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Élève de José Luzán à Saragosse dans les Années 1760, le jeune Francisco a également vécu à Madrid, où il échoua plusieurs fois, entre 1763 et 1766 au concours de l'académie San Fernando, fondée en 1752.
Les années 1766-1771 correspondent à une période mal connue de la vie du peintre, où Goya est vraisemblablement resté à Madrid pour parfaire sa formation sous l'égide de Francisco Bayeu (1734-1795), un autre artiste de Saragosse protégé par Raphaël Mengs et devenu "peintre de Chambre" en 1767. Malgré les péchés de jeunesse évoqués dans sa correspondance ultérieure, Goya a surtout du mettre à profit sa présence dans la capitale pour s'imprégner des chefs-d'oeuvre contenus dans les collections royales, et notamment les fresques vigoureuses et lumineuses de Tiepolo au Palais royal.
Après un séjour à Rome et à Parme (où il participa en vain au concours de l'académie mais où ses "tons heurtés" lui sont reprochés) en 1771, il revint à Saragosse, où il reçut ses premières commandes. Entré, à l'instar de son père, au service des chanoines du Pilar, il fut choisi pour décorer le plafond d'une chapelle. Terminée en juillet 1772, cette fresque ouvrit la voie à d'autres commandes du même genre.
Il épousa, en juillet 1773, la soeur de Francisco Bayeu, Josefa Bayeu, âgée de 26 ans. Il eut plusieurs enfants avec elle mais tous moururent en bas âge, à part l'un d'entre eux : le second, Francisco Javier, né le 2 décembre 1784.
Entré ainsi au service de la famille royale, Goya s'intégra aux cercles des ilustrados, ces "intellectuels" progressistes influencés par les idées des Lumières. Il rencontra ainsi le juriste Jovellanos, lié à Pedro de Campomanes et au comte de Floridablanca (dont Goya réalisa un portrait en pied en 1783), le graveur Sepulveda ou le financier basque François Cabarrus.
À nouveau sollicité par les chanoines du Pilar pour peindre une coupole de la basilique, il se heurta à la jalousie croissante de Bayeu qui, après avoir exigé en vain des corrections aux travaux de son beau-frère, était allé dénoncer aux commanditaires l'attitude récalcitrante de Goya, qui fut alors obligé de s'exécuter (1780-1781). Cette déconvenue devait l'éloigner durablement de Saragosse comme de son puissant beau-frère.
C'est en 1783 qu'il entra au service de don Luis, un frère du roi, réalisant pour lui plusieurs portraits de famille dont une Famille de don Luis (1784), un portrait de groupe baigné d'un clair-obscur intimiste inspiré de Rembrandt. Don Luis mourut l'année suivante, mais Goya retrouva un mécène en la personne du marquis de Peñafiel, futur duc d'Osuna, qui l'emploiera à plusieurs reprises. Fort de ces hautes protections, il devint, le 4 mai 1785, directeur adjoint de la peinture à l'Académie de San Fernando (il remettra par exemple un rapport sur l'enseignement de l'art en octobre 1792).
En novembre 1792 il tomba gravement malade lors d'un voyage à Cadix (il s'agissait peut-être d'une forme de Méningite). Après plusieurs mois de maladie qui le laissèrent temporairement et partiellement paralysé, il resta physiquement faible et définitivement sourd. Après la mort de Bayeu, en 1795, Goya sollicita le titre de premier peintre de la Chambre porté par son défunt beau-frère. Il n'obtint pas satisfaction mais, à la même époque, il fut élu directeur de la peinture à San Fernando, poste qu'il abandonna deux ans plus tard en raison de ses problèmes de santé. La même année, il rencontra la duchesse d'Albe dont il réalisa plusieurs portraits et dont il fut, dit-on (en se basant sur un séjour commun du peintre et de la duchesse à Sanlúcar, en Andalousie), l'amant.
C'est au tournant du siècle que Goya réalisa ses plus fameux chefs-d'oeuvre. Parmi ceux-ci, il faut inclure plusieurs commandes royales, telles que la coupole de la chapelle royale de San Antonio de la Florida, à Madrid (1798) ou le célèbre portrait de groupe de La famille de Charles IV (1800), où le peintre rend hommage aux Ménines de Velázquez. Il est alors à l'apogée de sa carrière et le titre de Premier peintre de la Chambre vient enfin récompenser ses efforts. Il travailla également pour l'ambitieux Godoy, dont il immortalisa la maîtresse sous les traits de la sulfureuse Maja nue (vers 1799-1800). Mais ce point culminant de la carrière de Goya est aussi marqué par une grande déception : ses Caprices (Los Caprichos), un recueil de gravures à l'eau-forte et à l'aquatinte publié en février 1799, sont censurés sous la pression de l'Inquisition. L'artiste y avait en effet glissé, parmi des images sinistres et énigmatiques mêlant la bamboche populaire au fantastique préromantique, de violentes attaques contre l'archaïsme d'une société espagnole où l'Église exerçait encore une influence liberticide à l'aube du XIXe siècle.
