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. Une des dernières publications de Keynes fut ainsi Newton, l'Homme (Newton, The Man) parue pour le tricentenaire de la naissance du physicien (1942) sous la forme d'article puis en livre en 1946.
Keynes meurt le 21 avril 1946 d'une crise cardiaque, ses problèmes de coeur s'étant aggravés suite à la charge de travail qu'il doit supporter à l'occasion des accords de Bretton Woods et des problèmes financiers internationaux de l'Après-guerre.Keynes ne laissera pas de descendance : son premier neveu, Richard Keynes (né en 1919), est un physiologiste et le second, Quentin Keynes, (1921–2003), un aventurier et un bibliophile. Selon Joseph Schumpeter, il eut une vie éminemment heureuse.
La même année, il publie Les Conséquences économiques de la paix qui deviendra vite un best-seller dans le monde entier (200 000 exemplaires vendus que résume Schumpeter en ce terme : « le capitalisme du laissez faire cet épisode extraordinaire a rendu l’âme en 1914» . Dans les conséquences économiques, il compara le Traité de Versailles à une « Paix carthaginoise », par référence à la rigueur du traité de paix à la fin de la Deuxième Guerre punique. Il y critique à la fois les clauses irréalistes du traité, l'oubli total de la dimension économique du problème et le comportement des principaux acteurs de cette conférence. Il dénonce le poids des réparations exorbitantes auxquelles doit faire face l'Allemagne et prédit la ruine de l'économie allemande : L'hyper-inflation allemande qui succèdera à la guerre confirmera entièrement ses thèses. En France ce livre sera critiqué très longtemps puisqu'en 1946 Étienne Mantoux fera encore paraître une critique. Ce livre où Keynes dresse des portraits au vitriol de certains des acteurs du traité, notamment du Président Woodrow Wilson a joué un certain rôle dans le refus américain de ratifier le traité et de participer à la Société des Nations notamment à travers les extraits que Walter Lippmann en fit paraître dans le New Republic. Quoiqu'il en soit le succès du livre a établi rapidement la réputation de Keynes et lui a valu une grande célébrité en Europe et aux États-Unis.Une politique à courte vue ?</ref>.
Dans la fin du Laissez-faire issu d'une communication faite le 6 novembre 1924 à la conférence annuelle de la Sidney Ball Foundation à Oxford et présenté à nouveau à l'université de Berlin en juin 1926, il exprime l'idée « qu'une page de l'histoire anglaise et occidentale a été irrémédiablement tournée au seuil du XX° siècle; celle qui avait consacré un consensus autour du laissez-faire comme unique moyen d'accèder à la prospérité ». Quand il s'interroge sur les raisons de l'"autorité du laissez-faire" au XIX°siècle, il émet plusieurs hypothèses:
Au niveau des solutions, il dresse certaines pistes. Pour les grandes entreprises d'utilités publiques, il préfère des entités autonomes telles les grandes universités ou semi-autonomes à des organismes placés sous la responsabilité directes des ministères d'Etat . S'il est contre le socialisme d'Etat qui pour lui découle de Jeremy Bentham, il assigne quatre nouveaux rôles à l'Etat : le « contrôle délibéré de la monnaie et du crédit », la « collecte de données relatives à l'état des affaires et leur diffusion à grande échelle », un rôle dans la détermination du niveau de l'épargne et de l'investissement et une « politique réfléchie touchant la taille de la population »
Au Liberal Summer School qui s'est tenu à Cambridge en Août 1925, Keynes prononce un discours intitulé Suis-je un libéral ? qui fut publié dans The Nation and Atheneum des 8 et 15 aôut 1925. Dans cet article, il déclare qu'« il n'y a pas place, sinon à l'aile gauche du Parti Conservateur, pour ceux qui sont attachés avec ferveur à l'individualisme à l'ancienne et au laissez-faire dans toute leur rigueur bien qu'ils aient grandement contribué au succès du XIX°siècle ». Il pense qu'à l'avenir le gouvernement devra assumer de nombreuses tâches qu'il conviendra de décentraliser et de déléguer à des sociétés et à des organes administratifs semi-indépendants auxquels seront confiées les responsabilités gouvernementales, anciennes et nouvelles - sans pour autant porter atteinte au principe démocratique ou à la Souveraineté en dernier ressort du Parlement. Il suit John Rogers Commons qui distingue trois ordres économiques successifs : l'ère de la rareté, celle de l'abondance (qu'il situe au 19° siécle) et enfin l'ère de la stabilisation dans laquelle ils pensent entrer. Cette période est marquée par une diminution de la liberté individuelle liée surtout à la montée en puissance des grandes entreprises et des cartels, des corporations et des syndicats. Dans ces circonstances, pour lui, la véritable mission du nouveau Libéralisme serait d'arriver à « contrôler et à diriger les forces économiques dans l'intérêt de la justice et de la stabilité sociale », aussi en appelle-t-il à la définition d'« une politique nouvelle et des instruments nouveaux pour adapter et contrôler le jeu des forces économiques, de façon que celles-ci ne heurtent pas brutalement ce qu'on regarde aujourd'hui comme normal en matière de stabilité et de justice sociale ».
