Le
Canada est un pays de 32 millions d'habitants qui occupe la portion nordique du
Continent nord-américain, et est le deuxième plus grand pays du monde en ce qui concerne sa superficie (après la
Russie). Habité depuis des millénaires par les Premières Nations (peuples autochtones), le Canada a évolué à partir d'un groupe de
colonies européennes en une fédération officiellement
bilingue (
Anglais et
Français) et
multiculturelle, ayant pacifiquement obtenu sa
Souveraineté du dernier possesseur colonial, le
Royaume-Uni. La
France a envoyé le premier groupe important de colons au
XVIIe siècle, mais le Canada est venu à être dominé par les Britanniques jusqu'à ce que le pays gagne son indépendance complète au
XXe siècle. Son histoire a été affectée par ses habitants, sa géographie et ses relations avec le monde extérieur.
L'époque précolombienne
Le
Canada a été peuplé par les ancêtres des Amérindiens au Canada, soient les peuples amérindiens il y a environ dix mille ans et les peuples
Inuits il y a 2000 ans. Selon les estimations de certains anthropologues, le nombre d'Amérindiens installés à l'intérieur des frontières actuelles des
États-Unis pouvait varier entre deux et dix-huit millions de personnes, et même quarante millions pour d'autres. La marge de l'écart paraît donc considérable. Pour l'Amérique du Nord, les historiens retiennent généralement le nombre le plus bas, soit deux millions, mais cela ne veut pas dire qu'ils aient raison. En vertu de cette hypothèse, on estimerait à environ 1,7 million la population autochtone du territoire américain au début du XVI
e siècle, car il faut soustraire la population indigène vivant au Canada, qui se chiffrait à moins de 300 000 personnes. Ainsi, selon cette même hypothèse, la population d'origine, dans le territoire qui est aujourd'hui les
États-Unis, comptait au moins un million d'habitants.
Vers l'an 1000, les Vikings établirent un village à L'Anse aux Meadows mais ne purent s'y maintenir. Ils furent les premiers Européens à découvrir l'Amérique, cinq siècles avant Christophe Colomb. Ensuite, au XVe siècle, les Basques viennent y pêcher la baleine et la morue, avec au moins neuf avant-postes de pêche établis au Labrador et à Terre-Neuve. Le plus grand établissement était à Red Bay avec environ 900 personnes. En 1412, les Islandais notèrent la présence d’une vingtaine de baleinières basques situées à 500 miles à l'ouest de Grundarfjörður. Des pêcheurs Européens, principalement les portugais et les espagnols, firent plus tard de nombreuses visites en suivant les bancs de poissons à Terre-Neuve. Les couronnes anglaises et françaises envoyèrent des expéditions en Amérique du Nord, notamment pour chercher un chemin vers les Indes et également cartographier les zones de pêches du golfe du Saint-Laurent. Les français installèrent des forts permanents et fondèrent le Canada.
À l’arrivée des Européens au XVIe siècle, les tribus indigènes forment au Canada un peuplement clairsemé, sauf dans la péninsule ontarienne ou ses abords. Elles pratiquent une grande diversité de langues sans origine communes. La langue algonquine et la langue Déné ou « athapaskan » sont les plus parlées. Aucune de ces tribus ne sont exclusivement nomades, plusieurs dépendent principalement de la chasse et suivent les déplacements des troupeaux de cervidés. Par contre, quelques-unes se distinguent par la prédominance de l’agriculture dans leur économie et par la stabilité relative de leur habitat. Elles représentent les sociétés les plus organisées et sont représentées par le groupe apparenté des Hurons et des Neutres (autour des lacs Erié et Ontario) et des Iroquois plus au sud dans l'actuel État de New York. Hurons et Iroquois pratiquent l’agriculture (maïs, haricots, citrouilles, tournesol et tabac), la chasse et la guerre. Ils édifient des villages plus ou moins temporaires, parfois enclos de palissades où ils accumulent des provisions alimentaires. Chaque année, ils les abandonnent pendant trois à quatre mois pour s’adonner à la chasse, à la pêche et au commerce. Quand le bois devient trop rare ou le sol trop pauvre, les tribus les quittent définitivement.
