Placé dans l'un des axes majeurs de développement de la région Île-de-France à mi-chemin de Paris et de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, le Blanc-Mesnil comprend un pôle économique qui attire de nombreuses entreprises, mais n'en connaît pas moins un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale. Bien que la commune ait connu une forte urbanisation depuis le siècle dernier, elle reste active en matière d'environnement et de culture.
aujourd'hui largement urbanisée, la ville, sans relief particulier, est traversée au nord par la
, physiquement plus présente en surface.
Le Blanc-Mesnil se situe à proximité de la plateforme aéroportuaire d'affaires, au sud de l'Aéroport du Bourget et à l'est de l'Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
On y relève dans un rayon proche la présence d'équipements à vocation économique et culturelle : le Parc des expositions de Villepinte et du Bourget, les complexes économiques de Tremblay-Villepinte (Paris-Nord II), le pôle de développement tertiaire, industriel et hôtelier de Roissy et le Parc de la Villette, avec la Cité de la musique.
Le Blanc-Mesnil est accessible et traversée par l'autoroute A1 à l'ouest et l'autoroute A3 à l'est.
La commune est reliée à la province par la route départementale 17 en direction du nord et de la route départementale 2 vers Soissons et Laon.
La circulation de proximité est, elle, assurée par dix-sept lignes d'autobus et une ligne d'autobus noctilien, qui sillonnent la ville et desserte les communes voisines jusqu'à Roissypole, ainsi que Paris intra-muros, la Gare de l'Est et la Place de la Nation.
Le « Pont des sables » et la passerelle piéton du Sémaphore relient la rive droite et la rive gauche de la ville séparée en deux par une large bande de voies ferroviaires et une gare de triage.
Une piste cyclable à double sens en cours de prolongementsillonne le nord de la ville.
dégradé. La localisation de la commune au sein de l'urbanisation dense de l'agglomération parisienne provoque une légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France, en particulier par temps calme et
. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour. La température moyenne annuelle est de 11°C, le mois le plus le froid est janvier avec + 4,7°C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec une moyenne supérieure à 20°C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25°C est de 43, dont 9 au-delà de 30°C.
Dans un acte royal de 1060, la première mention connue à ce jour du nom du Blanc-Mesnil apparaît sous la forme de
qui signifie La Blanche Maison. Le nom du lieu pourrait être en référence aux maisons bâties en pierre
recouvrant les maisons proches du moulin à eau.
Blason des anciens seigneurs du Blanc-Mesnil <gallery perrow="6" widths="75" heights="85"> Image:Blason Guillaume de Fossez.svg|Famille Deley de la Garde Image:Blason Denis de Fossez.svg|Famille Marillac Image:Blason Gabriel de la Vallée.svg|Famille Lamoignon de Blancmesnil Image:Blason Charles III de Créqui.svg|Famille Potier de Blancmesnil</gallery>
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La découverte en 1984 dans le cadre de prospection archéologique de trois haches polies et de
Silex retouchés atteste une présence humaine sur le site du Blanc-Mesnil à l'époque
Néolithique puis gallo-romaine. Des
tessons de
Céramique gauloise y ont été découverts.
La Morée et la Molette et la proximité d’une ancienne Voie romaine (routes nationales n°2 et n°17) confortent cette hypothèse.
Moyen-Âge
De la chapelle au manoir seigneurialPhilippe Ier de France, roi de France de 1060 à 1108, dote l'abbaye Saint-Vincent de Senlis, fondée par sa mère Anne de Kiev pour le repos du roi Henri 1er, des terres du Blanc-Mesnil, sans doute une propriété agricole avec terres et dépendances.
Dès 1353 sous le roi Jean II, la chapelle Notre-Dame de l'Annonciation (également appelée Notre-Dame de Blancmesnil) devient un lieu de Pèlerinage de la confrérie des Orfèvres de Paris qui s'y rend jusqu'en 1678. Elle dépend alors du diocèse de Paris. Les pèlerinages ont lieu à l'Annonciation, à l'Assomption et à la Conception. La légende veut que Jeanne d’Arc soit venue prier dans la chapelle et s’y reposer dans une ferme voisine. La chapelle est détruite en 1823.
