui de la Sainte Vierge a été épargné.
- Tabernacle (XIXe siècle) Bois peint et doré (70x60x60 cm) Eglise Notre Dame de la Nativité
Ce tabernacle, sculpté d'un Christ, tenant le globe terrestre, et encadré par deux chérubins, provient de l'ancienne église. Il a été restauré en 1894, puis de nouveau en 1998, lors de la suppression du maître-autel. Un document, enfermé dans la paroi arrière, témoigne de cette restauration.
- Plaque commémorative (1991) Bronze (30x43 cm) Belle-Noue
Cette plaque commémorative est posée le 16 novembre 1991 par l'association culturelle du pays mareuillais et le Souvenir vendéen, à la mémoire de la population du village de Belle-Noue, anéantie par les colonnes infernales le 30 mars 1794.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes