Fismes est une
commune française, située dans le département de la
Marne et la
région Champagne-Ardenne.
Histoire
Antiquité
Fismes, sur la rive droite de la Vesle, est une antique cité gauloise, "Ad Fines Suessionium" ou "Ad Fines Remorum", qui tire son nom des tribus gauloises Suessiones et Rèmes ("Ad Fines Suessionium" signifie
Fin du Territoire des Suessiones, et "Ad Fines Remorum"
Fin du Territoire des Rèmes). Elle se trouvait en effet placée à la limite des deux tribus.
Durant les périodes barbares, Fismes est plusieurs fois détruite, par les Normands, puis par les Hongrois, si bien que la ville rejoint les hauteurs de la rive gauche.
Moyen Âge
En
1226, Thibault IV le chansonnier récompense Fismes, après une guerre qu'il menait, en lui offrant le statut de ville libre. Ainsi apparait le sceau, emblème dès lors de la ville, et une charte qui place la ville sous l'égide d’un maire et de deux échevins, et Fismes échappe à toute tutelle. Libérée d'un tel joug, elle développe son artisanat, son commerce, ses foires et ses marchés, construit son église en pierre ainsi qu'un château (édifié à la place de la Poste actuelle), et plus tard un hôtel de ville (à son emplacement actuel). Toutefois, La guerre de cent ans ruine la ville, puis viendront les guerres de religions, et la fronde, celle-ci détruisant complètement les remparts et le château.
Renaissance
De
Louis XIII à
Charles X, presque tous les futurs rois de France qui vont se faire sacrer à
Reims passeront par Fismes, dernière étape du voyage.
Epoque moderne
Napoléon signe à Fismes deux importants décrets, et 30000 Prussiens mettent la ville à sac.
Le XIXe siècle voit Fismes s'industrialiser: sucreries (betterave sucrière), porcelaine de Fismes (de grande qualité), fonderie, chemin de fer, chapellerie, tanneries, moulins. Ce siècle est profitable. Malheureusement, le XXe se montrera plus dur : la ville est touchée de plein fouet par la 1ère guerre mondiale, puisque les Allemands qui l'avaient envahie avant de se retirer sur le chemin des Dames, en viennent à la raser totalement en 1918. Fismes se reconstruit lentement, mais au cours de la 2nde guerre mondiale, du fait de la nature ferroviaire de la ville (entre Soissons et Reims), 14 fismois mourront dans les camps de concentration pour faits de résistance, dont son maire d'alors, le docteur Génillon. Les trains de déportés, envoyés en Allemagne, passeront par Fismes.
Administration
Liste des maires successifs |
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 2001 | - | Jean-Pierre Pinon | PS | artisan ébéniste |
1977 | 2001 | Paul Caffe | PS | enseignant |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Démographie
Évolution démographique(Source : INSEE)1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|
3490 | 3634 | 4233 | 4674 | 5286 | 5313 |
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
Lieux et monuments
- La mairie
- L'église de Fismes
- Les remparts
- Le musée du pain
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes