L'oeuvre est dédiée aux lourdés, aux éjectés, aux restructurées… bref, à tout ceux qui se retrouvent sur le carreau. L'histoire commence avec un homme enfermé dans une cage à bestiaux au Jardin des Plantes : « Homo Sapiens, Laborare Carens ». L'homme se nourrit de nourriture pour animaux. Sa présence irrite les collaborateurs du lieu, et attise la curiosité des médias. Sa mort provoque un coup de théâtre, provoque une enquête de police, touche aux milieux artistiques... Dénonciation du pouvoir, des médias, du libéralisme sauvage, cette bande dessinée se lit d'une traite, sans que l'attention décline.