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La mère de Coco Chanel meurt à 33 ans à peine, épuisée par des grossesses successives et par le travail qu'elle effectuait sur les marchés dans le froid. La jeune fille n'a alors que 12 ans. Son père l'abandonne pour aller faire fortune en Amérique. La jeune fille se retrouve seule avec ses deux soeurs, Julia, 13 ans, et Antoinette, 8 ans, dans un orphelinat à Aubazine. Ses deux frères sont, quant à eux, placés à l'âge de 10 et 6 ans dans une ferme comme garçon à tout faire.
À l'âge de 18 ans, Gabrielle est confiée aux dames chanoinesses de Moulins, qui lui apprennent le pointilleux métier de couseuse. Elle y retrouve sa tante Adrienne. Elles ont le même âge et surtout la même ambition : s'en sortir. En 1903, habile à manier le fil et l'aiguille, la voici bientôt placée en qualité de couseuse dans une maison spécialisée en trousseaux et layette.
Admirée par une horde de jeunes garçons fortunés ou titrés, sa jolie silhouette séduit Étienne Balsan, un homme du monde, riche gentleman qui vient de rendre ses galons d'officier pour se consacrer à l'élevage de chevaux et aux courses. Il lui fait découvrir la vie de son château, à Royallieu près de Compiègne. Pendant près d'un an, elle apprend les arcanes de la haute société. Mais l’idylle ne dure que quelques mois, elle se rend compte qu’elle ne l’aime pas, elle s'ennuie et pleure. Elle a 25 ans et nulle part où se réfugier. Alors elle s'échappe en jodhpurs, et va galoper dans la forêt de Compiègne en essayant de défier son avenir.
Heureusement, les fréquentations de Balsan lui firent rencontrer son premier amour, l'anglais Arthur Capel (surnommé « Boy »). On le dit fils naturel du banquier Pereire, homme de cheval (il a une écurie de Polo) et d'affaires, il a fait sa fortune dans les frets charbonniers. Un amour « irrégulier » (Il en épousera une autre, mais restera son amant) et sincère, qui va durer 10 ans, jusqu'à son décès accidentel.
En 1909, sur les conseils de Boy Capel, son artisanat débute Boulevard Malesherbes, dans la garçonnière parisienne de son protecteur Étienne Balsan. Les chapeaux qu'elle propose à ses clientes ne sont que des déclinaisons de ceux qu'elle fabrique pour elle-même et qui, au château de Royallieu (près de Compiègne), ont séduit ses amies, des demi-mondaines qui fréquentent le lieu. Balsan ne croit pas à un succès commercial.
N'ayant pas de formation technique, ni d'outils de fabrication, Gabrielle achète ses formes de chapeaux dans les grands magasins et les garnit avant de les revendre. La nouveauté et l'élégance de son style font que, bientôt, elle doit faire appel à sa tante Adrienne qui a le même âge qu'elle et à sa soeur Antoinette pour la seconder. Ses créations de chapeaux, débarassées des grandes plumes d'autruches ou autres froufrous volumineux, étaient appréciées pour leur exquise simplicité ou une sophistication retenue.
Devenue la compagne de Boy Capel, elle développe ses activités avec l’aide de ce dernier. En 1910, son amant britannique lui prête les fonds nécessaires à l'achat d'une patente et à l'ouverture d'un salon de modiste au 21 rue Cambon à Paris, sous le nom de "CHANEL MODES". A l’été 1913 alors qu’ils séjournent à Deauville, Boy loue une boutique entre le Casino et l’hôtel Normandy. Comme à Paris, Coco est modiste mais l’enseigne a changé avec son nom complet : GABRIELLE CHANEL. La boutique ne désemplit pas. En 1915 à Biarritz, elle ouvre sa 3e boutique et première vraie maison de couture. Suivant sa seule inspiration, elle raccourcit les jupes, supprime la taille en un mot libère le corps de la femme en modernisant l’habillement féminin. Ces boutiques bénéficieront de la clientèle de toute la société élégante qui s’était repliée pendant la guerre dans ces deux stations balnéaires.