Sur la côte ouest, on retrouve quelques tribus qui sont les plus sédentaires s'appuyant complètement sur l'économie pastorale. Certaines tribus du Pacifique (Tlinkit, Haida, Tchimshian, Kwakiutl…) accomplissent des migrations saisonnières pour se procurer du gibier et surtout du poisson (saumon, flétan, hareng, oolakan) ou des phoques. Elles sont organisées en villages de rondins, groupées en clans puis en fratries dans certaines tribus, mais le village assume le rôle politique essentiel. Les cérémonies religieuses et les activités sociales tiennent une place particulièrement importante, ce qui explique la puissance des sociétés secrètes.
Les tribus nomades sont généralement moins organisées, à l’exception de celles des Rocheuses ou des plateaux intérieurs (Chilcotin, Carrier, Tahltan), organisés comme les tribus du Pacifique. Les peuples des zones boisées (Micmacs, Malecite à l’Est, Montagnais, Naskapi, Ojibwa et Cree sur le bouclier), qui appartiennent à la famille de langue algonquine, suivent les déplacements du gibier et sont organisés en bandes plus ou moins nombreuses, dirigés par des chefs sans grands pouvoirs (délimitation des territoires de chasse, guerre). Seuls les Ojibwa, moins dispersés, ont une organisation moins élémentaire. Celle-ci l’affaiblit vers la limite extrême de la forêt et des Barren Grounds (Chipewyan) et dans les Rocheuses (Salish, Kootenay) où seul le père de famille détient l’autorité.
Les Indiens de la Prairie, fréquemment appelés à former des concentrations importantes (chasse au bison, guerre), jouissent d’une organisation plus complète. Les Cree des plaines et les Assiniboine se heurtent en permanence au groupe des Pieds-Noirs, Piegan, Sarcee et Gens du Sang. Les tribus se dispersent durant l’hiver, mais se réunissent en été pour poursuivre les troupeaux de bisons et se garder contre leurs ennemis. Des chefs et des conseils sont préposés à la conduite des tribus. Il existe une force de police qui veille au maintien de l’ordre et à l’application des décisions et des règlements établis par les Conseils.
La religion des tribus autochtones du Canada se ramène à l’adoration des forces de la nature simplifiée parfois par la croyance en un dieu suprême : le Grand Manitou. Les tribus les plus sédentaires font une place considérable aux divinités et aux cérémonies religieuses liées à la vie agricole et les femmes, qui assument les travaux agricoles, jouent dans le gouvernement et l’organisation familiale un rôle particulièrement actif. La société Iroquoise possède une organisation comparée par Aubert de La Chesnaye à celles des « Républiques d’Europe », formée de « familles maternelles », de clans, de phratrie, de tribus, unies à leur tour dans une ligue.
La colonisation
On estime probable que des peuples méditerranéens tels que les Phéniciens aient abordé les côtes canadiennes car ils avaient des navires capables de traverser l'Océan Atlantique.
Autour de l'An Mil, les premiers européens à avoir atteint avec certitude le Canada sont les Scandinaves de l'époque médiévale, les Vikings. Des vestiges d'un établissement datant de cette époque ont été retrouvé à l'Anse au Meadows à Terre-Neuve. Les Vikings appelaient cette terre le Vinland. Il reste à établir si les "Hommes du Nord" ou Normands ont laissé une trace écrite de leurs voyages.