La Théorie générale est sans doute le livre majeur de Keyne, celui qui lui vaut d'être considéré par certain comme une figure tutélaire de la macroéconomie moderne. Selon Pascal Combemale Keynes dans ce livre ne vise pas à « élaborer, comme les classiques, une théorie de l'allocation des ressources, pour un niveau de production donné, en fonction des prix relatifs » mais à « expliquer les variations du niveau de la production et de l'emploi ».
Des économistes comme Joseph E. Stiglitz, Carl E.Walsh voient le livre comme le point de départ de Macroéconomie moderne en tant que discipline qui s'attache à comprendre pourquoi l'économie connait des épisodes comme la Grande Dépression et pourquoi l'Emploi et la Production fluctuent au cours du temps. Paul A. Samuelson est plus réservé : « c’est un livre mal écrit, mal construit, et tout profane attiré par la renommée de son auteur se fait escroquer de cinq shillings en achetant cet ouvrage plein de confusion et d’erreurs…Dans la Théorie générale, le système keynésien ne se dégage que de façon floue, comme si son auteur était à peine conscient de son existence et instruit de ses propriétés. Des discours algébriques assommants sont émaillés de vues pénétrantes et d’intuition profondes. Une définition maladroite donne soudain naissance à un passage inoubliable…Je ne crois pas trahir de secret en disant que personne d’autres à Cambridge (dans le Massachusetts) ne savait de quoi il retournait, douze à dix-huit mois après sa publication En fait, jusqu’à ce qu’apparaissent les modèles mathématiques de James Meade, Oskar Lange, John Hicks et Roy Forbes Harrod, on a tout lieu de croire que Keynes lui-même n’avait pas vraiment compris sa propre analyse ».
L'article de 1937 de John Hicks intitulé Mr.Keynes and the Classics et le livre d'Alvin Hansen A Guide to Keynes de 1949 marqueront la façon dont Keynes sera perçu dans les manuels économiques . De fait, l'oeuvre de Keynes est susceptible d'être interprétée de plusieurs manières. Olivier Favereau distingue dans les écrits mêmes de Keynes deux projets : un projet pragmatique et un projet plus radical qui va inspirer en France l'école dite de l'économie des conventions.
Toutefois Keynes ne récuse pas totalement la théorie classique. En effet s'il ne croit ni possible ni souhaitable une baisse salaire nominal w, la baisse du salaire réel w/p suite à une montée de l'inflation symbolisée par une hausse de p est pour lui possible. Cela conduira le courant de la synthèse néo-classique à utiliser la Courbe de Phillips dans le cadre d'arbitrages entre inflation et chômage.
C = cY+b
Y = C + I
Mo = L 1(Y)+L 2(i)
Ce modèle se compose de deux courbes
Les deux courbes IS et LM sont réunies sur un même graphe, qui est donc l'interface entre la vision « réelle » et la vision « monétaire » de l'économie. L'intersection des deux courbes représente le point (unique) d'équilibre sur le marché des biens et services et de la monnaie. Il permet de déterminer le taux d'intérêt d'équilibre et le PIB d'équilibre. Mais dans la théorie keynésienne cet équilibre peut s'établir à un niveau inférieur au PIB potentiel de plein emploi de l'économie. Aussi dans ce cas des politiques budgétaires et monétaires seront être mises en oeuvre afin que d'atteindre ce niveau qui correspond d'une certaine manière à l'équilibre général des néo-classiques qui n'est dans ce cas pas atteint automatiquement par le simple jeu des marchés.
