Le
gigantisme insulaire est un phénomène biologique par lequel la taille des espèces sur une île augmente de façon spectaculaire sur plusieurs générations. C'est une forme de sélection naturelle dans laquelle une taille plus importante assure un avantage de survie (voir la
Règle de Bergmann). La grande taille des herbivores les empêche généralement d'échapper ou de se cacher des prédateurs, mais sur les îles, ces derniers sont souvent absents. Ainsi, le gigantisme insulaire n'est pas une tendance évolutive du à un paramêtre foncièrement nouveau déterminant une aptitude (comme dans le
nanisme insulaire), mais plutôt, le retrait de contraintes. Avec l'arrivée des humains et des prédateurs associés (chiens, chats, rats, porc), beaucoup d'espèces géantes endémiques des îles se sont éteintes. À la différence du nanisme insulaire, le gigantisme insulaire se retrouve dans la plupart des grands groupes
vertébrés et aussi dans les
invertébrés.
Exemples de gigantisme insulaire :
Mammifères
Beaucoup de rongeurs sont devenus plus grands, tandis que les
lagomorphes, les
carnivores et les
proboscidiens et les
artiodactyles souvent deviennent plus petits.
- Primates
- Les genres de lémurien géant Archaeoindris, Palaeopropithecus et Megaladapis de Madagascar (Madagascar n'est pas une île au sens strict mais un mini-continent dans le contexte de la Biogéographie)
Oiseaux
Reptiles
Insectes
Flore