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José Bové, de son vrai nom Joseph Bové, né le 11 juin 1953 à Talence (Gironde), est l'une des figures du mouvement altermondialiste. Syndicaliste agricole de la Confédération paysanne et de Via Campesina, il est connu pour ses prises de position contre les OGM et ses actions de saccage illégal de plantations OGM, qualifiées de désobéissance civile par ses défenseurs.
Il a été candidat à l'élection présidentielle française de 2007 où il a recueilli 1,32 % des voix.
Son père Joseph-Marie, d'origine luxembourgeoise et spécialiste des maladies des plantes, se voit attribuer la nationalité française en devenant directeur régional de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et est membre de l'Académie des sciences. José Bové a déclaré que son père n'avait « jamais travaillé sur les OGM ». Colette, sa mère, née Dumeau, est professeur de Sciences naturelles, l'un de ses frères est Ingénieur, l'autre Informaticien. Il parle Anglais couramment, ayant suivi, à l'âge de trois ans, ses parents invités en tant que chercheurs à l'Université de Berkeley. La famille y reste de 1956 à 1959. Par ailleurs, elle passait ses vacances dans une résidence secondaire à Lacanau (hameau de Longarisse).
Inscrit dans un lycée privé d'Athis-Mons tenu par des Jésuites, il en est exclu étant réfractaire à l'Enseignement de la Religion en 1968 : il avait, dit-on, « fait l'Apologie de la drogue dans une dissertation de français ». Demeuré seul à Paris (ses parents étant mutés à Bordeaux), il fréquente les galas libertaires. Il obtient son baccalauréat, section économie, avec mention. Il envisage l'enseignement de la Philosophie et s'inscrit en classe préparatoire aux grandes écoles et à la faculté de Bordeaux où en 1971, il rencontre Alice Monier qu'il épousera en 1989 avant de la quitter en 2000. Pendant son séjour seul à Paris, début 1970, il est pacifiste et antimilitariste et proche des mouvements chrétiens ouvriers. Il milite également dans des mouvements hostiles à la Guerre du Viêt Nam. Refusant de faire son service national, il est considéré comme déserteur en 1972. Il effectue un « voyage initiatique » en Inde en 1973. Il a été marqué par la fréquentation de la Communauté de l'Arche de Lanza del Vasto, celle-ci développant une philosophie de « Non-violence active ».
Avec sa femme Alice Monier, et sa (première) fille, il s'y installe en 1976 et élève des moutons mais ne lâche en rien son côté contestataire. Son opposition au militarisme le conduit tout naturellement à participer à la lutte contre l'extension du camp militaire du Larzac, qui fédère paysans et ouvriers au cours des Années 1970. Il fait partie des vingt-deux personnes qui investissent en 1976 le camp militaire et s'emparent de documents attestant la vente de terrains par divers paysans. Il fait trois semaines de prison préventive, et est condamné à quatre mois avec sursis et privation de ses droits civiques pour activités antimilitaristes. Il décide avec sa femme de squatter une ferme à l'abandon depuis 1920, Le hameau de Montredon, et de mettre en valeur les terres convoitées par l'armée. En 1976, il s'installe sur cette ferme. En 1977, il est au volant de l'un des 90 tracteurs qui pénètrent sur le champ de tir avec, sur le garde-boue, un soldat contestataire en cagoule, délégué par les comités de soldats.
En 1981, c'est la victoire du mouvement du Larzac, François Mitterrand annonçant l'annulation du projet d'extension du camp militaire. C'est l'abandon du projet pour les militaires, qui décident finalement de louer les terrains, autrefois réquisitionnés.
En 1987, il participe à la création de la Confédération paysanne, dont il devient l'un des cinq secrétaires nationaux. Composé de l'aile gauche du syndicat majoritaire (FNSEA) et de petits syndicats de gauche, ce nouveau Syndicat agricole veut changer l'agriculture et s'opposer à l'industrie (l'industrie agro-alimentaire moderne et aux industriels fournisseurs des agriculteurs), au nom du respect des personnes (consommateurs et paysans) et de l'environnement.
