Le
Comtat Venaissin ou
Comtat (en
Occitan Provençal :
lo Comtat Venaicin / la Comtat selon la norme classique ou
lou Coumtat Venessin / la Coumtat selon la
Norme mistralienne) est une partie du département de Vaucluse, entre
Rhône,
Mont Ventoux et
Durance, comprenant les villes de
Cavaillon,
Carpentras,
Vaison-la-Romaine.
Origine du Comtat Venaissin et de sa dénomination
Les thèses en présence
Il y a deux thèses en présence :
- Celle de Bouche, Papon et A. Brun, popularisée par A. Thierry dans son «Histoire des Gaulois » qui font dériver le Comtat Venaissin d’un Comté de Venasque (Comitatus Vendacensis). - Celle du jésuite Valladier, de Joannes Jansonnius et de Jules Courtet qui indiquent que le COMITATUS VENICINUS (Comtat Venaissin) est issu de COMITATUS AVENICINUS (Comtat d’Avignon). Déjà en 1601, André Valladier notait dans son «Labyrinthe Royal » : «Nous trouvons encore en quelques-uns des anciens qu’Avignon se nommait AVENNICUS et en d’autres AVENNICA à tout bout de champ, d’où est venu le nom de COMITATUS AVENNICINUS, et puis par une lettre tronquée VENICINUS, en français le COMTAT VENAISSIN que les indoctes notaires et greffiers depuis ont corrompu de cent façons ».. Toujours au XVIIe siècle, dans son «Theatrum », le graveur Joannes Jansonnius sur la page ayant trait à Avignon notait «Le Comtat d’Avignon ou de Venisse ou Venaissin ». Quant à Jules Courtet, par deux fois, en 1849 et en 1876, il justifia sa théorie en rappelant l’histoire d’Avignon et de son comté. Entre 1125 et 1195, cette cité devint une commune libre indivise entre les comtes de Provence et de Forcalquier. La croisade contre les Albigeois et le Traité de Meaux (mars / avril 1229) accéléra le processus de séparation entre Avignon et son ancien comté. Raymond VII comte de Toulouse et marquis de Provence, dut le céder, après sa mort en 1249, à son gendre Alphonse,comte de Poitiers et de Toulouse, frère de Louis IX.
Puis Alphonse de Poitiers le laissa à son neveu Philippe III le Hardi qui ne le rendit au pape qu’en 1274. Le roi de France se réserva Avignon qu’il céda à Charles II d’Anjou, devenu comte de Provence, en 1290.
Les arguments des deux camps
Charles Rostaing, l’éminent toponymiste, dans son «Essai sur la toponymie de la Provence » fait état des deux thèses en présence. À l’appui des partisans de Venaissin issu de Venasque, il cite deux actes du Cartulaire de Saint-Victor de Marseille. La première charte (C. 274), datée de
1030, note in
Comitatu Vendaxino, quant à la seconde (C. 1081), datée de
1067, elle signale un
Commitatu Vennecensi ». Mettant la charte 274 en parallèle avec le «
Testament d’Abbon » daté de
730, qui cite
in pago Vendascino, il suggère le glissement de
sc en
x. Mais aucun comté de Venasque n’ayant existé on peut penser à une erreur de scribe. Jules Courtet, quant à lui, cite deux chartes plus anciennes rédigées sous le règne de
Louis l’Aveugle, roi de Provence. Dans la première, datée de
898, ce roi fait don de
Bédarrides «mansum in comitatu Vancensi » au prêtre Rigmond d’Avignon. Puis le
16 mai 904, alors qu’il se trouve à
Vienne et qu’il est devenu empereur, Louis l’Aveugle donne à Remigius, évêque d’Avignon «ad sedem Avinionensam ecclesiam in onore Sancti Stefani sacratum », tout le territoire compris entre la Sorgue et le Rhône dont une villa à Bédarrides «in comitatu Aveniocensi ».