En 1916, elle utilise la belle et élégante Adrienne comme mannequin à Deauville, qui est alors un lieu de villégiature à la mode. Elle y promène aussi sa propre silhouette androgyne, en testant ses nouvelles tenues contrastant avec leur extrême simplicité et leur confort sous les yeux d' aristocrates européennes encore très couverte d'apparat et maintenue dans des corsets rigides. La pénurie de tissus due à la Première Guerre mondiale, ainsi que la pénurie relative de main-d'oeuvre domestique ont créé de nouveaux besoins pour les femmes. Chanel, femme libre et active, perçoit ces besoins. Elle achète à Rodier des pièces entières d'un Jersey utilisé à l'époque uniquement pour les sous-vêtements masculins.
En 1918, immédiatement après la guerre, elle commence à édifier peu à peu l’une des maisons de couture les plus importantes de l’époque, elle emploie plus de 300 ouvrières, et rembourse enfin Boy Capel refusant à jamais le statut de femme entretenue. La guerre terminée, Boy doit prendre femme, selon les codes de l'aristocratie anglaise. Coco en éprouve une insupportable humiliation. Mais, comme sa mère, accepte le pire au nom de l'amour. Elle aimera Boy, jusqu'au bout de la vie : jusqu'à cette nuit du 22 décembre 1919 où, réveillée à 4 heures par un messager, on lui apprend qu'il s'est tué la veille sur la route. "En perdant Capel, je perdais tout." avouera-t-elle 50 ans plus tard.
Afin de ne pas sombrer dans le chagrin, elle se raccroche à son travail comme une forcenée. Cette attitude sera payante, car le succès de ses modèles va grandissant et l'incite à développer encore sa maison.
Elle est l'une des premières à lancer la mode des cheveux courts, elle s’oppose résolument à la sophistication prônée par Paul Poiret (qui accusait Chanel de transformer les femmes en « petits télégraphistes sous-alimentés »). Elle privilégie une simplicité soigneusement étudiée, des tenues pratiques, comme le pyjama, à porter sur la plage comme en soirée ; les premiers pantalons, la jupe plissée courte, le tailleur orné de poches. Une mode qui s'inspire du sportswear en lieux balnéaires (golf, tennis, plage, yachting). Elle propose des cardigans en maille jersey sur des jupes courtes, le tout surmonté d'un chapeau-cloche. Les robes de cocktail taille basse s'arrêtant au-dessus du genou, que l'on peut associer aux danses charleston populaires entre 1925 et 1935.
En 1926, la célèbre Petite robe noire (couleur jusqu’alors exclusivement réservée au deuil), fourreau droit sans col à manches 3/4, tube noir en crêpe de Chine, correspondent parfaitement à la mode « garçonne » effaçant les formes du corps féminin. Maintes fois copiée, cette « Ford signée Chanel » faisant référence à la populaire voiture américaine, ainsi que devait la qualifier le magazine Vogue, ne tardera pas à devenir un classique de la garde-robe féminine des année 20 et 30.
Récusant le qualificatif de « genre pauvre » souvent accolé à ses créations, Chanel entend distinguer la véritable sobriété du dépouillement : si la toilette féminine doit être simple, celle-ci, en revanche, doit être agrémentée d’accessoires. Chanel recourt, par exemple, à de faux bijoux mêlant pierres semi-précieuses, strass et fausses perles, ainsi qu’à des bracelets ornés d’un motif « croix de Malte », ou encore à des broches d’inspiration byzantine ou à motifs d’animaux, de fleurs ou de coquillages — à la création desquels ont présidé Étienne de Beaumont, Paul Iribe et surtout, entre 1929 et 1937, Fulco di Verdura, qui a su conférer aux bijoux de Chanel leur identité propre.
La proximité de Chanel avec les artistes a toujours été à l'honneur, en 1924 elle réalise les costumes du Train Bleu (opérette écrite par Cocteau, mise en musique par Darius Milhaud), et jouée par les ballets russes de Serge Diaghilev, musique). Personnalité du Tout-Paris, amie de Cocteau et de pour lequel elle créera des costumes de scène : Oedipe-roi (1937) et Antigone (1943). elle signa des chèques qui évitèrent à Serge Diaghilev quelques précipices. Elle paya même ses funérailles à San Michele de Venise. Elle réalise également des costumes pour le cinéma, notamment, en 1939, pour la Règle du jeu de Jean Renoir .
On lui prête une liaison amoureuse avec le poète Pierre Reverdy, à la fin des Années 1930 (selon Misia Sert)
Chanel saura s’adapter aux mutations des années 30, au cours desquelles elle affrontera à la fois les revendications syndicales de ses ouvrières et l’étoile montante de la Haute couture parisienne qu'était Elsa Schiaparelli. Privilégiant alors une silhouette plus épurée, Chanel présente notamment des robes du soir légères et transparentes en mousseline de soie, en tulle ou en laize de dentelle, le plus souvent dans des couleurs faussement neutres (blanc, noir ou beige), parfois brodées de perles ou de strass. Comportant une combinaison cousue à l’intérieur, la coupe très simple de ces robes permet à la femme du monde de s’habiller sans l’assistance d’une domestique. Un peu plus tard, elle crée les premières robes à balconnet, puis, en 1937, le style « gitane ».
Féminine, Mademoiselle ne se déplaçait jamais sans ses perles et avait un goût très prononcé pour les bijoux. Dès 1924, elle ouvre donc son atelier de bijoux fantaisie. Comme à son habitude, la créatrice sait s'entourer : Etienne de Beaumont puis le duc Fulco de Verdura contribuent au développement des bijoux de la maison. Mais, c'est en 1932 que Gabrielle Chanel défraye à nouveau la chronique. A la demande de la Guilde internationale du Diamant, Coco crée "Bijoux de Diamants" sa première collection de Haute Joaillerie. A l'honneur, les diamants sont montés sur platine, une extravagance que seule Coco peut se permettre après le Krach de 1929.
En 1939, elle était alors à la tête d'une entreprise de 4000 ouvrières qui fournissaient 28'000 commandes par an.
Le tailleur de tweed, dont la veste à quatre poches -d'inspiration militaire- est décorée de boutons-bijoux et ornée d’une ganse de couleur contrastée, complété par une blouse de soie réalisée dans le même tissu que la doublure, des chaussures bicolores et un sac matelassé à chaîne dorée, façonnent la nouvelle silhouette Chanel qui deviendra un classique.
Son style est copié partout dans le monde. Elle habille les actrices du moment, notamment Romy Schneider ou Jeanne Moreau dans les Amants (1958) de Louis Malle, et Delphine Seyrig dans l’Année dernière à Marienbad (1961) d’Alain Resnais. Jackie Kennedy portait une tailleur Chanel rose lors de l'assassinat de son mari John F. Kennedy.
À partir de 1954, la création de bijoux est confiée à Robert Gossens. Parallèlement, de nouveaux parfums sont créés sous l’impulsion d’Henri Robert, nouveau « nez » de la maison, qui lance Pour Monsieur (1955), N° 19 (1970) et Cristalle (1974)
Mais Chanel est encore plusieurs fois confrontée à l’Histoire. Après les deux guerres mondiales, c'est la minijupe popularisée autour de 1965 par Mary Quant et Courrèges qui a fait l'effet d'une bombe et la met en colère. Rien n'y fera, "Mademoiselle" ne relèvera pas la jupe au-dessus du genou, car elle pense que les genoux sont laids. Elle continue donc de varier son classique tailleur avec des jupes sous le genou, faisant fi de la mode des midinettes de l'époque, qui importaient des apparences anglaises et américaines, véhiculées par la musique pop. Les défilés de haute-couture ont toujours eu lieu dans les salons du 1er étage du 31 rue Cambon dans un silence religieux, Coco, comme à son habitude, est assise sur les marches de l'escalier qui mène à l'étage supérieur, elle observe les réactions de ses clientes par le biais de miroirs qui tapissent les parois de l'escalier.
Sèche et acariâtre, Coco Chanel est très seule, elle est accompagnée dans ses dernières années par sa confidente de longue date Lilou Marquand...... Il y a un grand écart entre sa gloire professionnelle et ses blessures intimes jamais cicatrisées. Femme de fer, qui n’a jamais montré son désespoir et qui jusqu’en janvier 1971, travaillait, travaillait et travaillait encore…
Le 10 janvier 1971, à l'âge de 87 ans, elle meurt dans sa suite de l'Hôtel Ritz à Paris, laissant un héritage considérable à la mode. Elle est enterrée au Cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne, Suisse.
Ses intimes la surnommaient « Mademoiselle »
De 1955 jusqu'à sa mort, elle se rendait à son travail presque quotidiennement vêtue d'un imperméable attaché à la taille qu'elle nommait "caoutchouc".
Chanel a dit " Dans une réception, si l'on dit à une femme : quelle belle robe ! c'est que sa robe est ratée. Mais si l'on dit : quelle belle femme ! c'est que sa robe est réussie."
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