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Pourtant, en classe de troisième, il s'ouvre à la poésie grâce à son professeur de Littérature Alphonse Bonnafé. Auparavant il écrivait déjà des petites chansons et essayait de faire le Poète. Cette année-là, le jeune garçon décide de soumettre ses premiers petits travaux à Bonnafé qui juge les premières oeuvres mauvaises ; mais loin de le décourager, l'enseignant lui conseille plus de rigueur et une étude approfondie des poètes. Il l'intéresse à la technique de Versification et à l'approche de la Rime. Son influence sur Brassens est énorme : « On était des brutes, à quatorze, quinze ans, et on s'est mis à aimer les poètes. Il faut mesurer le renversement. Grâce à ce prof, je me suis ouvert à quelque chose de grand. Beaucoup plus tard, à chaque fois que j'écrivais une chanson, je me posais la question : est-ce qu'elle plairait à Bonnafé ? ». Brassens délaisse alors un peu la chanson et rêve déjà de devenir poète.
Mais, à cette époque, c'est encore les copains qui priment sur tout le reste pour Georges. Il fait avec eux les quatre cents coups et se voit impliqué à l'âge de dix-sept ans dans une aventure qui le marque pour le restant de sa vie. Dans le but de se faire un peu d'argent de poche, ils commettent quelques larcins dont les principales victimes sont leur famille et leurs proches. Georges vole ainsi une bague et un bracelet à sa soeur. Lorsque la police découvre les coupables, la petite affaire fait scandale. On parle de « pègre collégienne », de « racailles ». Certains des coupables, reniés par les leurs, restent un mois en prison préventive. Mais Jean-Louis, indulgent, vient chercher son fils sans tarder et rien ne décrit mieux la scène que ces quelques vers des Quatre bacheliers que lui inspira la mésaventure :
Commentaire de Brassens : « Je crois qu'il m'a donné une leçon qui m'a aidé à me concevoir moi-même. J'ai alors essayé de conquérir ma propre estime… J'ai tenté, avec mes petits moyens, d'égaler mon père. Je dis bien tenté… »
Brassens est renvoyé de son lycée, et une mauvaise réputation lui colle à la peau dans la petite ville de Sète. Il décide de partir pour Paris, projet qui se concrétisera après une courte expérience d'apprenti maçon dans l'entreprise de son père, en Février 1940, alors que la guerre a éclaté.
À la venvole est également publié grâce à l'argent de ses proches et de ses amis et, de façon plus surprenante, de celui d'une certaine Jeanne Planche, voisine d'Antoinette, sans doute la première « fan » de Brassens. Commentaire de Brassens sur ces recueils : « À l'époque, je ne faisais que régurgiter ce que j'avais appris à la lecture des poètes. Je ne l'avais pas encore transformé en miel. »
Un an exactement après son arrivée à Basdorf, il obtient une permission de dix jours. Il est clair pour lui comme pour ses nouveaux amis qu'il ne reviendra pas en Allemagne. À Paris, il doit trouver une planque, mais Brassens qui y a mené une vie extrêmement solitaire ne connaît presque personne (il ne fréquentait qu'un ami qui l'avait suivi de Sète et quelques filles avec qui il a vécu ses premières amours). Finalement Jeanne Planche vient à son aide et lui propose de l'héberger aussi longtemps qu'il le faudra. Jeanne habite avec son mari Marcel un taudis au 9, impasse Florimont, sans gaz, sans eau ni électricité. Brassens accepte et restera chez elle vingt-deux ans : « J'y étais bien, et j'ai gardé, depuis, un sens de l'inconfort tout à fait exceptionnel ». Selon Pierre Onténiente, « Jeanne s'est éprise de Georges et Marcel n'y voyait rien puisqu'il commençait à prendre sa première biture à huit heures du matin …».