Outre de multiples manifestations et actions, notamment contre le GATT et la PAC, il développe en local un syndicalisme actif auprès des petits producteurs qui fournissent le lait de brebis indispensable aux Caves de Roquefort. Co-gérant de la Société civile des terres du Larzac, il fonde et dirige le Comité Roquefort, devenu en 1987, le Syndicat des producteurs de lait de brebis, affilié à la Confédération Roquefort. Il lui faudra batailler ferme (avec occupations et divers coups d'éclat) et longuement pour se faire admettre dans l'interprofession, en mai 1993 .
L'engagement de José Bové ne se limite pas au syndicalisme agricole. En 1995, il participe dans l'océan Pacifique à l'opération menée par Greenpeace contre la reprise des essais nucléaires décidée par le président Chirac, fraîchement élu. Il intervient également pour soutenir les mouvements des Tahitiens et des Kanaks (l'avocat de José Bové, François Roux, est aussi le défenseur des Kanaks, notamment lors de l'assassinat de Jean-Marie Tjibaou).
Engagé dans l'Altermondialisme, il fait également partie des membres fondateurs de l'association ATTAC en 1998.
René Riesel, autre membre de la Confédération paysanne affirme que le « démontage » du McDo intervient à un moment critique de la lutte contre les OGM, quand celle-ci finissait par prendre de l'ampleur et s'attaquer à la recherche publique. La médiatisation de la « malbouffe » permettait alors de masquer la « guerre au vivant » que mène selon Riesel la société industrielle, guerre à laquelle participeraient également l'État et les « citoyennistes ». En témoigne pour lui la rapidité avec laquelle les médias se sont emparés de l'affaire, en opposition avec le faible et défavorable traitement porté à la lutte contre les OGM à l'époque.
En mars 2002 , il participe à une délégation de Via Campesina avec Paul Nicholson (paysan Basque) et João Pedro Stedile (responsable du Mouvement des sans-terre brésilien), invitée par les paysans palestiniens pour commémorer le Jour de la Terre. Cette visite s'inscrit dans le cadre plus large de la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP). L'offensive lancée par l'armée israélienne le lendemain de leur arrivée dans les Territoires occupés bouleverse le programme originel. L'ensemble de la mission décide alors de rejoindre la ville assiégée de Ramallah puis de se rendre au Palais présidentiel dont ils craignent l'attaque, José Bové y rencontre d'ailleurs Yasser Arafat. Alors qu'il sort à la tête d'une délégation en agitant un drapeau blanc, José Bové est arrêté par l'armée israélienne et expulsé après deux jours d'emprisonnement. Il est violemment pris à parti à son arrivée à Orly par des membres du Betar.
Peu après, il livre à la presse des commentaires ressentis par certains comme ambigus au sujet des diverses attaques parfois violentes (cocktails Molotov ; voiture-bélier à Lyon-La Duchère) qui ont eu lieu en France contre des synagogues depuis le début de cette année-là, et déclare : « vous savez, il n'y a pas de fumée sans feu. Il faut se demander à qui profite le crime. Je dénonce tous les actes visant les lieux de culte. Mais je crois que le gouvernement israélien et ses services secrets ont intérêt à créer une certaine psychose, à faire croire qu'un climat antisémite s'est installé en France pour mieux détourner les regards. » (cité par Libération, 3 avril 2002), ce dont il s'excusera plus tard après protestations d'associations juives. Bové affirme par ailleurs qu'Israël serait « une sentinelle avancée du libéralisme sauvage », ce qui lui vaut l'hostilité des défenseurs de ce pays.
Dans son action syndicale ou Politique, José Bové, assisté d'autres militants, a parfois recours à des méthodes illégales, qualifiées de désobéissance civile par ses défenseurs, et inspirées de la réflexion politique de Henry David Thoreau. Il y a, par exemple, procédé à la destruction du McDonald's de Millau, qu'il qualifie de « démontage », ou encore l'arrachage de champs d'essai d'OGM ou de plants de riz transgénique dans un laboratoire du CIRAD avec l'aide de militants indiens qui pratiquent régulièrement ce genre d'action dans leur pays.