Au début du XIVe siècle, le Hameau se situe à l'endroit que l'on nomme encore aujourd'hui le Vieux pays (rue Edouard Renault et alentours). Il possède un Manoirseigneurial, quelques chaumières, la chapelle Notre-Dame et un moulin à eau. A l'époque, le hameau est chef-lieu paroissial.
Époque moderne
De la seigneurie au hameauAu XVe siècle, Simon Potier, prévôt des marchands, prend le contrôle de la seigneurie, dans laquelle il fait bâtir un château. La famille Potier de Blancmesnil y règne jusqu'à la cession du fief en 1672 à René de Marillac, maître des requêtes au Conseil d’Etat, puis à Charles Armand René de La Trémoille.
Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil, président du Parlement de Paris, reprend la charge.
Le jeudi 27 juin 1624, Jean Héroard atteste la venue dans le château de Louis XIII qui « dépouille son pourpoint, se met sur son lit à midi et s'éveille à quatre heures ». Il joue « à la longue paume deux heures, puis soupe et se couche à dix heures ». Le lendemain matin, il « monte à cheval à onze heures, part du Blanc-Mesnil, arrive à Paris à une heure ».
A la veille de la Révolution française, le hameau du Blanc-Mesnil comporte trois fermes, un moulin à eau, un débit de boissons, les enseignes d'un Maréchal-ferrant et d'un charron. Il possède également les domaines du Coudray (avenue Pasteur) et de Groslay (avenue Paul Vaillant-Couturier).
Le château de Blanc-Mesnil est attesté en 1680. Il prend l’apparence d’un bâtiment de quarante-cinq mètres de long sur dix mètres de large faisant retour à angle droit vers l’avant aux deux extrémités. Propriété de la famille Lamoignon, le château est rénové en 1752, mais sans modification de son plan. Il est alors une demeure de plaisance, entourée de grands jardins français et d’un vaste parc. Les jardins sont entourés de murs et bordés par un large bassin, alimenté par l’un des bras de la Morée.
Dans l'ensemble, le château est bas, mais solidement bâti et soutenu de quatre pavillons couverts d'ardoises. Il y a un étage et le bâtiment est surmonté d’un clocheton. Le château occupe toute la largeur d’une plate-forme longue de quatre-vingt cinq mètres et ceinte de fossés larges d'une vingtaine de mètres.
Deux pavillons occupent les angles nord-ouest et sud-ouest de la plate-forme. La plate-forme est précède à l’ouest d’une avant-cour de soixante mètres de long sur cinquante mètres de large à laquelle on accède par une entrée en demi-lune.
Le château est cédé à Nicolas Dedelay dit de Delley, seigneur de La Garde et de Blancmesnil, fermier général et Secrétaire du roi.
A la Révolution, le château est abandonné par le comte Pierre Louis Charles Delley de la Garde, et détruit vers 1800. Les pilastres de l’entrée sont remontés à l’entrée du parc Jacques-Duclos.
Sous la Révolution
À la Révolution, le village ne compte que quinze feux (ou familles). En vertu du décret du 14 décembre 1789 relatif à la constitution des municipalités, le Blanc-Mesnil qui a alors cent dix habitants doit élire un corps municipal. N'ayant pu trouver le nombre suffisant d'hommes pour remplir les fonctions d'officiers municipaux - il faut être imposé de dix
livres au moins pour obtenir le
Droit de vote -, les villageois demandent à être réunis à la municipalité d'
Aulnay.
En application de la loi du 22 décembre 1789, le hameau fait partie de la Seine-et-Oise, l'un des quatre-vingt trois départements créés le 4 mars 1790 à partir d'une partie de la province d'Île-de-France. Versailles est le chef-lieu du département, le Blanc-Mesnil, lui, dépend alors du district de Gonesse.
Le 9 Décembre 1792, en l'An I de la République, de nouvelles municipalités sont élues. C'est un renouvellement complet des conseils municipaux et pour la première fois une élection au Suffrage universel. Joseph Mirgon, jardinier au château, devient le premier maire du Blanc-Mesnil.
