Le mot
herbier pouvait au
Moyen Âge désigner le « chapelier de fleurs », plein métier consistant à cultiver dans des
« courtils » (jardins) des herbes à fleurs qui à la belle saison, leur servaient à confectionner des
couronnes de fleurs.
Ces couronnes ou chapels de fleurs, étaient selon les chroniqueurs médiévaux, poésie et enluminures de cette époque appréciées des hommes tant que des femmes.
Le métier de chapelier de fleurs
C'était un métier à part entière qui bénéficiait de privilèges :
- Leur industrie était « franche », c'est-à-dire, ne faisant pas partie des métiers dont on devait acheter au roi le libre exercice.
- Les chapeliers de fleurs pouvaient travailler de jour comme de nuit.
- Ils ne payaient rien à l'entrée et à la sortie de Paris pour leurs marchandises, et n'étaient pas tenus de faire le guet, car, dit le registre d'Etienne Boileau, « leur mestier est frans et qu'il fut establi pour servir les gentilhommes. »
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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