Christian Estrosi est un homme politique
français, né le
1er juillet 1955 à
Nice (
Alpes-Maritimes). Il est Maire de
Nice depuis le
21 mars 2008 et Président de la Communauté d'agglomération de Nice-Côte d'Azur (CANCA) depuis le
18 avril 2008.
Il a d'abord été pilote de Grand Prix motocycliste, avant de commencer une carrière politique.
Carrière politique
En 1983, il est élu conseiller municipal de Nice et devient l'adjoint aux sports du maire
Jacques Médecin. Deux ans plus tard, il entre au conseil général des Alpes-Maritimes dont il est le benjamin. En 1988, à 33 ans, il est élu député de la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice–Montagne) après avoir battu au second tour
Jean-Hugues Colonna (PS). Ses détracteurs de la droite niçoise le surnomment alors le "motodidacte".
Parallèlement à ces fonctions, il est élu en 1989 à la tête du comité départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes. En 1992, il devient premier vice-président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il quittera son mandat de conseiller régional en 2002 pour cause de cumul de mandat.
Soutenu par de fidèles amis dont Jean-Claude Gaudin et Nicolas Sarkozy, il est réélu député en 1993 (l'élection est annulée le 17 décembre 1993 par une décision du conseil constitutionnel assortie d'une inéligibilité d'un an), 1997 et 2002.
En 2001, Christian Estrosi est élu Conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Tinée avec plus de 80% des voix dès le premier tour. Dans la foulée il est élu premier vice président du Conseil général des Alpes-Maritimes.
Le 18 septembre 2003 suite à la démission de Charles Ginésy, Christian Estrosi est élu président du Conseil général des Alpes-Maritimes, il est réélu en Mars 2004, à la suite des élections cantonales.
Christian Estrosi a été rapporteur en 2002 et 2003 à l'Assemblée nationale des lois sur la sécurité intérieure. A ce titre, il est auteur d'un amendement pérennisant les dispositions des articles 29, 30 et 31 de la loi du 15 novembre 2001 dite « Loi sur la Sécurité Quotidienne » adoptée à la suite des attentats du 11 septembre. Ces dispositions destinées à la lutte anti-terroriste devaient prendre fin initialement le 31 décembre 2003. Elles donnent accès à l'autorité judiciaire aux logs de connexions conservés par les fournisseurs d'accès à Internet qui enregistrent l'ensemble de l'activité de tous les citoyens français sur Internet. Depuis, le contrôle judiciaire sur l'accès aux données de connexion par la police à été supprimé (lois sur la lutte contre le terrorisme de 2005).
Il est d'ailleurs l’auteur de « Insécurité : sauver la République » publié aux éditions du Rocher en 2001.
Fonctions gouvernementales
Le
2 juin 2005, il est nommé ministre délégué à l'Aménagement du territoire auprès du
Ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire
Nicolas Sarkozy, dans le gouvernement Dominique de Villepin. Dès sa nomination, il se saisit des dossiers des pôles de compétitivité, puis des pôles d'excellence rurale. Dans un souci d'équité envers l'ensemble du territoire, Christian Estrosi s'est engagé à ce que 100 % des communes françaises aient accès au haut débit, à la téléphonie mobile, mais aussi à la télévision numérique. Pendant les derniers mois de sa fonction, il prend position en faveur du
Ferroutage et du transport fluvial.
Le 10 juin 2007, il est réélu député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes en obtenant 60,08 % des voix dès le premier tour de l'élection législative. Le 19 juin 2007, il est nommé Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du Ministère de l'Intérieur dans le gouvernement François Fillon II.
Maire de Nice
Le
21 octobre 2007, il annonce être candidat à la mairie de Nice. Le
7 février 2008, il présente son projet en tant que candidat UMP à la mairie au palais des congrès Acropolis de Nice. Il souhaite que la gestion de la ville devienne « plus honnête et plus transparente ». Au second tour du scrutin municipal, le 16 mars 2008, il arrive en tête avec 41,33% des suffrages, dans une triangulaire face au candidat de gauche
Patrick Allemand (PS, 33,17%), et au maire sortant,
Jacques Peyrat (
DVD, 25,50%).
Respectant sa promesse d'entre deux-tours, il démissionne de son poste de Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer pour se consacrer à plein temps à sa nouvelle fonction.
Il est officiellement élu Maire de Nice par le nouveau Conseil municipal le 21 mars 2008.
Auparavant, le 20 mars 2008, il a été réelu Président du Conseil général des Alpes-Maritimes. Il pourra cumuler durant un certain temps les fonctions de Président du Conseil général et de Maire de Nice en raison d'un recours en annulation déposé devant le Tribunal administratif de Nice par le Parti Radical de Gauche, à l'occasion du premier tour des élections municipales.
Le 18 avril 2008, il est élu Président de la Communauté d'agglomération de Nice-Côte d'Azur (CANCA).
Il milite pour le rapatriement de la dépouille de Napoléon III en France. Celle-ci se trouve actuellement dans l'Abbaye Saint-Michel, dans le sud de l'Angleterre. Christian Estrosi espère le rapatriement avant 2010, 150e anniversaire du rattachement du comté de Nice à la France.
Fonctions Politiques
- membre du bureau politique du RPR
- Secrétaire national chargée des fédérations, de 2004 à 2005
- Président départemental de la fédération UMP des Alpes-Maritimes, depuis 2002
- conseiller politique de l'UMP 2002-2005
- Délégué national et secrétaire départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes, chargé de la sécurité civile, de1992 à 1993 ; des sports, de 1999 à 2001 ; et de l’animation de 2001 à 2002
- secrétaire national de l'UMP chargé des fédérations 2004 -2005
Mandats
- Député
- Conseiller régional
- Conseiller général
- Conseiller municipal et maire
Fonctions ministérielles
- 2 juin 2005 - 15 mai 2007 : Ministre délégué à l'aménagement du territoire du gouvernement Dominique de Villepin
- 19 juin 2007 - 16 mars 2008 : Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du Ministère de l'Intérieur dans le gouvernement François Fillon II.
Carrière moto
- 1972
- Première course en 250 cm³ - 5e au Paul-Ricard à 17 ans
- 1974
- 1976
- 4e du Moto Journal 200, 2° à Dijon, 2e des 1 000 km du circuit du Mugello sur Ducati, vainqueur du trophée FIM de Nogaro
- 1977
- Vainqueur en Championnat du Monde 750 à Dijon
- 1978
- 4e au grand Prix de France 500 cm³ (Nogaro)
- 4e en 750 cm³ en Espagne et aux Pays-Bas
- 1979
- 2e et 3e en 750 cm³ à Nogaro
- 1983
- 2004, 2005
- Participation aux coupes moto-légende
Fonctions principales