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La guerre de Crimée (1853-1856) fut une guerre entre la Russie impériale et une coalition comprenant l’Empire ottoman, le Royaume-Uni, la France et le Royaume de Sardaigne.
A cette vision impérialiste, mêlant religion et volonté de puissance, s’oppose celle du gouvernement de Londres. Pour les Britanniques, il s’agit de protéger la route des Indes par le Proche-Orient en interdisant au tsar de prendre pied dans les détroits et à sa flotte de faire irruption en Méditerranée orientale. En vertu des capitulations conclues en 1535 entre François Ier et Soliman le Magnifique, la France a obtenu que la garde des lieux Saints (église du Saint-Sépulcre et tombeau de la Vierge à Jérusalem, église de la nativité à Bethléem) soit assurée par des moines latins. Or, depuis la fin du XVIIIe siècle, les pèlerins et les moines orthodoxes sont de plus en plus nombreux à venir en terre sainte et à s’y fixer, avec pour buts d’en chasser les pères franciscains.
À cette date, les relations entre Nicolas Ier et Napoléon III étaient courtoises, malgré un échange de coup d’épingles à la suite de la proclamation de l’Empire. Ni l’un ni l’autre n’avait pris l’échange de piques très au sérieux et ne songeait à déclencher une crise pour une simple « querelle de moines ». La question des lieux Saints fut donc réglée. L’accord conclu fin avril et rendu officiel le 5 mai 1853, établissait une nouvelle répartition des sanctuaires, plutôt favorable aux pèlerins de rite grec. Napoléon III voulut bien s’en contenter : l’affaire paraissait donc close grâce aux concessions françaises. Et pourtant, c’est de cette querelle bénigne qu’allait sortir le premier conflit armé entre puissances de première grandeur qu’ait connu l’Europe depuis 1815.
Le 12 mars 1854, La Grande Bretagne et la France s’unissent à l'Empire ottoman. Le 14, elles somment la Russie d'évacuer les principautés Roumaines et, le 27, leur ultimatum étant resté sans réponse, elles lui déclarent la guerre.
Persuadés qu’il leur suffirait de quelques opérations ponctuelles pour convaincre le tsar de leur détermination commune, français et britanniques ne s’étaient pas préparés a une longue et dure campagne menée à des milliers de kilomètres de leur base. C’est la raison pour laquelle l’empereur, Napoléon III, ne prit pas personnellement le commandement de son armée, confiant celle-ci à Saint-Arnaud. Deux puis trois divisions furent envoyées à Gallipoli, sur la rive nord des Dardanelles, où ils attendirent dans l’inaction, un matériel insuffisant et arrivé tardivement. Le corps expéditionnaire britannique, placé sous les ordres de Lord Raglan, s’établit à Malte, lui aussi en attente de moyen. Aucun objectif n’avait encore été défini. On se montrait d’autant moins pressé que l’Autriche, à son tour, avait donné des signes d’impatience et qu’à Vienne, on songeait à entrer en guerre au coté des alliés occidentaux.
La menace autrichienne, conjuguée avec le débarquement à Varna (Bulgarie), le 29 avril 1854, de troupes franco anglaises, amena les russes, qui avaient mis le siège devant Silistrie, à évacuer sans combattre les provinces roumaines. En attendant que l’Autriche se joignit à la coalition, les alliés adoptèrent durant l’été 1854 une attitude temporisatrice. On décida finalement d’adopter le plan proposé dès le mois d’avril par Napoléon III et qui consistait soit à s’avancer à la rencontre des russes soit à attaquer la Crimée et à s’emparer de Sébastopol où avait été établie une puissante base navale.
Le siège et la chute de Sébastopol constituent les éléments les plus importants de la guerre de Crimée. En effet, ils conduisent à la fin de celle-ci. Cependant le blocus n’est pas complet puisque à plusieurs reprises les franco-britanniques doivent repousser les armées russes de secours (lors des batailles de Balaklava et d’Inkermann, automne 1854). L’état sanitaire devint désastreux pour cause de choléra, scorbut et fièvre. Et enfin le 8 juin 1855, après un an de siège, le général français Mac-Mahon s’empare du fort de Malakoff (clé de la défense russe). Ces derniers l’abandonnèrent après y avoir mis le feu un jour seulement après l’intervention du général.
Pendant ce siège, les adversaires s’affrontèrent dans la bataille de Balaklava, (au sud de la ville) : le 25 octobre 1854, l’armée britannique s’impose face aux forces russes. Le même épisode se produit le 5 novembre, sur le plateau d’Inkerman, tandis que les assiégés tentaient une sortie.
L’arrivée massive de renfort ( 140 000 combattants du côté allié) n’a pas suffi à renverser la situation avant l’hiver. Ainsi le, 14 novembre 1854, une violente tornade balaya la région, coulant des navires, emportant les tentes et les équipements. S’ajoutaient à cela les ravages des épidémies : le choléra, qui fit plusieurs dizaines de milliers de victimes, suivi du Typhus et de la Dysenterie. Attaques et contre-attaques, tirs d’artillerie et corps-à-corps sauvages firent également d’innombrables victimes.
