Jacques Calvet est un homme d'affaires
Français né le 19 septembre
1931 à
Boulogne-Billancourt.
Il a notamment dirigé le groupe PSA Peugeot Citroën de 1983 à 1997.
Parcours
Jacques Calvet est diplômé de la faculté de droit et de Institut d'études politiques de Paris. Il a été élève de l'ENA de
1955 à
1957, ayant alors pour condisciple
Édouard Balladur.
Au service de l'Etat (1959-1982)
De
1959 à
1974, Jacques Calvet a travaillé pour le compte du cabinet de Valéry Giscard d'Estaing en occupant successivement les postes de chargé de mission, conseiller technique, directeur adjoint puis directeur du cabinet.
En 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la Présidence de la République Française, il rejoint la BNP, alors banque nationalisée, pour en prendre la direction en 1979.
Aux commandes du groupe PSA Peugeot Citroën (1982-1997)
La famille
Peugeot fait appel à ses services en
1982, alors que l’entreprise
PSA Peugeot Citroën connait d'importantes difficultés financières.
PDG emblématique du groupe de 1983 à 1997, Jacques Calvet restructure profondément l'entreprise aux deux marques Peugeot et Citroën et parvient à en faire un constructeur automobile européen de premier plan.
Se positionnant sans cesse comme défenseur de l’automobile française, il part en guerre contre les technocrates de Bruxelles, s’en prenant avec passion à l’ouverture des frontières européennes aux voitures japonaises, à la monnaie unique et aux dévaluations compétitives en Europe.
En 1997, son successeur à la tête du groupe PSA Peugeot Citroën est Jean-Martin Folz.
Depuis 1997
En
1997, Jacques Calvet est candidat malchanceux à la candidature des élections législatives de la circonscription de
Levallois-Perret.
Jacques Calvet est aujourd'hui membre de l'Institut Montaigne.
Controverse
- En 1989, il intente un procès au journal Le Canard enchaîné qui avait publié sa feuille d’impôt, faisant état d'une forte augmentation de ses revenus. L'affaire ira jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme , qui finira par casser le jugement français pour "violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme" (liberté de la presse).