La référence à Amédée Thierry et à son Histoire des Gaulois
Dans son tome II, l’historien signale que Domitius battit les Gaulois à Vindalium et explique en note : «
Vindalium, c’est la ville de Venasque, autrefois capitale du Comtat Venaissin, auquel elle donna son nom ».
Il est exact qu’en -120 / -121, une expédition, dirigée par Cneius Domitius Ænobarbus et Quintus Fabius Maximus, paracheva la conquête de la future Provincia. Les Allobroges et les Voconces se heurtèrent aux légions romaines de Ænobarbus à Vindalium mais ce site se trouve au Mourre du Sève, entre Sorgues et Vedène.
Nous laissons Jules Courtet rectifier la seconde erreur de cette courte note à propos de Venasque, capitale du Comtat Venaissin. «Il est vraiment fâcheux qu’un grave et docte historien comme M. Amédée Thierry ait, dans son HISTOIRE DES GAULOIS légèrement admis une pareille assertion qui pourrait induire en erreur les personnes accoutumées à croire la parole du maître ».
Ce fut le cas puisque les auteurs plus modernes, comme des moutons de Panurge, ont reproduit et continuent à reproduire ces indications erronées.
Histoire
Le Comtat Venaissin sous les papes d'Avignon
Le pape
Clément V établit sa curie à
Carpentras en 1316. La ville devint la capitale du Comtat quand le recteur Arnaud de Trian, neveu de
Jean XXII, s'y installa en
1320. Trois ans plus tard, la plaine du Comtat Venaissin était devenu le grenier à blé de la papauté d'Avignon.
Contrairement à une idée reçue les papes ne firent pas couvrir le Comtat de vignobles. Seules les terrasses furent consacrées exclusivement à la culture de la vigne.
La reine Jeanne de Naples ayant vendu Avignon à Clément VI en 1348, les deux possessions pontificales (de Carpentras et d'Avignon) formèrent alors chacun un État distinct, frappant monnaie et battant pavillon.
Ses habitants étaient généralement exempts de taxes. Mais les Capitaines des Armes du Comtat que furent Juan Fernandez de Heredia et Raymond de Turenne pouvaient, en fonction des nécessités lever des impositions ou des aides.
Les papes étaient restés à Avignon de 1309 à 1404 mais seulement jusqu'en 1377 si on n'accepte que ceux reconnu officiellement par Rome.
Article détaillé : .
Les papes et les juifs du Comtat
On considère généralement que la tolérance des papes permit aux
Juifs comtadins d'y vivre sans être inquiétés, et à de nombreux juifs de France d’échapper aux persécutions dont ils étaient victimes, à condition toutefois qu'ils acceptassent de vivre dans une des quatre
carrières comtadines. Ce sont les
Arba Kehilot, les quatre saintes communautés d’
Avignon, de
Carpentras, de
Cavaillon et de l’
Isle-sur-la-Sorgue.
Mais l'on se doit de signaler qu'en 1322, Jean XXII expulsa les juifs d’Avignon et du Comtat qui se réfugièrent en Dauphiné et en Savoie. Pour parfaire l’expulsion, le pape jugea utile et nécessaire de faire jeter à bas les synagogues de Bédarrides, Bollène, Carpentras, le Thor, Malaucène, Monteux et Pernes. Le même pape, en 1326, lors du concile d’Avignon fit imposer aux juifs que, dès l’âge de 14 ans, les garçons fussent contraints de porter la rouelle jaune et les filles, dès 12 ans, de s’affubler d’un voile distinctif (cornalia ou cornu).
Par contre, il faut rappeler que la plus ancienne Synagogue de France en service remonte pour ses plus anciens murs au XIVe siècle et se trouve à Carpentras. Elle fut construite dès 1361 avec l'accord de l’évêque Jean Roger de Beaufort, dit Flandrini, neveu de Clément VI et frère de Grégoire XI. Six ans plus tard, le même évêque octroyait aux juifs carpentrassiens le droit d'avoir leur cimetière.
