Pour les articles homonymes, voir Client (économie) (homonymie).
Un client,
au sens économique, est l'acheteur d'un bien ou service, de façon occasionnelle ou habituelle, à un
Fournisseur (voir
Commerce.
Le client est à distinguer du Consommateur, d'une part parce que le consommateur n'est pas forcément l'acheteur, d'autre part parce que l'acheteur d'un équipement, service ou bien professionnel ne fait pas un acte direct de consommation. Il y a lieu également de distinguer le terme client des termes utilisateurs ou usagers (terme utilisés plutôt dans les services publics, où les utilisateurs n'ont pas le choix du fournisseur). Une autre expression définit également la clientèle : le chaland, un terme qui a vieilli et est de moins en moins utilisé mais qui reste présent dans des vocables comme zone de chalandise ou achalandage.
Dans le secteur bancaire, le client (titulaire d'un Compte ou emprunteur d'un Crédit) est également désigné comme contrepartie (notamment dans le domaine de la Gestion du risque de contrepartie. Dans une Entreprise ou une Organisation, un client est celui qui reçoit des produits ou des services. Il y a deux sortes de clients : les clients externes i.e. ceux qui achètent des produits et des services d’une entreprise; et les clients internes i.e. ceux qui reçoivent des produits et des services d’un autre département dans une entreprise.
Importance économique
La notion de client est essentielle dans une économie de marché (à condition que les cartels, monopoles et oligopoles y soient sévèrement combattus), où les clients potentiels (appelés aussi
prospects) ont le libre choix de leurs fournisseurs. La survie d'une entreprise dépend alors de la satisfaction de ses clients et de sa capacité à traiter leurs
réclamations. Les méthodes pour identifier, satisfaire, attirer et conserver les clients relèvent du
Marketing.
Clientèle
la clientèle est l'élément essentiel d'un
Fonds de commerce. D'une manière générale, la clientèle est la valeur que représentent les relations entre le fonds et les personnes qui demandent à l'exploitant des biens et des services. Certains auteurs détachent la clientèle, attirée par une certaine estime à l'égard du commerçant, de l'
Achalandage. La loi française du 17 mars 1909 a pu sembler les distinguer mais les auteurs s'accordent à dire que les deux termes sont utilisés à titre de synonyme. La jurisprudence n'attache aucune importance à la distinction (Com. 27 février 1973). Si la clientèle n'existe que dans la mesure où d'autres éléments permettent sa constitution (local, marque, etc.), il n'en demeure pas moins qu'elle est l'élément essentiel du fonds; la cession de tous les autres éléments du fonds ne peut pas valoir vente de fonds de commerce ; en revanche, la cession d'une clientèle seule reviendra à céder le fonds.
Bibliographie
La dynamique du client, Richard Whiteley et
Gérard Mulliez, Maxima, Paris, 1994 (1ère éd.)