La FNSEA critique son combat contre les OGM et la Malbouffe au nom de la santé. Elle pense que c'est son engagement pour des causes non agricoles qui ont valu à la Confédération paysanne de perdre 7 points (de plus de 26 % à plus de 19 %) lors des dernières élections aux Chambres d'agriculture, restant toutefois le second syndicat paysan.
« la dureté sans précédent de cette condamnation, aucun responsable syndical de niveau national n'ayant été incarcéré depuis le régime fasciste de Vichy », condamnation qui « montre la dégradation des libertés syndicales en France ».
En juin 2004, il se rend en Bolivie où il participe à une mission de solidarité à Franscisco Cortes, militant colombien alors emprisonné dans ce pays depuis plus d’un an. Il est reçu par Evo Morales, député bolivien, responsable des syndicats de Cocaleros et président du Movimiento Al Socialismo, première force politique du pays et par Carlos Mesa, président de la République.
Au cours de l'été 2004, José Bové et d’autres membres du réseau des « faucheurs volontaires » relancent la campagne de destruction d’essais d'OGM en plein champ.
Au mois de septembre 2004 , José Bové se rend en Corée du Sud à l’invitation du Korean Peasants League, syndicat agricole coréen affilié à Via Campesina, pour participer aux manifestations en mémoire du syndicaliste paysan coréen Lee Kyung-hae qui s’est suicidé le 10 septembre 2003 à Cancún pour protester contre l’OMC.
En juillet 2005 , José Bové participe au dernier jour de la marche pour la décroissance, en marge du Grand Prix de France de Formule 1, symbole de ce à quoi cette dernière s'opposait.
En octobre 2005 , pour faire avancer les revendications portées par le « Non de gauche » à la Constitution européenne, José Bové déclare que selon lui, des alliances entre mouvements seront nécessaires et n'exclut pas si la tâche lui est confiée, de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2007 dans le cadre d'une unité des forces anti-libérales.
Le 13 juin 2006 , il se déclare candidat à la présidentielle dans un entretien au journal Libération, s'estimant le plus apte à rassembler la gauche de la gauche. Il s'est aussi investi dans les Collectifs du 29 mai, et maintenant dans le collectif national d’initiative pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes, en débattant et en participant à une dynamique collective pour la présidentielle de 2007, pour les législatives, les municipales, les cantonales, et pour toutes les mobilisations liées à cela.
Le 23 novembre 2006 , José Bové annonce son retrait « provisoire » de l'investiture des collectifs anti-libéraux, estimant que le PCF tentait d'imposer la candidature de Marie-George Buffet. Suite à l'impossibilité d'obtenir un accord sur une candidature commune et à la candidature de Marie-George Buffet, des militants lancent une pétition qui recueille rapidement 35,000 signatures appelant José Bové à représenter les collectifs à l'élection présidentielle. Le 21 janvier 2007 à Montreuil, Bové se déclare prêt à être candidat, et a annoncé officiellement sa candidature le jeudi 1er février 2007 à la Bourse du travail de Saint Denis pour « redonner l'espoir d'une alternative à gauche » et être « le porte-voix des sans-voix »,. La réunion de Montreuil a approuvé sa candidature comme « candidature trait d'union ». Il a alors indiqué disposer d'entre 150 et 200 promesses de parrainage et sa cote d'intention de vote est comprise entre 1 % et 3 %.
Le collectif national unitaire a réagi à la candidature de José Bové en indiquant qu'aucune candidature ne pouvait se réclamer des collectifs unitaires et que la réunion de Montreuil ne représentait pas les collectifs mais uniquement les membres présents.
Suite à l'échec de sa nomination comme candidat unique de la gauche antilibérale, il choisi une vingtaine de porte-parole dont des membres du PCF et des Verts en désaccord avec les directions de leur parti. L'objectif est de bien se positionner dans le débat sur l'unité de la gauche anti-libérale. Des associations de quartiers populaires l'ont rejoint et il a reçu le soutien d'un groupe de vétérans révolutionnaires autour de Jean-René Chauvin.