En juin 1812, Josefa Bayeu, son épouse, mourut à l'âge de 65 ans. Deux mois plus tard, Wellington fit son entrée dans Madrid. Goya réalisa alors le portrait de celui qui avait vaincu les Français, manifestant ainsi son rejet de l'occupant français et son ralliement à la légitimité nationale (et, surtout, libérale) incarnée par les Cortes et le Conseil de régence de Cadix. Ainsi, quand ces dernières institutions décidèrent d'organiser un concours pour commémorer l'insurrection madrilène du 2 mai 1808, Goya s'empressa de proposer de « perpétuer par le moyen du pinceau les plus notables et héroïques actions de notre glorieuse insurrection contre le tyran de l'Europe ». C'est ainsi que l'artiste peignit les célèbres Dos et Tres de Mayo (1814).
Le retour d'exil de Ferdinand VII allait cependant sonner le glas des projets de monarchie constitutionnelle et libérale auxquels Goya adhérait. S'il conserva sa place de Premier peintre de la Chambre, Goya s'alarma de la réaction absolutiste qui s'amplifia encore après l'écrasement des libéraux par le corps expéditionnaire français en 1823. Inquiété par l'Inquisition pour avoir peint la Maja nue de Godoy, frappé à nouveau par la maladie dont il garda une surdité comme séquelle, écoeuré par la politique réactionnaire de son souverain de maître, Goya fixa ses angoisses et ses désillusions dans les fameuses "Peintures noires" dont il décora les parois de la "maison du sourd" (située dans les environs de Madrid et achetée par le peintre en 1819).
Ce contexte sombre explique pourquoi Goya, prétextant un voyage de santé, quitta l'Espagne le 24 juin 1824 pour s'installer à Bordeaux, lieu d'exil d'autres afrancesados libéraux. Il y fut bientôt rejoint par sa compagne Leocadia Weiss et la fille de celle-ci, Rosario (qui était probablement la propre fille de Goya, ce dernier ayant vécu avec Leocadia depuis 1813). C'est dans cet exil français (ponctué de quelques séjours en Espagne) qu'il réalisa un recueil de lithographies sur le thème de la tauromachie intitulé Les Taureaux de Bordeaux (1825) et faisant suite aux estampes de la Tauromachie parues en 1816.
Âgé de 82 ans, Goya mourut à Bordeaux dans la nuit du 15 au 16 avril 1828.
Ses premières gravures à l'Eau-forte datent des années 1770. Dès 1778, il édite, avec cette technique, une série de gravures sur des oeuvres de Diego Vélasquez. Il s'initie alors à l'Aquatinte qu'il emploie dans ses Caprices, série de quatre-vingt plaches éditées en 1799 sur des thèmes sarcastiques sur ses contemporains.
Entre 1810 et 1820, il grave une autre série de quatre-vingt deux planches sur la période troublée secondaire à l'envahissement de l'Espagne par les troupes napoléoniennes. Le recueil, appelé Les Désastres de la guerre, comporte des gravures témoignant de l'atrocité du conflit (scènes d'exécution, de famines...). Goya y joint une autre série de gravures, les Caprices emphatiques, satiriques sur le pouvoir en place mais ne peut éditer l'ensemble. Ses plaques ne seront découverte qu'après la mort du fils de l'artiste en 1854 et finalement éditées en 1863.
En 1815, il commence une nouvelle série sur la tauromachie qu'il édite un an plus tard. Il débute une nouvelle série cete même année, Les Disparates sur une thématique fantastique mais pas exclusivement. Cette série sera également seulement redécouverte à la mort de son fils.
En 1819, il fait ses premiers essais en Lithographie et édite ses Taureaux de Bordeaux à la fin de sa vie.
Le cinéma espagnol est récompensé par le Prix Goya, une statuette à l'effigie du peintre.
Un film romancé racontant la vie de Goya et sa relation avec une de ses modèles a paru en 2007 sous le nom Les fantômes de Goya. Goya est surtout prétexte à un tableau de l'Espagne d'alors, sur fond d'inquisition et d'invasion française.
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