Article détaillé : .
Les rois de France et les enclaves pontificales
Les rois de France, tout au cours des siècles, firent pression sur l'économie des États pontificaux. Leur méthode ne varia guère au cours de leurs différents règnes avec la mise en place de droits de douane exhorbitants.
En cas de crise aiguë entre Paris et Rome, l'entrée du blé français était bloquée. Résultat : les populations d'Avignon et du Comtat étaient aussitôt menacée de disette.
Certains tentèrent à plusieurs reprises d'annexer l'État pontifical : il fut notamment occupé en 1663, 1668 et de 1768 à 1774 à l'occasion de différends entre des rois de France et plusieurs papes (notamment lors de l'affaire de la régale),
À ce niveau le conflit entre Louis XIV et Innocent XI fut exemplaire. En plus du Droit de régale que le roi voulait imposer au pape s'était greffée l'affaire des jésuites chassées de France et qui trouvaient trop facilement asile à Avignon. Ce fut le prétexte trouvé pour faire entrer les troupes royales en Avignon et dans le Comtat. L'occupation dura jusqu'en 1774 année où furent à la fois réglés par une bulle le sort des jésuites dont l'ordre fut supprimé et la question des évêchés français et de leurs bénéfices.
Avignon et le Comtat retournèrent dans le giron pontifical au grand dam des négociants d'Avignon et des villes du Comtat qui virent réapparaître les droits de douanes et leur négoce à nouveau étranglé.
Le rattachement du Comtat Venaissin à la France
La disette de 1789 dans le Comtat
Articles détaillés : .La disette dans le Comtat existait à l'état endémique.Un déficit de récolte suffit pour mettre le feu aux poudres. Au cours du mois de mars, les greniers d'Avignon furent pillés et à Carpentras le blé fut vendu à un cours forcé imposé par les acheteurs ce qui évita les émeutes.
La prise de la Bastille, le 14 juillet à Paris provoqua, dans la seconde partie du mois la Grande Peur dans toutes les provinces françaises. Le Comtat n'y échappa point et des milices bourgeoises furent créées.
Le 7 août, à Avignon, le vice-légat Philippe Casoni, fit savoir qu'il acceptait de recevoir des cahiers de doléances. Deux jours plus tard une émeute éclata, à Carpentras, contre les impôts, le recteur Christiforo Pieracchi promit immédiatement l'allègement des taxes. Au même moment, les villageois du Barroux, contraignaient leur seigneur à arborer la cocarde tricolore. Le 26 août, à Mazan, et les habitants dénonçaient les abus de l'administration pontificale.
Tandis que de nouveaux troubles éclataient à nouveau à Avignon au début du mois de septembre, le 14 de ce mois, à Vaison-la-Romaine, quatre cents paysans en armes s'emparaient des portes de la cité. Face à la flambée de la colère, à Carpentras, lors de lAssemblée générale du Comtat, plusieurs délégués des villes et villages insistèrent pour que fussent convoqués les États Généraux.
Ce fut dans cette ambiance que l'on apprit que le 12 novembre, à Paris, que Bouche, l'un des députés de la Provence, était monté à la tribune de l'Assemblée Nationale pour déposer une motion demandant la restitution d'Avignon et du Comtat Venaissin à la France. Si cette proposition souleva l'enthousiasme des Avignonnais, elle fut fort mal reçu par les notables du Comtat. L'un d'eux, le baron de Sainte-Croix, seigneur de Mormoiron et fervent papiste, le 25 novembre, intervint à lAssemblée générale en s'opposant vivement au rattachement. Il eut le soutien d'une majorité de délégués.