La force de José Bové est l'efficacité de ses méthodes qui conduisent à une médiatisation souvent difficile à obtenir sur les sujets agricoles et alimentaires. L'absence d'un parti en soutien est une faiblesse même si le fait qu'il soit « libre » peut attirer une fraction de la gauche anti-libérale anti-partis.
José Bové a réalisé au premier tour de l'élection présidentielle de 2007 un score de 483,008 voix soit 1.32 %. Ce score est très bas. Non seulement il n'y a pas eu de dynamique Bové durant la campagne électorale mais au contraire, les intentions de votes ont été divisées par deux entre la déclaration de sa candidature et le jour des élections. Il est 10e sur 12 candidats, devant les peu médiatisés Frédéric Nihous et Gérard Schivardi, derrière tous les candidats connus de la gauche du PS (Olivier Besancenot, Marie-George Buffet, Dominique Voynet et Arlette Laguiller). Si l'on se rappelle que José Bové avait demandé l'investiture comme candidat unique de la gauche antilibérale, on peut considérer que cette élection est pour lui un échec personnel.
Son attitude durant le second tour a été très critiquée par la LCR qui lui a reproché « d'aller à la soupe ». Le vendredi 27 avril, la candidate Ségolène Royal confiait à José Bové une mission d'étude sur la question de « la mondialisation et la souveraineté alimentaire ». Le lundi 30 avril, José Bové appelait à voter pour Ségolène Royal.
Les déclarations de José Bové quant à sa participation à un gouvernement socialiste ont été contradictoires. Face aux militants de l'extrême gauche anti-socialistes, il n'en a jamais été question. Le 20 avril, seulement deux jours avant le premier tour, alors que les sondages indiquaient déjà son score très bas impossible à remonter, il a déclaré au Nouvel Observateur qu'il excluait de devenir ministre ce qui semblait à ce moment là totalement improbable. Après avoir appelé à voter Ségolène Royal et faisant référence à la réalisation des actions du gouvernement français qui prolongeraient sa mission en cas de victoire socialiste, il a indiqué « être prêt à assumer mes responsabilités pour y participer ». C'est l'expression consacrée pour demander un poste politique.
Mais il milite aussi (d'après son programme pour la présidentielle de 2007):
Il a été candidat à l'élection présidentielle française de 2007. Sa candidature a été annoncée le 1er février 2007 à la Bourse du travail de Seine-Saint-Denis suite à l'appel de 40 000 personnes en sa faveur. Malgré la difficulté et le délai très court (45 jours), il parvient de justesse à réunir les parrainages autorisant sa candidature.
José Bové est membre d'un GAEC (exploitation agricole) d'élevage de brebis pour la fabrication, en transformation directe, de fromages de brebis et de yaourts, situé à Montredon (commune de La Roque-Sainte-Marguerite, dans le département de l'Aveyron) sur le plateau du Larzac, où il s'est fait construire une maison en matériaux écologiques.
Il est membre fondateur, et fut porte-parole, du Syndicat agricole français Confédération paysanne, syndicat qui souhaite, également, une « autre politique agricole » (dans un sens plus favorable à la petite paysannerie locale, moins sensible aux échanges — à commencer par le grand commerce international, et plus indépendante à l'égard des industries qui fournissent les matières premières ou qui consomment les produits de l'agriculture).
Il est membre fondateur d'ATTAC, membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
Dans son analyse de la société et du combat à mener, José Bové s'inspire de Henry David Thoreau, Gandhi et Jacques Ellul, qui se sont prononcés pour la désobéissance civile, la Non-violence et la critique du système technicien.