John Maynard Keynes est à la source d'une grande évolution de la science économique avec son oeuvre principale, la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (The general theory of employment, interest and money) parue en 1936. L'ouvrage est considéré comme le traité de science économique du XXe siècle ayant le plus influencé la façon dont le monde a abordé l'économie et le rôle du pouvoir politique dans la société. Cet ouvrage est le fruit d'une collaboration au sein d'un cercle de réflexion nommé Circus. Ce dernier rassemblait sous l'égide de Keynes, des auteurs comme Piero Sraffa, Joan, Austin Robinson, James Meade et Richard Kahn.
Notons que même si l’apport de Keynes a constitué, selon le terme de L. Klein, une révolution, il n’est pas devenu la base d’une « orthodoxie keynésienne », mais il a suscité une suite d’approfondissement et d’extension du message de Keynes. Ainsi le modèle keynésien n’a cessé d’être enrichi et complexifié par rapport à la « Théorié générale » de 1936 ; il est même adopté par des économistes qui se veulent « anti-keynésiens ».
Avec la Théorie générale, Keynes a développé l'hypothèse que la demande est le facteur déterminant pouvant expliquer le niveau de la production et par conséquent de l'Emploi.
Aujourd'hui de nombreux courants et partis politiques se revendiquent du Keynésianisme en n'en retenant que l'idée d'Interventionnisme. Keynes, lui-même homme d'affaires, se disait pourtant du coté de « la bourgeoisie éclairée » et insistait sur le rôle fondamental de la création privée d'entreprises.
La théorie de la demande, l'une des théories fondatrices du keynésiannisme n'a pas pour père Keynes. Bien qu'il soit considéré comme le fondateur de ladite théorie, on la retrouve déjà Thomas R. Malthus. Malthus, pourtant libéral, a lui aussi annoncé cette théorie. Selon lui, l'offre ne crée pas forcément la demande, car une partie des revenus peut être épargnée, ce qui provoquer un recul de l'activité économique. Il pense que la loi des débouchés est fausse puis que les produits ne s’échangent pas uniquement contre des produits, mais beaucoup s’échangent contre du travail. Or certains travaux sont improductifs (comme ceux des domestiques) alors que d’autres sont productifs ; il en résulte que le niveau de la production et le niveau de la demande ne sont pas nécessairement identiques. Le système capitaliste peut donc craindre une insuffisance de débouchés.
Selon Schumpeter, on peut presque dire qu'il détestait les Mathématiques, et il ne fut pas, pour sûr, un progressiste pour ce qui est des méthodes analytiques. En fait, selon Mooridge, il débutait avec une intuition, puis utilisait tous les outils formels et mathématiques à sa disposition pour détailler et prouver cette intuition, et ce n'est que s'il n'y parvenait pas qu'il tentait d'inventer de nouveaux instruments d'analyse. Il croyait surtout que la mathématisation ne dispensait pas d'avoir une science morale, ce qui le mènera à sa conception de l'économie comme étant un ART plutôt qu'une science. Il critique aussi sévèrement, autant sur le plan technique que sur le plan logique, la nouvelle science économétrique, l'accusant entre autres de dénaturer la Logique intellectuelle de la modélisation en tentant d'ancrer le modèle dans la réalité avec des paramètres concrets.
Il écrira: « Une beaucoup trop grande part de travaux récents d'économie mathématique consiste en des élucubrations aussi imprécises que les hypothèses de base sur lesquelles ces travaux reposent, qui permettent à l'auteur de perdre de vue les complexités et les interdépendances du monde réel, en s'enfonçant dans un dédale de symboles prétentieux et inutiles » (Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, 1936).
On retrouve chez Keynes un grand nombre des caractéristiques des économistes hétérodoxes. Il tenait compte du cadre institutionnel, de l'histoire et du rôle de la Monnaie pour étudier l'économie. Le Pouvoir, les conflits, la Répartition et les affects étaient au coeur de ses analyses économiques. Il était d'un pragmatisme exemplaire. Il remet en cause la question de l'individualisme méthodologique en privilégiant l'analyse en terme d'agrégat économique, qui aura pour conséquence la naissance de la Macroéconomie moderne. Ses différents livres en témoignent largement.