Gaspar Corte-Real aurait été le premier navigateur européen à laisser un document écrit attestant d'une terre neuve au-delà de l'Océan Atlantique. Il aurait donc visité la côte canadienne. Dans le planisphère portugais anonyme de 1502, dit planisphère de Cantino, le Groenland et Terre-Neuve sont représentés sous des drapeaux portugais. Cette pièce cartographique est d'une grande importance, puisqu'il s'agit de la première carte où figure avec une annotation claire la partie la plus significative des contours orientaux du nouveau monde. La carte de Pedro Reinel, pièce datant de 1504, atteste clairement de la domination des connaissances portugaises en référence à Terre-Neuve par son abondante toponymie.
Toutefois, il demeure certain que des pêcheurs irlandais, bretons et basques (qu'on a tendance à réduire à leurs cityonnetés impériales anglaises, espanoles et françaises) avaient déjà auparavant navigué au delà des mers gelées d'Islande et des Îles Féroé à la recherche de Morue (même si contrairement aux frères Corte Real, aucune preuve matérielle ne peut appuyer cette affirmation).
Pour son deuxième voyage, Giovani Cabotto sort de Bristol en 1498 mais par des circonstances dont on ne peut être vraiment sûr, ne revint pas en Angleterre. Ses découvertes lors du premier voyage en 1497 restent controversées. Les seules cartes connues qui existent comme évidence de son voyage sont celle de Juan de la Cosa de 1500 (aucun autre navigateur est censé d'avoir voyagé au même endroit à l'époque) et une de son fils Sébastien créé en 1534 (dont l'influence de navigateurs postérieurs a sans-doute fait influence). Cinq lettres écrites par différents individus résidant en Angleterre avant 1500, surtout celles de Soncino et de Day, attestent de la connaissance des 'nouvelles' terres en détails vérifiables avec les côtes de l'actuel Terre-Neuve et Nouvelle-Écosse. Ainsi, il paraît inquestionnable que Cabotto atteint une terre à l'occident d'Angleterre (probablement à 1 800 miles de l'Irlande), mais on ne peut savoir avec précison ou il s'arrêta. Il faut affirmer que la primauté de la découverte ne peut etre attribué à d'autres personnes que les frères Gaspar et Miguel Corte Real qui ont lègué des cartes ou on peut cerner des formes des côtes de l'actuel Canada Atlantique.
En 1534, Jacques Cartier prend officiellement possession du territoire du Canada au nom de la France en plaçant une croix à l'emplacement actuel de la ville de Gaspé. Il fallut attendre 1600 pour que les Français s'installent définitivement en Amérique du Nord (après une tentative repoussée par les Espagnols en Floride). Les Français fondèrent d'abord le village de Tadoussac, marquant la naissance de la Nouvelle-France. En 1605, ils fondèrent Port-Royal sur la Baie de Fundy, dans ce qui allait devenir la Province de l'Acadie. Le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain fonde la troisième ville française en Amérique, la ville de Québec. La Nouvelle-France n'est d'abord exploitée par la métropole que pour ses fourrures et son bois. Par la suite, la France, intéressée à y établir une colonie de peuplement, instaure le premier code civil. Toutefois, la population dans la colonie, constituée à cette époque uniquement de Français et d'Amérindiens, grandit à un rythme beaucoup plus lent que celle des colonies hollandaises et anglaises.
En 1763, à l'issue de la Guerre de Sept Ans, dont la France sort perdante, celle-ci décide de conserver ses îles des Caraïbes plutôt que sa colonie d'Amérique du Nord qui est laissée aux mains des Britanniques. Après la Guerre d'Indépendance des États-Unis d'Amérique en 1776, beaucoup de combattants au compte de la couronne d'Angleterre, appelés Loyalistes, décidèrent de s'installer plus au nord, territoire qui sera plus tard nommé Haut-Canada. Les États-Unis et le Royaume-Uni se firent la Guerre de 1812.