Sur le terrain comme devant la justice, l'entreprise avec qui la Confédération Paysanne entretient des rapports les plus conflictuels est Monsanto, une firme américaine, en impulsant des réglementations plus strictes sur la recherche et l'industrie biotechnologique française et européenne. Réglementations qui, selon ces critiques, portent préjudice à ses activités. Cette lutte, il l'a aussi porté au nom de Via Campesina autour du monde, comme dernièrement à Bamako. Il y déclare qu'il est intolérable de pousser les agriculteurs des pays pauvres à cultiver les OGM pour ensuite les empêcher de replanter les graines produites par ces plantes sous prétexte de protection de brevets. Mais son combat se prolonge aussi en Inde, en Amérique latine ou à Hong-Kong où il sera gardé en centre de rétention et interdit de territoire lors de la manifestation du G8 en 2006. Cela n'empêchera pas des paysans coréens d'y manifester hardiment.
Il lui est reproché par ailleurs d'utiliser l'action directe pour lutter contre les OGM, sous prétexte « du principe de précaution », de défense de la santé des citoyens (certains OGM modifieraint le Métabolisme des consommateurs et la majorité des citoyens seraient contre les OGM dans l'alimentation), les difficultés des paysans agriculteurs (62 % sont contre les OGM, surdosages d'herbicides, risques avérés de contamination,) ou apiculteurs voisins (OGM-insecticides,) qui subissent la contamination, ainsi que l'appauvrissement des paysans qui pratiquerait ce genre de culture via des taxes sur les brevets de ces plantes et enfin de la « liberté d'opinion et d'expression », alors que d'après le tribunal qui l'a jugé, dans ce cas, rien ne l'empêcherait de saisir un tribunal pour réclamer leur interdiction,. Il persiste dans sa pratique de la « désobéissance civile » malgré les avertissements de la justice établissant qu'elle n'était ni justifiée ni proportionnée. Pourtant, l'Union Européenne fait payer tous les mois une lourde amende pour ses cultures d'OGM en plein champ, celle-ci étant interdite dans l'Union et la directive européenne n'ayant pas été transposée par la France.
Enfin, il lui est reproché d'avoir une attitude « obscurantiste » vis à vis de la recherche scientifique en sabotant les recherches sur les OGM, invoquant le principe de précaution, empêchant ainsi de vérifier l'innocuité, de connaître ou de prouver la réalité des effets secondaires qu'il allègue de ces produits.
José Bové justifie son action en arguant d'une une fin suffisamment importante. Il avance par exemple que l'effet néfaste d'une alimentation à base d'aliments OGM sur les animaux, comme les insectes et les rongeurs, a été démontré par certains biologistes. D'autre part, et toujours selon lui, des études ont déjà démontré que certains OGM cultivés en France étaient dangereux, mais ces études n'ont pas été rendues publiques par les organismes officiels de protection de la santé en France, comme ça a été le cas pour la vache folle, ou lors de l'incident de Tchernobyl, montrant ainsi un déficit latent de protection des citoyens au bénéfice des industries.
Il existe une complémentarité entre les différents combats de José Bové comme par exemple sa lutte contre les OGM et celle contre le libéralisme. Ainsi celui ci dénoncerait les effets négatifs des OGM hors contamination qui seraient déjà connus dans de nombreux pays, notamment en Argentine où l'on s'aperçoit que l'argument de réduction de l'utilisation des pesticides ne tient que sur une ou deux semences, où les champs voisins se sont retrouvés détruits et des populations voisines malades de par l'utilisation d'herbicides censés rentabiliser les champs de soja OGM, où la culture massive d'OGM contrôlée par des fonds de pension étrangers a accéléré l'exode rural de la petite paysannerie, venant ainsi agrandir les bidonvilles.
Il déclare s'attaquer principalement à la culture OGM en plein champ, dont les risques de contamination seraient connus. Cependant, il a saccagé des plantations OGM à l'intérieur des serres et installations d'un centre de recherche du CIRAD permettant d'éviter de telles contaminations.
Avec 16 autres militants, il entame une grève de la faim le 3 janvier 2008 pour obtenir le respect par le gouvernement de son engagement d'enclencher la clause de sauvegarde contre les OGM prévue dans la directive européenne 2001/18, clause qui permettrait de fait un moratoire sur la culture des OGM en France.
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