Époque contemporaine
D'un village au grand boom du lotissementAu début du XIXe siècle, le village ne dispose toujours pas d'une église et d'un cimetière, et reste étroitement dépendante de sa voisine Aulnay.
Le 29 juin 1815, l'armée prussienne prend le Blanc-Mesnil, avant de gagner Saint-Denis et Paris.
En mai 1816, Louis XVIII ordonne que les nobles rentrent en possession de leurs biens et qu'ils se substituent aux maires. Le marquis de Gourgues, maire d'Aulnay, devient ainsi maire du Blanc-Mesnil.
Entre-temps, Alexandre Gui-Pierre de Lavau, héritier des Delley de la Garde, se fait édifier un pavillon de chasse. L'une des salles fait office de mairie. L'école est dispensée dans une Grange, une bergerie abrite une chapelle. Les travaux des champs ponctuent les heures de la vie paysanne du village blanc-mesnilois.
La bataille du Bourget en 1870 cause de grands dégâts, provoquant la fuite des habitants vers Paris. Le 25 décembre 1870, le général Ducrot reprend la ferme du Groslay.
En 1858, la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Soissons, ainsi que la création de la zone industrielle de La Molette, contribue au développement de la commune. La première gare, elle, n'ouvre qu'en 1912. Sur le plan de l’habitat, tout commence en 1896, lorsque la Compagnie des chemins de fer du Nord fait construire, sur une bande de terre jouxtant la voie ferrée, une dizaine de pavillons avec jardins potagers qu’elle vend à crédit à des cheminots. Des moissonneurs belges participent aux travaux des champs. Un commentateur en goguette évoque en 1908 « la route de Dugny, ou encore celle qui conduit aux hauteurs de Blanc-Mesnil : et dites si ce paysage n'a pas sa beauté particulière, s'il n'y fait pas bon vivre et se reposer (Poste, télégraphe, téléphone. — Marché mercredi et samedi) » et la possibilité de se « rendre chaque matin à son travail, et chaque soir venir se reposer dans la vraie campagne ».
Le grand boom du Lotissement ne prend qu'après la Première Guerre mondiale avec l'arrivée massive de populations ouvrières au « nouveau village » proche de la gare, afin de profiter du « du bon air de Blanc-Mesnil ». Il bénéficie également de la proximité de l'aéroport du Bourget, qui connaît un important développement au cours des Années 1930. Des entreprises de Métallurgie, de chaudronnerie et de calorifugeage, ainsi qu'une filiale du groupe Maggi, s'y établissent. Entre 1901 et 1926, la population du Blanc-Mesnil est multipliée par cinquante.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les bombardements aériens laissent de profondes séquelles dans une commune presque à moitié détruite. Deux raisons majeures à cela : le voisinage de l'aéroport du Bourget et les installations ferroviaires stratégiques.
Le Blanc-Mesnil est libéré le 27 août 1944.
Le patrimoine industriel
La saga du bouillonInstallée dès 1930 par la Société industrielle des spécialités alimentaires, la filiale Maggi, connue sous le nom de « Bouillon Kub » s'installe au 192 avenue Charles Floquet et est dirigée par Eugène Fischer. Avant la Seconde Guerre mondiale, elle emploie une centaine de salariés.
Située entre la gare de triage et le champ d'aviation du Bourget et munie d'une batterie DCA ennemie installée sur le toit, elle devient la cible des bombardements anglais.
A la Libération, et à la suite de la fusion de Nestlé et Maggi, elle devient une fabrique pour les célèbres petits pots pour bébé. L'usine emploie alors 250 salariés. En 1969, Nestlé fusionnant avec Findus, l'usine du Blanc-Mesnil fabrique alors des crêpes et conditionne du poisson. En 1972, les activités de la société cessent.
Les Trente Glorieuses
Une urbanisation massive et rapideDans l'après-guerre, la commune poursuit son urbanisation. Face à un besoin énorme de logements, tant au niveau communal qu’à l'échelle de l’ensemble du pays, la commune fait pousser à la hâte de terre des logements collectifs. Entre 1957 et 1974, pas moins de trente-et-une cités vont sortir de terre.