Avec le printemps cependant, la situation des alliés allait un peu s’améliorer. À défaut de l’Autriche, la coalition recevait le renfort du royaume de Sardaigne qui ne semblait pourtant avoir aucune raison de s’engager contre la Russie. L’initiative venait de Cavour qui récemment nommé président du conseil, entendait ainsi se ménager le soutien de la France et de l’Angleterre dans la perspective d’un conflit avec l’Autriche auquel il se préparait. L’alliance avait été conclue le 26 janvier 1855 : 15000 hommes furent envoyés en Crimée à partir du mois d’avril. L’arrivée de renforts fit ainsi renaître l’espoir d’un dénouement rapide. Le 7 juin, les alliés s’emparèrent du mamelon vert, un ouvrage fortifié qui couvrait Malakoff (clé des positions russes) à l’est. Entre temps, Canrobert fut à son tour remplacé par Pélissier le 16 mai 1855, tandis que Simpson prenait la place de Lord Raglan, atteint lui aussi du choléra. Le 18 juin l’assaut général ordonné par Pélissier se soldait par un sanglant échec.
Le 8 septembre 1855, la tour Malakoff tombe aux mains des Français et des Anglais dirigés par le général Mac-Mahon devenu célèbre notamment pour cette victoire au cours de laquelle il prononça son fameux « J’y suis !J’y reste ». Le soir même, les Russes évacuaient Sébastopol après avoir détruit leur défense et incendié leurs navires. En 332 jours de sièges, les alliés avaient perdu 120 000 hommes, autant chez l’adversaire : les Français perdirent 95 000 soldats dont 75 000 de maladies, les Anglais environs 25 000 hommes et les Sardes, entrés plus tard dans le conflit, 2000 soldats.
L’Autriche conclut un premier accord le 1er février 1856, le 26 février s’ouvrait à Paris un congrès sous la présidence de Walewski (ministre des Affaires étrangères), les négociations aboutirent le 30 mars 1856, à la signature du traité de Paris, dont les closes principales reprenaient les dispositions des quatre points de Vienne.
L’Angleterre obtenait se qu’elle voulait en faisant garantir par les puissances l’intégrité de l’Empire ottoman, la fermeture des détroits, la neutralisation de la mer Noire, tandis que l’Autriche tirait de son habile jeu diplomatique un avantage de taille : la liberté de navigation sur les bouches du Danube.
Pour la Russie, c’était la ruine de la politique ambitieuse qu’elle poursuivait depuis la fin du XVIIIe siècle.
Pour la France, le congrès de Paris apparaissait un peu comme la revanche du Congrès de Vienne et des humiliations subies en 1815, c’est le début d’une nouvelle période de prépondérance.
Le traité signé à l’issue de la rencontre prévoyait aussi l’autonomie des deux principautés roumaines de Moldavie et de Valachie qui devraient chacune élire un Hospodar (gouverneur). En fait, appuyées par Napoléon III, elles choisirent le même gouverneur en la personne d’Alexandre Cuza. Enfin, le congrès s’était achevé sur un débat de politique générale le 8 avril. Ce fut pour Cavour le moment de dénoncer l’occupation autrichienne qui se perpétuait dans la péninsule.
Dans l'hiver désespéré qui suivit, le traitement scandaleux des soldats blessés, dont les correspondants de presse firent état dans les journaux, incita Florence Nightingale à suggérer l'organisation d'une prise en charge des blessés, introduisant des méthodes de soins modernes.
Ce fut aussi le premier conflit à utiliser tactiquement le Chemin de fer et où le Télégraphe électrique permit des communications beaucoup plus rapides y compris avec le centre de pouvoir politique.
C'est par la participation du royaume de Sardaigne à cette guerre, que Victor-Emmanuel II débuta sa progressive unification de l'Italie autour du Piémont.
Intéressante anecdote : les soldats des troupes occidentales virent leurs camarades turcs rouler leurs cigarettes dans du papier, ce qui était bien plus efficace que les feuilles de Tabac qu'ils utilisaient jusqu'ici (parce que celles-ci s'émiettaient)…
C'est au cours de cette guerre que pour la première fois un photographe fut engagé par un gouvernement pour faire un reportage photographique. C'est ainsi que Roger Fenton, photographe britannique, réalisa environ 360 photos entre mars et juin 1855. Il fut suivi peu de temps après par d'autres photographes, James Robertson et Felice A. Beato, qui ne bénéficiaient pas, eux, d'une mission officielle du gouvernement britannique.
Cette guerre marqua aussi la naissance des cuirassés . Les manoeuvres de l'infanterie appuyées par la marine montra l'utilité de navires de guerre fortement armes, à coque renforcée et ligne de flottaison basse.
Durant la défense de Sébastopol, l'armée a fait couler des navires, d'une part pour encombrer l'accès à la rade, d'autre part pour éviter qu'ils ne tombent aux mains de l'ennemi. Une fois la paix signée, une vaste entreprise de renflouement sous-marin fut engagée pour récupérer les bâtiments et leurs équipements, dont une partie avait été préparés à cette opération lors de leur sabordement.
Pour revenir à l'origine du conflit, étrangement, Maxime Du Camp, dans ses Souvenirs d'un demi-siècle, raconte que Napoléon III, « résolu à s'engager à fond dans le conflit et désirant un point d'appui pour les armées françaises, regarda vers Saint-Pétersbourg, car il avait toujours penché du côté de l'alliance russe ». Il envoya donc son cousin, le prince Napoléon, en mission secrète auprès du prince Gortschakoff, en poste à Baden-Baden. Celui-ci s'entremit avec le tsar Nicolas. La réponse fut lente à venir mais concise : « Entre un Romanoff et un Bonaparte, il ne peut y avoir rien de commun. » "Trois jours après, la France et l'Angleterre s'étaient serré la main
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