On appelle
cinéma sonore, ou
cinéma parlant, en opposition au
Cinéma muet, le
Cinéma qui allie
images en mouvement et
Son. La première projection publique d'un
Film parlant a eu lieu à
Paris, en
1900. Cependant, il faudra attendre plusieurs années pour que la synchronisation devienne concluante et soit commercialisée. Ainsi, la première projection commerciale eu lieu à
New York, en avril 1923 au cinéma. Après l'introduction du son, des films incluant un
Dialogue furent tournés, aussi connus sous le nom de
« talkies », dont
Le Chanteur de jazz sorti en octobre 1927 au cinéma.
Talkies est une expression populaire américain, à consonance péjorative, elle désigne, encore aujourd'hui, les premiers films parlants, où la technique rudimentaire rendait les films maladroits et bavards :
Stanley Donen a d'ailleurs représenté cet aspect du cinéma sonore dans son film
Chantons sous la pluie, sorti en
1952.
Au début des Années 1930, les films parlants reçurent un succès mondial. Aux États-Unis, ils ont aidé le cinéma hollywoodien à garder sa position de premier cinéma commercial et culturel mondial. Cependant, en Europe (et à un degré moindre, dans le reste du monde), ce cinéma fut reçut avec méfiance par les réalisateurs et les critiques qui craignaient alors que le Dialogue ne devienne le centre du film, délaissant l'aspect Esthétique de l'image.
Histoire
Les débuts du parlant
L'idée d'un film qui combine le Son enregistré et l'Image est aussi vieille que le concept de l'image en mouvement, c'est-à-dire du Cinéma lui-même. Le 27 février 1888 , quelques temps après la visite du pionnier de la Photographie, Eadweard Muybridge, aux laboratoires de Thomas Edison, les deux hommes se rencontrèrent. Muybridge déclarera ainsi que lors de cette occasion, ils avaient déjà évoqué l'idée de synchronisation du son avec l'image, soit six ans avant la première projection commerciale d'un Film. Cependant, aucun accord entre les deux hommes ne fut signé. Une année plus tard, Edison développait, aux côtés de William Kennedy Laurie Dickson, le Kinétoscope, sans l'aide de Muybridge. Ce kinétoscope était essentiellement un dispositif de projection d'exposition, il ne permettait la vision d'un Court métrage qu'à une seule personne à la fois. Edison accompagnera son système d'un phonographe cylindrique quelques temps plus tard sous le nom de kinétophone en 1895, mais le succès ne fut pas long face au succès de la projection en salle. En 1899, un système de projection de films parlants, connu sous le nom de cinémacrophonographe, basé sur le travail de l'inventeur suisse François Dussaud, fut exposé à Paris ; de la même manière que le kinétophone, le système ne permettait qu'une projection individuelle. Plus tard, un système à base d'un Cylindre, le Photo-Cinéma-Théâtre, fut développé par Clément-Maurice Gratioulet et Henri Lioret de France, il a permis la présentation de courts métrages sur le Théâtre ou l'opéra durant l'exposition universelle de 1900. C'est lors de cette exposition que la première présentation publique présentant des films alliant images et son eu lieu.
Néanmoins, persistent trois problèmes, le cinéma sonore n'avait pas encore eu l'impact prévu. Le premier problème rencontré était la synchronisation : l'image et le son étaient enregistrés et projetés par des dispositifs différents, il était donc difficile de les faire démarrer ensemble, et de maintenir la synchronisation. Le second problème était le volume de lecture : tandis que les projecteurs permettent la diffusion de film dans de grands espaces, les techniques liées au son ne permettaient pas encore une amplification suffisante des sons. Et, le dernier problème rencontré était la fidélité de l'enregistrement. Les systèmes de l'époque produisaient un son de basse qualité à moins que les interprètes ne soit placés directement devant le dispositif d'enregistrement.
Très vite, des inventeurs essayèrent de faire face au problème de la synchronisation, pourtant fondamentale lors de la projection. Un nombre de plus en plus important de films dépendaient du Gramophone - où le son était enregistré sur un disque ; d'ailleurs, la plupart des enregistrements étaient surnommés « disques berlinois », non par une relation géographique mais à cause de la nationalité de son inventeur, Émile Berliner. Léon Gaumont a présenté un système impliquant une synchronisation mécanique entre la pellicule et le son à l'exposition universelle de Paris. En 1902, après avoir dépose un brevet, Gaumont a présenté son chronophone, qui possédait une connection électrique, à la French Photographic Society. Quatre ans plus tard, il introduit l'Elgéphone, un système d'amplification du son basé sur l'Auxetophone, développé par les inventeurs britanniques, Horace Short et Charles Parsons.
Des innovations cruciales
Le triomphe des films parlants
La transition : Europe
La transition : Asie
Conséquences
Sur les technologies
Sur le travail
Sur le commerce
Sur la qualité esthétique
Sur la forme
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Martin Barnier, En route vers le parlant - Histoire d'une évolution technologique, économique et esthétique du cinéma (1926-1934), éditions du Céfal, Liège, 2002. (ISBN 2-87130-133-6)
- Georges Sadoul, Histoire mondiale du cinéma, éd. 1972, (chap XIII, avènement du parlant)
Liens externes
Notes et références
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