L'Iztaccíhuatl (aussi écrit Ixtaccíhuatl) est la troisième montagne la plus haute du Mexique après le Pic d'Orizaba (5 636 m) et le Popocatépetl (5 452 m). Son nom vient du Nahuatl « femme blanche » (itzac voulant dire blanc/blanche et cíhuatl, femme).
Cette montagne possède quatre pics, le plus élevé culmine à 5 286 m au-dessus du niveau de la mer. Ils représenteraient la tête, la poitrine, les genoux et les pieds d'une femme endormie. L'Iztaccíhuatl, dont on peut voir le sommet quand les conditions météorologiques s'y prêtent, est à peine à 70 km de Mexico.
La première ascension dont on soit sûr date de 1889, mais des traces archéologiques suggèrent que les Aztèques avaient déjà dû l'escalader auparavant.
L'Iztaccíhuatl est au Nord du Popocatépetl, et les deux sont reliés par le Passage de Cortés.
La légende du Popocatépetl et de l'Iztaccíhuatl
Dans la
mythologie aztèque,
Iztaccíhuatl était une princesse qui tomba amoureuse d'un soldat de son père. Son père envoya son amant guerroyer dans l'État d'
Oaxaca, lui promettant sa fille comme femme s'il revenait vivant (ce que le roi ne désirait pas). On dit à la princesse Iztaccíhuatl que son amant était mort, et elle décéda elle-même de chagrin. Quand il revint, il mourut à son tour de l'avoir perdue. Les dieux les recouvrirent de neige et les changèrent en montagnes. Celle d'Iztaccíhuatl fut nommée "femme blanche" parce qu'elle ressemblait à une femme allongée sur le dos. Quant à lui, il devint le
Volcan Popocatépetl, faisant pleuvoir du feu sur la
Terre en signe de rage, après la perte de sa bien-aimée.
Une légende différente, implicant le Nevado de Toluca, est décrite sur la page du Popocatépetl.
Élévation
Souvent évalué à 5 286 mètres d'altitude, la SRTM et l'Institut mexicain de cartographie s'accordent à dire qu'il ne mesure que 5 230 mètres.
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