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À partir de 1901, Hermann Göring vit avec sa mère et ses quatre frères et soeurs sur les terres de son parrain Hermann von Epenstein, un homme d'origine juive. C'est chez Epenstein, dans le château Veldenstein, que Göring passera la plus grande partie de son enfance. Souvent séparé de ses parents, il est éduqué à l'école d'Ansbach et de Fürth. En 1912, il est expédié à l'École des Cadets de Karlsruhe, puis accède à l'École militaire de Gross-Lichterfelde, près de Berlin. Lorsqu'il sort de l'école, il rejoint le 12e régiment d'infanterie de Bade "Prinz Wilhelm" à Mulhouse.
En 1915, il effectue son apprentissage près de Sedan à la Feldfliegerabteilung 25 ; il servira d'observateur aérien lors de la Bataille de Verdun. En récompense pour son excellent travail, il reçoit la Croix de fer de première classe (Eiserne Kreuz Erster Klasse).
Le 16 novembre 1915, il revient sur le front en tant que pilote et obtient sa 1re victoire ; il vole avec Manfred von Richthofen, le célèbre Baron rouge.
Le 8 juillet 1918, il devient le dernier commandant de l'escadron de chasse de Richthofen (Jagdgeschwader 1) et termine la guerre comme as, avec 22 avions confirmés abattus, ce qui lui vaut la médaille de l’Ordre « Pour le Mérite » et celle de la Croix de fer, réalisant ainsi sa plus grande ambition.
Son grade, ses décorations et ses qualités d'aviateur, voilà tout ce qu'il retirait de quatre années de service pour la cause allemande. Mais ni le rang, ni les médailles, ne représentaient un bagage suffisant dans l'Allemagne de l’époque.
Hermann Göring milita dans plusieurs organisations de droite, ainsi que dans des associations philosophiques et politiques comme l'Ordre de Thulé.
En automne 1921, Göring retourne en Allemagne et fréquente des cours de sciences politiques à l’université de Munich, cours qu’il ne termine pas. Impatient de lancer un défi au traité de Versailles et de venger l'Allemagne vaincue, l’ambitieux Göring adhère au NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei), devenant un des principaux collaborateurs de Hitler, qui lui confie le commandement des SA en décembre 1922 (Sturmabteilung), les chemises brunes. La rencontre avec le Führer va complètement transformer Göring.
Le 9 novembre 1923, lors du Putsch de la brasserie manqué de Munich, il est grièvement blessé à la jambe lors de la fusillade entre nazis et forces de l'ordre. Il est emmené dans la cour du numéro 25 de la Residenzstraße où il est recueilli par Robert Ballin, propriétaire juif. Göring les épargna par la suite lors des déportations. Il a alors recours à la Morphine et devient dépendant de cette substance. Un mandat d’arrestation est lancé contre lui et il se réfugie en Autriche. Il demeure plusieurs semaines dans une clinique d’Innsbruck, gagne ensuite l'Italie où il rencontre Mussolini, puis la Suède où il restera quatre ans. L'ancien as se laisse aller - il devient obèse et aigri, les douleurs de sa blessure ne lui laissaient aucun répit, sauf quand la morphine la lui faisait oublier. Le besoin insatiable de drogue prend fermement racine en lui ; la folie le guette et il sera même interné en septembre 1925.
En automne 1927, l'amnistie prononcée par Hindenburg lui permet de retourner en Allemagne où il va aider Adolf Hitler à conquérir le pouvoir. Par son contact personnel avec l’industrie, il collecte des fonds pour subventionner le parti nazi NSDAP. En 1928, il sera l'un des douze premiers députés nazis au Reichstag.
Ministre de l'Intérieur pour la Prusse dans le premier gouvernement Hitler le 30 janvier 1933 (l'un des deux seuls ministres nazis alors avec Wilhelm Frick), Göring ouvre les vannes de la violence en déchaînant les SA contre les opposants, avant comme après l'énigmatique incendie du Reichstag. Il aide à l'ouverture des premiers camps de concentration et crée la Gestapa, police politique en Prusse, ancêtre de la Gestapo dont il cède la responsabilité à Himmler en 1934.
En 1933, Göring devient aussi ministre de l'Air (Reichsluftfahrtminister). En juin 1934, il dirige avec les SS la rafle et le massacre des SA lors de la nuit des Longs Couteaux.
Il est nommé en 1935 commandant en chef de la Luftwaffe au sein du ministère de l'air (Reichsluftfahrtministerium). Il soutient en Espagne le général Franco par l’envoi de la Légion Condor tristement célèbre de par le bombardement sur Guernica (1937), le premier de l'histoire.
Dès 1936, il prépare économiquement l'Allemagne à la guerre en qualité de responsable du Plan de Quatre Ans (Vierjahresplan) et devient le responsable de l'Autarcie et du dirigisme économique. En 1937, il fonde les Reichswerke Hermann-Göring ; ce cartel comprendra par exemple 228 sites sidérurgiques et sera en 1944 la plus grande firme sidérurgique en Europe, et la plus vaste entreprise publique du monde. Dès 1938-1939, Göring organise pour ce faire la mainmise sur les industries stratégiques des pays annexés (Autriche, Tchécoslovaquie), prélude à la mise en coupe réglée des pays conquis.