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, la commune fait partie du département de la Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de la Seine-et-Oise fait que la commune appartient à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif en janvier 1968.
Au nord, elle développe sa zone d'activité, dans laquelle des entreprises, telles que Canon, Panasonic, Warner Music, Rank Xerox, Cégédur (filiale du groupe Péchiney), Benenuts et Maison du Café, s'installent : elles ont depuis quitté le site. En parallèle, le parc Jacques-Duclos, véritable poumon vert de la ville, est créé en 1976.
Époque contemporaine
Dans le cadre d'un projet urbain qui participe au visage architectural moderne du Blanc-Mesnil, les réalisations récentes s'organisent autour de trois axes :
- Pour l'activité économique, le parc Modus, la ZAC Gustave Eiffel, le Carré des aviateurs ;
- Pour l'éducation et l'habitat, le lycée Mozart, les Terrasses du Blanc-Mesnil, Coeur-de-Ville, la Villa Charles Floquet ;
- Pour la culture, le Forum culturel, le cinéma Louis Daquin, la médiathèque Edouard Glissant et le Deux pièces cuisine.
Comme de nombreuses communes de l'agglomération parisienne et celle des grandes villes de province, les émeutes de novembre 2005 affectent notamment les quartiers nord de la ville : incendie d'automobiles, d'autocars privés, d'autobus et de poids lourds, d'entrepôts, ainsi qu'un gymnase. Les dégâts matériels s'élèvent à hauteur de cinq millions d'euros pour les biens public et privé. Dans ce contexte, le vendredi 4 novembre, Daniel Feurtet, maire du Blanc-Mesnil, Marie-George Buffet, députée, et Hervé Bramy, président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, sont reçus à Matignon.
Des chaînes d'information en continu française et internationale sont présentes dans la commune. La presse allemande (Der Spiegel, Berliner Morgenpost, Die Zeit), américaine (Washington Post, Herald Tribune), britannique (The Guardian), chinoise (Tapei Times), ainsi que l'agence de presse Associated Press, consacrent des articles sur les événements (« riots »).
Démographie
Évolution démographique <nowiki /> |
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En terme de population, le Blanc-Mesnil est la 123e ville de France, la 9e ville de Seine-Saint-Denis et compte parmi les vingt villes les plus peuplées d'Île-de-France.
35,4 % des Blanc-Mesnilois ont moins de 25 ans, 48,4 % entre 25 et 59 ans, 16,3 % ont 60 ans ou plus.
Habitat
Le parc de logement se répartit entre une zone pavillonnaire de propriétaires individuels et une zone d'habitat collectif.
La répartition des statuts d'occupation des 18 411 ménages s'effectue entre 7 550 propriétaires, souvent d'un logement individuel dans le parc pavillonnaire, 6 965 locataires du parc HLM.
La majeure partie du parc social est inégalement répartie dans la zone nord de la ville, et de façon plus parcellaire au sud.
Le plus grand ensemble est celui des Tilleuls au nord de la ville qui comporte 2 752 logements quasi exclusivement sociaux. Avec une population de 12 000 habitants, ce quartier compte près du 1/5e de la population communale. Une grande diversité de nationalités y est représentée. Le Chômage est fort élevé avec un taux qui atteint 25,7 %, et même 37,7 % chez les 15-25 ans. La population est jeune avec plus de 40 % de moins de 20 ans. Cet exemple caractérise bien les grands ensembles de la Seine-Saint-Denis. Les Cités-Vertes, le 212 ou encore le Pont-Yblon constituent avec leur voisin des Tilleuls les quartiers nord de la ville. Cette vaste zone H.L.M. est classée parmi les Zones franches urbaines du pays. Un vaste programme de rénovation urbaine est en cours.
La zone pavillonnaire de la ville est, elle, importante. Elle s'étend sur le centre-ville et la partie sud plus verdoyante, mais 1/5e seulement de la population y vit, soit entre 10 000 et 15 000 habitants. Parfois, située à proximité de quelques quartiers H.L.M. au centre est et ouest, comme la cité Pasteur ou la Z.A.C. Pierre-Sémard, et au sud, comme les Quatre Tours ou encore la cité Danielle-Casanova, la population peut y sentir à la fois un sentiment d’abandon, de relégation, bien que fort attachée à la ville et à son image.
