Dominique Bagouet est un
danseur et
chorégraphe français né le
9 juillet 1951 à
Angoulême. Il décède du sida le
9 décembre 1992 à
Montpellier.
Il entame une formation en danse classique à Cannes, dans l’école de Rosella Hightower, et obtient ses premiers engagements au Ballet du Grand Théâtre de Genève dirigé par Alfonso Cata, où il danse le répertoire de Balanchine. Après une période où il est interprète chez Félix Blaska, puis chez Maurice Béjart à Bruxelles, il découvre l'enseignement de Carolyn Carlson à l'Opéra de Paris, de celui de Peter Goss, et fait partie de Chandra, le groupe d'anciens danseurs de Mudra.
En 1974, il part aux États-Unis, où il travaille entre autres avec Lar Lubovitch et Merce Cunningham.
De retour en France en 1976 et présente sa première chorégraphie, Chansons de nuit, au Concours de Bagnolet, pour laquelle il obtient le premier prix. Il fonde la Compagnie Dominique bagouet, et s'établit à Montpellier, où il devient directeur, dès 1980, de l'un des premiers Centres chorégraphiques régionaux (puis Centre chorégraphique national de Montpellier en 1984).
Dès lors les créations s'enchaînent. En 1981, il crée le premier Festival International Montpellier Danse. Il fera appel à de nombreux collaborateurs pour l'accompagner dans ses créations chorégraphiques, se souciera de l'enseignement et de la formation du danseur, élaborera le projet d'aménagement du bâtiment des Ursulines pour le développement du Centre chorégraphique.
Avec Dominique Bagouet, on est au coeur du renouveau de la danse d'auteur des Années 1980, mouvement également appelé nouvelle danse française. L'association Les Carnets Bagouet, créée après sa disparition en 1992 par les membres de sa compagnie (notamment Olivia Grandville), préserve et diffuse son oeuvre sous diverses formes.
Dominique Bagouet meurt prématurément alors qu’il était sur le point de commencer les répétitions de la chorégraphie personnelle Noces d'or, en l'honneur des 50 ans de mariage de ses parents, en évoquant ses souvenirs de son enfance heureuse. Cette création est reléguée au stade de projet. Treize ans plus tard Marie-Hélène Rebois fait revivre dans un reportage un portrait de l'artiste et ce qu'aurait été l'oeuvre ultime du chorégraphe.
Principales chorégraphies
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