Actif dans les « questions juives », Göring joue un rôle très important dans les persécutions antisémites et en particulier dans l'Aryanisation (spoliation) des biens juifs, accélérée en 1938-1939. Après la Nuit de Cristal organisée par Goebbels (9 novembre 1938), il s'efforce de ne pas être en reste et inflige cyniquement une amende exorbitante de un milliard de marks aux Juifs pour les « désordres » et les dégâts matériels du Pogrom. Il encourage leur émigration forcée. C'est sur son initiative que sont créés les premiers camps de concentration. Il missionne Heydrich par un ordre du 31 juillet 1941 de prendre toutes les mesures nécessaires à la mise en place de la Solution Finale et de travailler à un projet. Il est nommé au grade de Feldmarschall suite à l'affaire Blomberg-Fritsch. En 1938, il négocie ensemble avec l’Angleterre, la France, la Hongrie, l’Italie et la Pologne l’Anschluss avec l’Autriche.
Paradoxalement, Hermann Göring était opposé à la guerre, qu'il jugeait trop risquée tant que l'Angleterre restait en lice. Or, lorsque Hitler commet la folie de sacrifier les chasseurs aux bombardiers, l'ancien pilote de chasse ne fait aucune objection : en fait, il n'osait s'opposer de front à son chef. En 1941, après son échec dans la bataille d'Angleterre qui oppose frontalement la Luftwaffe à la chasse anglaise, le Maréchal du Grand Reich reste quelque temps dans l'ombre.
Un jour, il déclare dans une interview qu'aucun bombardier ennemi ne peut même espérer franchir la frontière du Reich : « Si une seule bombe ennemie tombe sur le sol allemand, je veux bien m'appeler Meier » (équivalent allemand de manger son chapeau). Quelques mois plus tard, des bombes américaines et britanniques vont pleuvoir sur le Grand Reich. Même les Berlinois, qui ne l'appelleront plus que « Hermann Meier » par ironie, n'ont cependant pas retiré leur sympathie à ce personnage haut en couleurs et fanfaron dont ils ignorent ou négligent les actes criminels, au point que Hitler, conscient de la popularité de Göring au sein de la population allemande, se gardera de jamais le disgracier publiquement malgré son irritation croissante envers ses échecs répétés.
Le 31 juillet 1941, Göring charge Reinhard Heydrich, chef de la sécurité du Reich, de prendre toutes les mesures nécessaires à une « solution globale de la Question juive », c'est le passage à la déportation et à l'élimination massive des Juifs dans les pays européens occupés : étoile jaune, camps d'extermination (voir Conférence de Wannsee).
En janvier 1943, il se vante encore en assurant à Hitler que sa Luftwaffe peut continuer à approvisionner par la voie des airs l'armée assiégée dans Stalingrad ; son erreur de jugement aura des conséquences désastreuses pour l'Allemagne. Göring traite de lâcheté et d'incapacité les généraux et « les héros de la Bataille d'Angleterre » ; plusieurs officiers vont alors se révolter contre celui qu'ils surnomment le « bouffi » et demander sa disgrâce.
Cependant, même à ce moment où tout ce qui l'entourait commence à craquer, le Reichsjägermeister (grand chasseur de l'Empire !) continue à vivre dans son univers personnel, se consacrant à la chasse ; comme « grand amateur de l’art de la Renaissance », spécialement fasciné des peintures de Lucas Cranach, avec l'aide d'intermédiaires comme Bruno Lohse, il pille les trésors artistiques des territoires occupés de l'Europe occidentale. Il est aussi, au moins jusqu'en 1942-1943, un des organisateurs essentiels du pillage économique des pays occupés, et du transfert forcé de travailleurs civils dans le Reich ; le gauleiter Fritz Sauckel, "négrier de l'Europe", lui est nommément subordonné à partir de 1942.
Le 25 avril 1945, Göring sera définitivement désavoué, et même condamné à mort ainsi que sa femme et sa fille (dont Hitler était le parrain) par son Führer après avoir tenté de prendre le pouvoir alors que celui-ci s'était enfermé dans son bunker dans Berlin assiégé. Hitler lui fait néanmoins grâce au vu de ses services passés, et se contente de le faire assigner à résidence par les SS. Dans son testament, le 30 avril, le Führer exclut Göring du NSDAP ainsi que Himmler, avant de se suicider. Quelques jours plus tard, en Bavière, Göring se rend aux Américains.
Pendant le Procès de Nuremberg, comme Göring maîtrise la langue anglaise, il fait rectifier les mauvaises traductions pendant l'interrogatoire et déstabilise le procureur américain Jackson, notamment en se lançant dans des discours fleuves en réponses aux questions posées par ce dernier. Plus patient et plus concret, le procureur britannique, Sir David Maxwell-Fyfe, a plus de succès dans son contre-interrogatoire (21 mars) : ce dernier fit allusion à l'exécution sommaire de 50 prisonniers de la Royal Air Force, attaquant directement son honneur de soldat qui lui tenait très à coeur. Göring est condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerres et crimes contre l'humanité.
Le 15 octobre 1946, pour échapper à l'humiliation de la Pendaison (après avoir demandé à être fusillé, ce qui lui fut refusé), Hermann Göring s'empoisonne dans sa cellule à l’aide d’une capsule de Cyanure, probablement fournie par un garde américain.
Son corps fut incinéré et ses cendres dispersées dans l'Isar, un affluent du Danube.
* Goering, tel qu'il fut; paru aux Editions "J'ai lu Leur aventure" n°A98/99
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