La fin de la guerre marque aussi le retour à Paris des copains de Basdorf, avec qui Brassens projette la création d'un journal à tendance anarchiste, Le Cri des gueux, qui, faute de financement suffisant, ne verra jamais jour. Parallèlement, il monte — avec Émile Miramont (copain de Sète surnommé « Corne d'Aurochs » qui inspira la chanson du même nom lorsque celui-ci décidera d'abandonner l'équipe pour la sécurité d'une vie plus bourgeoise) et André Larue (rencontré à Basdorf) — le « Parti préhistorique », qui vise surtout à tourner en dérision les autres partis politiques et qui préconise un retour à un mode de vie plus simple. Il sera rapidement délaissé en raison du départ de Miramont. Après l'échec du Cri des gueux, il se lie à la Fédération anarchiste et écrit quelques articles virulents teintés d'Humour noir (comme l'attestent ses pseudonymes : « Gilles Corbeau » et « Pépin Cadavre ») pour leur journal Le Libertaire (aujourd'hui Le Monde libertaire). Mais la fantaisie du futur chansonnier n'est pas du goût de tous et il est vite amené à rompre, sans rancune ni fracas, avec la Fédération.
Il dira plus tard en entrevue : « Je suis anarchiste au point de toujours traverser dans les clous afin de n'avoir pas à discuter avec la maréchaussée. » Et : « Je ne suis pas très porté sur la loi. Comme dirait Léautaud, moi je pourrais me passer de lois, je crois que la plupart des gens ne peuvent pas s'en passer. »
À cette époque, Brassens acquiert sa première Guitare, qu'il achète avec l'aide de Jeanne, à un ami. Il travaille l'instrument avec cette obstination appliquée qui lui est caractéristique et il fait très vite des progrès spectaculaires, perfectionnant sa technique de compositeur et surtout de mélodiste. Scandant les mots sur son « tambour », il invente des lignes mélodiques libres de toute contrainte harmonique puis il les transcrit au piano, établissant alors une grille d'accords riche et harmonieuse qui sera par la suite transposée (difficilement) sur la guitare.
On peut dire que la personnalité de Brassens a déjà ses traits définitifs : la dégaine d'ours mal léché, la pipe et les moustaches, le verbe libre, imagé et frondeur et pourtant étroitement soumis au carcan d'une métrique et d'un classicisme scrupuleux, le goût des tournures anciennes, le culte des copains et le besoin de solitude, une culture littéraire et chansonnière ahurissante, un vieux fond libertaire, hors de toute doctrine établie, mais étayé par un individualisme aigu, un antimilitarisme viscéral, un athéisme profond, et un total mépris du confort, de l'argent et de la considération. Il ne changera plus.
Essuyant échec sur échec, Brassens n'est pas loin de tout abandonner. Mais Roger Thérond et Victor Laville, deux copains sétois, continuent de croire en lui, et vont lui obtenir une audition qui le lancera dans le monde de la chanson : un rendez-vous avec Patachou dans son cabaret. Comme pour chaque audition, Brassens hésite, « À quoi bon ? Cela va encore se passer comme les autres fois… », mais ses deux copains insistent et le 24 janvier 1952, ils se rendent tous les trois au cabaret. Il chante pour Patachou, qui est immédiatement séduite. La chanteuse l'invite à venir dès le lendemain, pour sa première prestation ; les échecs successifs de Brassens ne lui font pas peur le moins du monde : « Vous resterez ici le temps qu'il faudra ! Les gens finiront bien par vous écouter ». De petites protestations de Georges, qui avait dans l'idée de prendre Patachou comme interprète et non pas de chanter lui-même, sont très vite étouffées par celle qu'il surnommera plus tard la « tigresse » : « Bien sûr je vais t'en prendre quelques-unes ; mais vous comprenez bien que Le Gorille, Corne d'Aurochs ou La Mauvaise réputation ne sont pas pour moi. Personne ne peut les chanter mieux que vous… ». Le 6 mars, il chante chez Patachou. Mort de trac, il n'a pas un salut lorsqu'il monte sur scène, pas même un regard pour le public. Ses premiers mots sont : « C'est à travers de larges grilles… » (Le Gorille). Pierre Nicolas, le voyant si seul, empoigne sa Contrebasse, pour souligner le rythme et les changements d'accords. Une collaboration de trente ans commence... Après six chansons, Brassens sort de scène comme il est entré : sans un mot, ni même un regard.