En 1791, l'Acte constitutionnel divise le Canada en deux : Le Haut-Canada, peuplé des loyalistes anglais et le Bas-Canada, peuplé des Canadiens français (C'est à ce moment que le terme Canadien cessa de ne définir que les francophones). Les limites territoriales du Haut-Canada correspondaient au sud de l'Ontario actuel, et celles du Bas-Canada au sud du Québec actuel. L'Acte constitutionnel accorde aussi aux deux colonies une Chambre d'assemblée, ce qui marqua les débuts de la démocratie au Canada. Cependant, ces Chambres ne disposent d'aucuns pouvoirs réels, car le Gouverneur, nommé par le Roi d'Angleterre, dispose d'un droit de veto sur toutes les décisions de la Chambre et dispose aussi du droit de la dissoudre. Cette situation de fausse démocratie entraîna l'apparition d'un mouvement demandant la Responsabilité ministérielle, ce qui accorderait aux représentants élus par le peuple un pouvoir législatif. Au Bas-Canada, le Parti canadien est un de ces groupes. Au Haut-Canada, ce mouvement sera mené sous le slogan "Rep By Pop".
En 1834, le Parti Canadien, devenu le Parti Patriote, envoie le document des 92 résolutions à Londres, où il formule ses principales demandes constitutionnelles (l'indépendance politique du Bas-Canada et la responsabilité ministérielle entre autres). Londres rétorque avec les 10 résolutions de Russell, qui sont en fait un refus des demandes des Patriotes. De plus, le Gouverneur dissout la Chambre d'assemblée. Devant cette situation, les Patriotes convoquent des assemblées publiques afin de demander au peuple bas canadien de boycotter les produits britanniques. Après que le Gouverneur eut interdit toute assemblée de ce type, les Patriotes en viennent à un conflit armé. Les Patriotes, n'étant qu'une milice de paysans désorganisés, furent écrasés par l'armée britannique, la plus puissante du monde à ce moment. Le chef Patriote, Louis-Joseph Papineau est forcé de s'exiler aux États-Unis, sa tête étant mise à prix par le gouvernement britannique, il ne reviendra au Canada qu'après l'armistice de 1845. Après une première tentative échouée en 1837, Robert Nelson rédige une Constitution pour le Bas-Canada et tente une seconde révolution en 1838, sans plus de succès. La plupart des Patriotes sont envoyés en prison puis relâchés, certains sont exilés et douze seront pendus. C'est suite à cette révolte que Lord Durham proposa l'union des deux Canadas afin d'assimiler le peuple francophone d'Amérique à la langue anglaise et à la religion chrétienne protestante (les Canadiens français étant catholiques). La langue française survivra au Canada aidée, entre autres, par la présence d'immigrants irlandais, souvent illettrés et principalement de religion catholique, qui épouseront des femmes francophones et dont les enfants seront éduqués en français, le gaélique étant vue comme une langue primitive par les pouvoirs impériaux anglais et français. Également, l'adoption par des familles francophones d'enfants irlandais orphelins de parents morts de la traversée, suite à la Grande Famine de 1847 et le grand pouvoir de l'église catholique face à ses fidèles, permettront de favoriser le maintien et l'usage de la langue française dans le Bas-Canada.
En 1840, Londres, suivant les propositions de Lord Durham, procède à l'Union des deux Canadas sous le nom de Canada-Uni, mais accorde tout de même à la nouvelle colonie unie la Responsabilité ministérielle en 1849. Sous le régime du Canada-Uni, l'actuelle province de Québec est nommée Canada-Est et l'actuelle province de l'Ontario, Canada-Ouest.
Création du Canada
Le
1er juillet 1867, par l'Acte de l'Amérique du Nord britannique, le
Royaume-Uni accorda un droit de gouvernement autonome à une confédération de quatre de ses colonies sous le nom de
Dominion du Canada regroupant le
Québec (l'ancien
Bas-Canada), l'
Ontario (l'ancien Haut-Canada), le
Nouveau-Brunswick et la
Nouvelle-Écosse. Ensuite d'autres colonies rejoindront ce groupe au fil des années pour former le Canada. Afin de poursuivre l'agrandissement du nouveau dominion, John A. MacDonald, premier Premier ministre du Canada, se donne pour défi de mettre sur pied un grand projet de construction de chemin de fer qui doit être construit pour relier le Canada "d'un océan à l'autre" (devise du Canada actuel). Bien sûr, la construction de ce chemin de fer sera confiée à la compagnie Canadian Pacific Railway.
