Un
Bus informatique fonctionnant en
double data rate (rythme de données double) transfère les données à la fois sur le flanc montant et sur le flanc descendant des impulsions d'horloge, ce qui a pour effet de doubler le débit du bus en évitant les problèmes de synchronisation (timing skew).
La technique de DDR est utilisée pour différents types de bus tels que :
Pour certaines applications, même le DDR s'est révélé insuffisant et on est passé au quadruple data rate (ou quad pumping). Le Pentium 4 d'Intel, par exemple, utilise cette technique pour arriver à 800 MT/s ( 200 MHz × 4), 1 066 MT/s ( 266 MHz × 4), ou plus récemment 1 333 MT/s ( 333 Mhz × 4). De la même façon, le bus des puces Socket 754 et Socket 939 d'AMD utilise respectivement le "double-pumped" et le dual "double-pumped" (Dual Channel).
Une alternative au doublage ou au quadruplage est de faire en sorte que les connexions s'auto-synchronisent (self-clocking). Cette option a été choisie par les fabricants InfiniBand et PCI Express.
Il est souvent difficile de connaître la réelle vitesse d'un matériel DDR. Certains évoquent la vitesse de la fréquence d'horloge et d'autres se réfèrent au nombre de transfert par seconde.
Il est moins ambigu de parler de la bande passante brute d'un bus car cela prend aussi en compte la largeur du bus : ainsi, une mémoire DDR SDRAM fonctionnant à une fréquence d'horloge de 100 MHz avec une vitesse de transfert équivalente à une SDR SDRAM fonctionnant à 200 MHz est appelée DDR-200 et PC-1600, si on se réfère à la bande passante (voir DDR SDRAM). Toutefois, cela ne prend pas en compte le protocole de gestion du bus et le temps de latence, éléments qui peuvent pourtant réduire la bande passante effective à une fraction de la bande passante brute.