Mais le succès est là. Pour la première fois, le public l'a écouté et apprécié. Patachou le présente à Jacques Canetti, directeur artistique chez Philips et génial découvreur de talents (Charles Trenet, Édith Piaf, Jacques Brel, Félix Leclerc et bien d’autres). Créateur du Théâtre des 3 Baudets, il est l’homme le plus influent dans le milieu de la chanson et convainc le président de Philips d'enregistrer ses chansons. Ce qui fut fait à partir du 19 mars. Certains collaborateurs, offusqués par Le Gorille, s’opposent à ce que ces chansons sortent sous le label de Philips. Une alternative est trouvée par le biais d’une nouvelle marque qui vient d’être acquise : Polydor. Une dizaine de chansons sortent progressivement au rythme de 2 titres par Disque microsillon 78 tours. Devant le succès remporté, les trois disques 33 tours/25cm qui en résulteront, ne tarderont pas à être réédités. Ils le seront, cette fois, sous le label Philips. Pendant l’été, Brassens fait sa première tournée en compagnie des Frères Jacques et de Patachou. Suivront trois ans pendant lesquels Brassens, le casanier, sillonne la France, la Suisse et la Belgique, de cabarets en music-halls, de casinos en salles de théâtre. Le succès est fulgurant. En 1954, c'est la consécration : il est en tête d’affiche à l’Olympia et à Bobino.
Brassens, qui a longtemps hésité entre une carrière de poète et celle de chanteur (ou du moins d’auteur-compositeur), est maintenant lancé dans la chanson. Mais ce n’est pas par dépit qu’il a fait ce choix, contrairement à Serge Gainsbourg, qui aurait voulu devenir peintre et qui disait considérer la chanson comme un art mineur. Il considère que la chanson est une chose bien différente de la poésie, un équilibre entre le texte et la musique, et que c’est un don qu’il possède, que de placer un mot sur une note. Ainsi, Brassens, ne croyant pas en son talent pour devenir poète, se lance corps et âme dans la chanson et, loin de la considérer comme une expression poétique au rabais, s’attache à écrire les meilleures possibles. Extrêmement exigeant lorsqu'il s'agit de son travail, il écrit ses chansons très lentement, les maniant et les remaniant, changeant un mot, remplaçant une image, jusqu'à ce qu'il considère qu'il ne puisse aller plus loin.
Ceci ne l'empêche pas de publier en 1954 La Tour des miracles son second roman, qu’il avait fini d’écrire depuis 1950, et un ultime recueil de poèmes : La Mauvaise Réputation qui réunit en fait quelques textes de chansons (inédites pour certaines) et un long poème : Les Amoureux qui écrivent sur l’eau. Georges Brassens est toujours considéré comme un des plus grand anarchistes du XXe siècle (avec Léo Ferré).
À la fin des Années 1960, au duo de scène, Pierre Nicolas à la contrebasse et Georges Brassens à la guitare, s'ajoute pour l'enregistrement des disques un jeune guitariste, Joël Favreau.
L'une de ses chansons, Les Deux oncles, où il renvoie dos à dos les deux camps de la seconde Guerre mondiale, lui vaut des inimitiés. Il en fera état dans une chanson ultérieure, Mourir pour des idées, d'accord, mais... de mort lente.... En attendant, il a clairement exprimé le peu de bien qu'il pensait des mouvements politiques de toutes sortes dans Le Pluriel (voir l'étude faite sur l'anarchisme de Brassens).
Jeanne Planche meurt le 24 octobre 1968, âgée de 77 ans.
Le 6 janvier 1969, à l'initiative du magazine Rock & Folk et de la radio RTL, Georges Brassens participe à un entretien historique... avec Léo Ferré et Jacques Brel, deux géants de la chanson française.
En 1964, la parution du 10e album, Les Copains d'abord, inaugura un nouveau support : le 33 tours/30 cm.
En 1965, Philips profita de ce nouveau format pour compiler sur 7 disques, les chansons des 9 disques 25 cm originaux et créa ainsi une collection où s'ajouta la réédition du 10e album. Cette série s’étoffa avec les rééditions qui suivirent la sortie des 4 albums originaux suivants.
En 1976, 12 volumes composent ainsi la première intégrale des enregistrements studio. La couverture de chaque pochette, numérotée et identifiée par le titre d’une chanson, est illustrée par une des douze étapes de construction d’une guitare.
En 1980, ces 12 disques vinyle sortent en coffret chez Philips/Phonogram.
Depuis, cette collection, éditée en 12 CDs (présentation des pochettes inchangée), a fait l’objet de 2 coffrets :
Didier Caesar du Duo franco-belgo-allemand Stéphane & Didier a sorti une brochure bilingue avec 19 chansons de Brassens en Allemand en se tenant le plus près possible du texte original. Ils sont rimés et chantables d'après la musique de départ.
Parmi eux :
On peut citer :
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