Par ailleurs, Keynes pense qu'être économiste nécessite la mise en commune de plusieurs disciplines. Il écrit : « L’économiste doit être mathématicien, historien, politicien et philosophe. Il doit aborder simultanément l’abstraction et la réalité et étudier le présent à la lumière du passé en vue de l’avenir sans qu’aucun aspect de la nature des institutions ne lui échappe ».
Par ailleurs, Keynes n'a pas enfanté l’interventionnisme étatique. Déjà Charles Brook Dupont-White, économiste français, avait écrit dans son Essai sur les relations du travail avec le capital : « L’humanité est meilleure dans l’État que des individus ; elle s’épure, parce qu’elle s’élève, dans cet être collectif ». Il s’oppose au Libéralisme car ce dernier est, pour lui, la cause de l’appauvrissement des travailleurs. Malgré ses propositions interventionnistes, Keynes n'a jamais rejetté le Capitalisme; il s'est déclaré de la bourgeoisie éclairée. Il affirma même que l'Individualisme est « le plus puissant facteur d'amélioration du futur ».
Du reste, s'il se déclare de la Bourgeoisie éclairée, Keynes ne renie pas le fait qu'il se présente des fois comme un socialiste. Son identification partisane reste encore sujet à discussion. Conservateur pour les marxistes et communistes, crypto-communiste pour certains conservateurs, d'autres le placent au milieu: progressiste, libéral centriste, nouveau libéral...toutes les positions intermédiaires qu'on lui attribue ne demeurent pas. Gilles Dostaler propose, pour comprendre la position politique de Keynes, de la situer dans le contexte de l'évolution de la politique de la Grande-Bretagne.
Sur la philosophie politique, Keynes insiste sur « l'incertitude face au futur, l'absence de déterminisme, l'ignorance. Comme l'homme de la rue, le décideur est confronté à cette réalité. Il n'y pas de lois naturelles, de sens de l'histoire, de telle sorte que les acteurs ont un rôle important à jouer. Ces acteurs, ce sont les décideurs, les hommes d'État qui ont l'oeil sur le futur lointain et les politiciens qui ont le nez collé sur les problèmes immédiats. Les caractères psychologiques des individus qui sont en position d'agir sur les événements sont d'une grande importance dans l'histoire. Il attribue à la faiblesse des hommes d'État et des politiciens, à leur médiocrité, à leur stupidité et à leurs préjugés, les difficultés sociales, politiques et économiques. Les grands hommes d'État ont pour tâche entre autres, de prévenir les résolutions. …l'homme d'État et le penseur social doivent lutter pour que naisse le monde caractérisé par le calme, la stabilité et le progrès social, et par le respect de règles, des conventions et des traditions. »
Sur les questions d'Inégalité, Keynes explique qu'il est en fait intolérable de vivre dans une société où les inégalités doivent dominer. Pour cette raison en partie, il propose l'intervention du pouvoir éclairé, c'est-à-dire l'Interventionnisme étatique, pour y remédier. C'est dans cette logique qu'il ne désapprouve pas la Révolution française, qui a mis fin à la relation de subordination entre serfs et seigneurs.
Sur le Capitalisme, il écrit: Je pense que le capitalisme, sagement aménagé, peut être rendu probablement plus efficient pour atteindre les fins économiques que tout système alternatif pour l’instant, mais je pense que ce système était, à bien des égards, extrêmement critiquable.
Les théoriciens des « anticipations rationnelles » ont même démontré que ces politiques ne pouvaient avoir d'effet que si elles réussissaient à tromper les agents économiques sur les effets qu'elles auraient, notamment sur les taux d'intérêt et les salaires réels — et cela indépendamment de leurs conceptions parfois irréalistes de l'incertitude.
C'est dans les Années 1970 que le problème de la « Stagflation » — une inflation croissante sans réduction du Chômage, conjonction qu'elle déclarait implicitement impossible — a finalement conduit à remettre en cause l'approche macroéconomique de Keynes — d'où, peut-être, le « prix Nobel » d'économie attribué en 1974 aux interprétations de la conjoncture de type autrichien de Friedrich Hayek.