Carpentras et Avignon s'opposent sur le rattachement
Article détaillé : .À Avignon, le 3 février 1790, ce furent plusieurs milliers de personnes qui envahirent le palais des papes où résidaient le vice-légat. Leur mobilisation contraignit Philippe Casoni à libérer Molin et l'avocat Peyre qu'il avait fait emprisonner.
La convocation des États Généraux du Comtat restant à l'ordre du jour, un accord intervint avec le recteur, le 25 mars, en vue des élections des délégués. À Avignon, dans le même temps, se déroulaient les premières élections municipales. En dépit de nombreuses abstentions, elles virent la victoire des patriotes.
Tandis qu'à Vaison durant tout le mois d'avril des affrontements violents opposèrent papistes et partisans d'Avignon, ce fut le 12 de ce même mois que se déroulèrent les élections pour les États Généraux. Ceux-ci tinrent leur première réunion à Carpentras le 24 mai.
Trois jours plus tard, les délégués décidèrent que désormais les États seraient lAssemblée représentative du Comtat Venaissin. Ils venaient de mettre un terme à quatre siècles de jurisprudence pontificale.
Mais comme l'a souligné René Moulinas «En dépit du parallélisme apparent de leurs démarches, la municipalité d'Avignon et les États du Comtat restaient animés d'un esprit très différent dû en particulier au recrutement social de leurs principales vedettes. À Avignon, les meneurs étaient des roturiers, des négociants, des hommes de loi ou des maîtres artisans et des boutiquiers très proches du peuple. En revanche, à Carpentras, les rôles de ténors étaient tenus par des membres de l'aristocratie ».
Les troubles entre juin et décembre 1790
La situation à Avignon se radicalisa rapidement. Le 10 juin, les patriotes accusèrent les aristocrates de comploter contre la municipalité. Le lendemain, trois d'entre eux, convaincus de trahison furent pendus. Le 12, après un vote de la municipalité, le vice-légat fut informé officiellement de la demande du rattachement d'Avignon à la France. Philippe Casoni se réfugia aussitôt à Carpentras où il allait cumuler les charges de vice-légat et de recteur du Comtat.
Mais à Paris l'Assemblée Nationale, mise devant le fait accompli, réserva sa réponse à la demande de rattachement pour ne pas froisser le pape et rompre ses relations avec le Vatican.
Le mois de juillet fut consacré aux élections municipales dans toutes les communes comtadines. L'antagonisme entre Avignon et Carpentras marqua cette campagne électorale : à Malaucène, le 4 juillet, pour mettre un terme à l'émeute dont les meneurs étaient accusés d'être des émissaires d'Avignon, des milices voisines furent appelées en renfort ; le 11, des heurts éclatèrent au Thor entre pro-Avignonnais et papistes ; le 13, Cavaillon fut occupée par l'armée de lAssemblée représentative du Comtat.
Mais à la fin du mois chaque commune avait élu son maire qui, généralement, fut installé après la célébration d'un Te Deum à l'église paroissiale.
Alors que le 12 septembre, le Courrier d'Avignon avait publié un article indiquant que le pape déclarait la nation française schismatique si le roi donnait son aval à la Constitution civile du clergé, un mois plus tard, le 15 octobre, le conseil municipal d'Avignon confisquait l'argenterie des églises. L'arrêté municipal avait été pris pour la transformer en numéraire et servir à soulager les pauvres et à subvenir aux besoins de la ville.
Si le mois de novembre fut marqué par une inondation à Avignon, celui de décembre vit la mise en place de grandes manoeuvres. Le Carpentrassien Raphaël, un des notables de la capitale du Comtat, rejoignit Avignon, dès le 1er du mois. Au cours de la semaine qui suivit, La Villase, maire de Vaison, et son ami le notaire Anselme furent accueillis par le Club des Amis de la Constitution d'Avignon. Il n'était question que de provoquer dans le Comtat une réunion des citoyens favorables au rattachement à la France.