Pendant la période de construction du chemin de fer transcanadien par la compagnie Canadian Pacific Railway, le Canada ouvrira ses frontières à l'immigration afin de peupler des immmenses territoires nouvellement aquis. En effet, bien des immigrants viendront de l'Europe et de l'Asie. Ensuite, bon nombre d'entre eux se joindront à la construction du chemin de fer transcanadien.
Au fil des années, les populations d'origine européenne ont repoussé les populations autochtones. Le gouvernement central a tenté de négocier des territoires leur appartenant, prenant le plus souvent avantage sur leur manque de connaissance du système politique. Celles-ci ont été peu à peu retranchées dans des réserves fédérales.
En 1870, des troubles apparaissent au sein de la communauté métis de la province du Manitoba nouvellement admise dans la fédération canadienne. L'avocat Louis Riel, lui-même métis, prendra leur défense et y laissera sa vie.
La dernière province à adhérer à la fédération canadienne est Terre-Neuve, en 1949.
La dernière territoire à adhérer à la fédération canadienne est Nunavut, en 1999
Début du vingtième siècle
Au début du vingtième siècle, la population canadienne augmente de beaucoup à cause de l'immigration,du développement vers l'ouest et de la prospérité économique du pays. Wilfrid Laurier était alors le premier ministre du Canada.
Implication du Canada dans la Première Guerre mondiale
Le Canada étant toujours un
Dominion de la couronne britannique, il entre en guerre à l'issue de la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l'Allemagne, en 1914.
Entre-deux guerres
La déclaration Balfour de 1926 reconnaît l'indépendance de fait du
Canada et de l'
Australie, vis à vis du
Royaume-Uni. Elle établit des dominions avec un fonctionnement propre.
L'indépendance relativement complète sur les affaires étrangères eut lieu en 1931 par le Statut de Westminster
Implication du Canada dans la Deuxième Guerre mondiale
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Le
7 juillet 1969 la
langue française fut mise au même niveau que la
langue anglaise par le gouvernement fédéral. Le multiculturalisme fut déclaré la politique officielle. Le rapatriement de la Constitution en
1982 accordera une indépendance constitutionnelle (le Canada n'aura plus besoin de la Grande-Bretagne pour apporter des amendements à sa constitution) au Canada, quoique la province de Québec, qui était dirigée par le premier ministre provincial
René Lévesque à l'époque, n'a pas signé la nouvelle constitution canadienne. Aucun premier ministre provincial québécois n'a accepté par la suite de signer cette constitution.
À la fin du XXe siècle, c'est-à-dire en 1980 (initiative de René Lévesque) et 1995 (initiative de Jacques Parizeau), le Québec, une province canadienne à majorité francophone, organisa deux référendums sur son indépendance dont le dernier échoua de peu (49,3 % pour l'indépendance, 50,6 % contre).
Les Sites historiques nationaux (Canada) sont gérés par Parcs Canada.
Références
Voir aussi
Histoire des provinces - Histoire de l'Alberta
- Histoire de la Colombie-Britannique
- Histoire de l'Île-du-Prince-Édouard
- Histoire du Manitoba
- Histoire du Nouveau-Brunswick
- Histoire de la Nouvelle-Écosse
- Histoire du Nunavut
- Histoire de l'Ontario
- Histoire du Québec
- Histoire de la Saskastchewan
- Histoire de Terre-Neuve
- Histoire des Territoires du Nord-Ouest
- Histoire du Yukon
Autre
- Chronologie du Canada
- Histoire militaire du Canada
- Le Canada et la Guerre du Viêt Nam
- Histoire de l'Amérique du Nord
- Liste de Québécois célèbres
Lien externe