Les
ferrofluides sont des suspensions de
particules ferromagnétiques d'une taille de l'ordre de
10 nm dans un liquide, en général un solvant ou de l'eau. Ces liquides réagissent à un champ
magnétique extérieur et se hérissent de pointes dont la topologie varie selon les paramètres du champ. L'aspect rigide des pointes est en fait une illusion puisqu'elles se déforment si on les touche : la force exercée par le doigt l'emporte sur la cohésion du fluide.
Les ferrofluides sont composés de nanoparticules de Magnétite ou d'Hématite, et comprennent souvent des ions Fer II (Fe2+) ou Fer III (Fe3+).
Les particules ferromagnétiques sont recouvertes d'une fine pellicule qui prévient leur agglomération (engendrée par les forces magnétiques et la force de van der Waals). Contrairement à ce que leur nom suggère, les ferrofluides ne présentent pas de Ferromagnétisme puisqu'ils ne conservent pas la magnétisation en l'absence d'une force externe. On parle alors de Paramagnétisme et parfois de Superparamagnétisme en raison de leur très grande réactivité face aux forces externes.
À ce jour, même si cela ne va pas à l'encontre des modèles théoriques, aucun fluide réellement ferromagnétique n'a été observé.