La guerre entre Avignon et Carpentras
Le 2 janvier 1791, alors qu'à la suite de l'intervention des Avignonnais contre Cavaillon, les communes comtadines arboraient les trois couleurs, l
Assemblée représentative du Comtat, de plus en plus disqualifiée, suspendait ses travaux. Le 14, les Carpentrassiens se soulévaient contre les papistes, tenaient une assemblée dans la cathédrale Saint-Siffrein et demandaient leur rattachement à la France. Ils furent soutenus par lArmée d'Avignon qui, dès le 20 janvier, vint mettre le siège devant la capitale du Comtat. Mais pluie et neige obligèrent à le lever.
Au cours du mois de février, le mouvement fit tache d'huile. Le 7, vingt-cinq communautés comtadines, réunies dans la cité des papes, demandèrent leur rattachement à la France. Le principe de former un département fut adopté, il devait avoir pour nom Vaucluse et son chef-lieu serait Avignon.
À Carpentras, en revanche, les habitants tentèrent d'établir un petit État indépendant, qui réaliserait chez lui les réformes de l'Assemblée Constituante française, mais sans accepter de le réunir à la France. En avril 1790, sans l'accord du pape, mais en reconnaissant son autorité, ils se réunirent en assemblée et réformèrent le gouvernement : le pape y était reconnu comme souverain constitutionnel. Avignon, française depuis peu, chercha alors à forcer Carpentras à entrer dans la République française. Carpentras résista à deux sièges successifs menés par les Avignonnais.
Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes
Le
18 août 1791, en l'église Saint-Laurent de
Bédarrides, fut décidé par les députés de chaque commune le rattachement du Comtat Venaissin à la France. Cet acte est considéré comme le premier exprimant le
droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
L'Assemblée nationale de France chargea alors trois commissaires, Verninac Saint-Maur, Lescène-des-Maisons et l'abbé Mulot, d'aller sur place, et, le 14 septembre 1791, un décret, rendu sur la proposition du député Camus, annexa à la France l'État pontifical du comtat Venaissin avec Avignon, sa capitale.
Le pape Pie VI, sous la menace d'invasion des autres États de l'Église par les armées françaises menées par le général Bonaparte, signe le Traité de Tolentino (violé par la France dès l'année suivante), le 19 février 1797. Aux termes du traité de Tolentino (qui ne fut respecté et donc valide qu'à peine un an) le pape Pie VI prend acte de l'annexion d'une partie de ses États sans cependant engager ses successeurs en quelque manière que ce soit sur la question de la souveraineté.
Géographie
Le pays de
Carpentras et du Comtat Venaissin est classé Pays d'Art et d'Histoire.
Le coeur du Comtat Venaissin est constitué d'une plaine appelée plaine de Carpentras qui est entourée des Dentelles de Montmirail, du Mont Ventoux, de la Gabelle, de la Nesque et des Monts du Vaucluse.
Le Comtat Venaissin est réputé pour la beauté de ses paysagesnon neutre] et a su garder un caractère spécifique, grâce à la faible industrialisation de la région.
Possédant une végétation fragile, sujette aux incendies pendant l'été, il est recommandé à tous la plus grande prudence et le plus grand soin.
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Notes et références
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Pour approfondir
Bibliographie
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- C. F. Achard, Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne, du Comté Venaissin, de la Principauté d’Orange, du Comté de Nice, etc. T. I et II, Aix-en-Provence, 1787-1788.
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- R. Moulinas, Les Juifs du Pape, Éd. Albin Michel, Coll. Présence du Judaïsme, Paris, 1992.
- M. Zerner, Le cadastre, le pouvoir et la terre : le Comtat Venaissin pontifical au début du XVe siècle, Collection de l’École française de Rome, 174, 1993.
- D. et C. Iancu, Les Juifs du Midi. Une histoire millénaire, Avignon, 1995.
Voir aussi
Articles connexes
Liens internes
- Liste des recteurs du Comtat Venaissin
- Histoire des Juifs en France
Liens externes