Logiquement, c'est-à-dire si on écarte les explications circulaires de la hausse des prix du genre « inflation par les coûts » (car ces « coûts » ne sont eux-mêmes rien d'autre que des prix), la Stagflation ne peut exister que si la demande est simultanément en excédent ici, et en défaut là ; on ne peut donc en rendre compte que si on sort de la « Macroéconomie » proprement dite, laquelle n'envisage par hypothèse qu'un défaut ou un excédent global de la demande. Or, justement, la critique autrichienne de Keynes prétend réfuter l'approche macroéconomique en tant que telle : pour elle, les désajustements entre offres et demandes sont forcément locaux. Ceci lui permet d'insister sur la réaction à la politique monétaire des prix relatifs des actifs échangés en amont du Consommateur « dans la structure de production » comme éléments essentiels de la conjoncture — à ce titre, la notion d'« inflation des actifs », admise dans les Années 1980, est une première prise en compte de cette approche.
Ensuite, ces écarts entre les demandes et les offres ne peuvent être que le produit derreurs de prévision : si les gens prévoyaient parfaitement la demande pour leurs services, ils ne se retrouveraient jamais avec une demande plus faible (d'où Sous-emploi) ou plus forte (d'où hausse des prix) qu'ils ne l'envisageaient. On retrouve une conclusion des « anticipations rationnelles » mais dans une approche qui y ajoute une analyse réaliste des conditions dans lesquelles les gens acquièrent l'information.
En effet ces erreurs-là, les critiques de la Macroéconomie affirment que la politique de conjoncture ne peut que les aggraver en ajoutant ses propres sources d'incertitude à celles qu'engendrent les choix faits sur les marchés.
Pour l'analyse autrichienne donc, les institutions qui affectent la demande globale, notamment le monopole d'émission de la monnaie, sont la cause des crises économiques et financières évitables et ne peuvent pas y porter remède. Plus généralement, elle affirme que les planificateurs étatiques ne peuvent pas connaître l'information nécessaire à la réalisation de leurs projets par les hommes mais ne font au contraire que fausser son acquisition parce qu'ils ne subissent pas les conséquences de leurs choix alors qu'ils privent de leur pouvoir de décision les seuls qui auraient véritablement intérêt à s'informer de façon adéquate, ceux qui les subiront effectivement.
Ces considérations, partagées au-delà de l'école autrichienne — Milton Friedman aussi reconnaît qu'on n'a pas besoin de banque centrale, ont inspiré des politiques, notamment monétaires, qui prétendaient davantage être prévisibles que régler la conjoncture.
Ces critiques peuvent être enrichies par l'apport d'un économiste pourtant antérieur à Keynes, Frédéric Bastiat, qui montre que l'obsession de l'emploi et du court terme tend à refuser la logique du progrès et de la productivité : en effet, selon la logique keynésienne, l'invention d'une machine plus efficace que l'homme est mauvaise pour l'économie car elle entraîne la mise au chômage de travailleurs et la baisse de la Demande effective. Pourtant, l'invention de machines est, selon le principe de productivité, au coeur du processus de croissance économique. Notons au passage qu'une lecture attentive de Keynes incite au Protectionnisme même si sur ce point, les auteurs se réclamant de Keynes n'hésitent pas à rompre avec ses excès.
Les courants actuels néo-keynésiens et nouveaux keynésiens sont des courants intermédiaires entre le keynésianisme « classique » et l'école néoclassique. On peut également parler en un sens plus général de la Nouvelle économie keynésienne.
Pour autant, l'impact de la pensée keynésienne sur les politiques économiques tend à se réduire et de nombreux économistes pronostiquent (ou prônent ?) sa disparition future une fois qu'elle aura été réfutée. Jacques Rueff parle de la « seconde mort de Keynes » dans les années 1970. cela avait pour but de répondre à l'idée qu'a long terme( vision réfutée par Keynes) « nous serons tous Keynésiens ». d'ailleurs Rueff a eue en grande partie raison puisque seule Joan Robinson est restée fidèle au precepte de la Théorie générale jusqu'à la fin. |
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