Les
Herniques furent une population antique du
Latium en
Italie, entre le lac de Fucino et le fleuve Sacco (
Trerus); voisins des
Volsques au sud, des
Èques et des
Marses au nord.
Ils conservèrent longtemps leur indépendance et en -486, ils sont encore suffisamment puissants pour conclure un traité sur des bases égales avec les Latins. Ils prirent leur distance vis-à-vis de Rome en 362 et en 306.
En 306, la deuxième guerre samnite se termine et le Sénat romain traîne à décider du sort des prisonniers herniques qui ont combattu au côté des Samnites. La plupart des cités herniques déclarent alors la guerre à Rome, à l’exception de Ferentinum, Aletrium et Verulae. Les Herniques sont facilement soumis par le consul Quintus Marcius Tremulus, et leur principale cité Anagni est prise et réduite au rang de praefectura , , tandis que Ferentinum, Aletrium et Verulae sont récompensées de leur fidélité par l’octroi du statut de municipes libres, et par le droit de mariage avec les Romains, privilège enviable à cet époque.
Le nom des Herniques, comme celui des Volsques, est absent de la liste des peuples italiens en mesure de fournir des troupes en -225; ce dont on déduit que leur territoire ne se différenciait plus du Latium et avait probablement reçu la Citoyenneté romaine complète. Les plus anciennes inscriptions latines de district datent de la Guerre sociale et ne présentent pas de caractéristiques locales.
Rien ne prouve que les Herniques aient jamais parlé un dialecte réellement différent du Latin; mais une ou deux gloses indiquent qu’ils eurent des traits caractéristiques de vocabulaire, comme on peut s’y attendre chez les peuples qui ont maintenu des habitudes locales : Leur nom avec sa terminaison en "-cus ". Les classe avec les autres tribus dont le nom se termine en "-cus", (comme les Volsques) sembleraient être les premiers habitants de la côte occidentale de l'Italie, s'étant établi avant les tribus dont le nom est suffixé en "-nus".
Bibliographie
Conway:
Italic Dialects (Camb. Univ. Press, 1897), p. 306 et suivantes, où l’on peut trouver les gloses, les toponymes et les noms de personnes.
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Notes