(Jōjutsu)
Discipline d'origine japonaise, le Jo-jutsu (杖術) est l'Art martial du maniement du bâton court (jo), inventé au XVIIe siècle par Gonnosuke Musō.
Celui-ci trouvait que le bâton long (bō) n'était pas adapté au combat contre un adversaire armé d'un sabre.
D'après une légende, il a ainsi vaincu Musashi Miyamoto. Ce qui fut la seule défaite de ce dernier. Il créa alors l'école Shindō Musō-ryu, qui enseignait les 64 mouvements de base. Le Jodo de la ZNKR est une série de 12 katas dérivés de katas de l'école Shindō Musō-ryu, et a été créé pour habituer principalement des pratiquant de corps à corps à utiliser des armes et à les intéresser à apprendre l'école.
Dans l'entraînement comme dans les combats, les pratiquants sont vêtus d'un Hakama et d'un Haori, et ne portent aucune protection particulière. L'enseignement se fait par le polissage du pratiquant via la répétition de 12 KIHON seul puis à deux. Ce sont des exercices.
Honte uchi
Gyakute uchi
Hiki otoshi uchi
Kaeshi tsuki (phonetic. = kaychéski)
Gyakute Tsuki (phonetic. = yaktéski)
Maki Otoshi
Kuri Tsuke
Kuri hanashi
Tai atari
Tsuki hazushi uchi
Dô barai uchi
Tai hazushi uchi
Tai hazushi uchi IDARI (gauche)
À noter que les katas de jojutsu et jodo se pratiquent toujours à deux, l'un ayant un bokken (Ushidashi) et l'autre un Jo (Shidashi).
Le pratiquant de cet art se nomme Shijo.
La police japonaise fait un grand usage du bâton court contre les manifestants.
Des katas de jo sont également enseignés en Aïkido, il s'agit alors d'aikijo. Dans cet art martial, l'un des bouts du jo possède de façon imaginaire une pointe de lance.
Certains katas aujourd'hui inclus dans l'aikijo étaient à l'origine prévus pour être travaillés avec une lance Yari.
Éléments de technique
- tsuki : frappe d'estoc
- choku tsuki : frappe directe
- ushiro tsuki : frappe vers l'arrière
- shomen giri : frappe droite (coupe) de haut en bas
- yokomen giri : frappe diagonale de haut en bas
Voir aussi
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