Jean-Jacques Viseur (né le
2 décembre 1946 à
Charleroi) est un homme politique
belge de langue française.
Parcours Professionnel
Docteur en droit de l'Université de Liège, Jean Jacques Viseur est avocat au Barreau de Charleroi de 1969 à 1997. Entre 1973 et1981, il a collaboré à différents cabinets ministériels auprès des Ministres
Alfred Califice (Travaux publics, Affaires wallones) et
Philippe Maystadt (Chef de cabinet Fonction publique).En 1985, il devient Administrateur puis Président du Conseil d'Administration de la Clinique Notre-Dame à Charleroi puis, après fusion, du Centre Hospitalier Notre-Dame-Reine Fabiola. Depuis 1985, il est également devenu Administrateur puis membre du bureau des Mutualités Chrétiennes à Charleroi. En 1992, il accède à la fonction d’Administrateur puis de Président du Conseil d'Administration de l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve).
Fonctions politiques
- Entre 1995-1998, Jean Jacques Viseur est Député fédéral
- En 1998-1999, il devient Ministre fédéral des Finances en remplacement de Philippe Maystadt, Président du nouveau PSC
- De 1999 à 2006, Député fédéral et Membre de la Commission des Finances et du Budget à la Chambre des Représentants.
- De 2000 à 2004, Conseiller communal à Charleroi.
- Du 05/12/2006 au 9/07/2007, Échevin des Finances de la Ville de Charleroi.
- Depuis le 9/07/2007, Bourgmestre de la Ville de Charleroi.
Depuis le 22/06/2007, Jean-Jacques Viseur était pressenti pour être désigné comme bourgmestre de la ville de Charleroi en remplacement de Léon Casaert sous l'impulsion de l'informateur Paul Magnette envoyé par Elio Di Rupo (président du PS et ministre-président de la Région wallonne) pour sortir Charleroi de ses problèmes politiques. Toutefois, le président sous tutelle de la section socialiste locale (USC), Jean-Claude Van Cauwenberghe, bourgmestre de Charleroi de 1983 à 2000, annonce qu'il refuserait un accord qui ne "correspond pas au résultat électoral" des communales d'octobre 2006.
Une majorité des Conseillers communaux Socialistes (21 sur 23) accepte cependant de signer le nouvel accord de majorité.