Administration et politique
Administration
Le canton du Blanc-Mesnil est formé par cette seule commune. La ville n’est membre d’aucune communauté d’agglomération. Ancienne commune du département de Seine-et-Oise, la ville est devenue une des quarante communes du nouveau département de la Seine-Saint-Denis le 1
er janvier 1968. La ville fait partie de la IV
e circonscription de la Seine-Saint-Denis. Le député de cette circonscription est
Marie-George Buffet, son suppléant est Azzedine Taïbi, conseiller général de Stains. Elle a par ailleurs été ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement de Lionel Jospin.
Le Blanc-Mesnil abrite plusieurs administrations et services publics sur son territoire : un bureau de poste principal et deux annexes, un centre des impôts, une trésorerie principale, une agence nationale pour l’emploi (ANPE), un accueil ASSEDIC, une Caisse Primaire d'Assurance-Maladie, un point d’accueil EDF-GDF, d'une Bourse du travail entre autres. La ville dispose également d'un GRETA (51, avenue de Verdun) et d'un espace emploi-insertion.
Le Blanc-Mesnil fait partie de la juridiction d’instance et de grande instance, ainsi que du tribunal de commerce de Bobigny.
Vie politique
Le Blanc-Mesnil est une ville communiste, les électeurs ayant continuellement renouvelé leur soutien aux majorités municipales depuis le Front populaire et avant cette date une tradition radicale-socialiste.
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Blanc-Mesnilois ont voté Non à 67,81 % contre 32,19 % de Oui avec un taux d’abstention de 38,36 %.
Ces chiffres sont conformes à la tendance départementale (Non à 61,52 % ; Oui à 38,48 %) mais à peu près inverse aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %) démontrant le caractère plutôt populaire de la ville, les votes négatifs ayant été majoritairement le fait de l’électorat le plus modeste en France.
Aux élections présidentielles de 2007, les Blanc-Mesnilois ont préféré Ségolène Royal (55,84 %) à Nicolas Sarkozy (44,16 %). L'abstention s'élève à 17,85 %.
Au premier tour des élections législatives de 2007, Thierry Meignen (Union pour un mouvement populaire) est arrivé en tête avec 34,35 % des voix devant Marie-George Buffet (Parti communiste français) avec 32,26 %, Marie-Pierre Ramos (Parti socialiste) avec 15,55 %, et Alain Geoffroy (Front national) avec 5,38 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil de 3,5 %. Au second tour, Marie-George Buffet est réélue avec 55,95 % des suffrages exprimés.
Lors des élections municipales de 2008, la liste « A gauche pour une ville de toutes les réussites », menée par Daniel Feurtet et Didier Mignot, remporte le scrutin avec 43,91 % des suffrages exprimés. Les listes menées par Thierry Meignen (Ensemble pour changer le Blanc-Mesnil) et Alain Ramos (Le Blanc-Mesnil, c'est vous) obtiennent respectivement 43,55 % et 12,54 % des voix. La participation s'établit à 53,30 % des inscrits.
Aujourd'hui, la ville compte, en plus du maire, quarante-deux conseillers municipaux dont douze adjoints, proportionnellement au nombre d'habitants. Le conseil municipal est composé de dix-neuf communistes, dont Marie-George Buffet, onze socialistes, trois vert, neuf UMP, deux divers gauche.
Vie participative, associative et citoyenne
Des instances de démocratie locale permettent d'établir un dialogue entre les habitants, les élus, les professionnels, les jeunes et les moins jeunes. Dans ce contexte également, l'itiniative «
Décidons la ville ensemble » a été mise en place en 2005 pour encourager la participation citoyenne et passer à une étape supérieure dans l'élaboration des décisions par les habitants eux-mêmes.
- Le Conseil consultatif des aînés rassemble quarante-quatre membres retraités et personnes âgées désignés par tirage au sort.
- Le Conseil Local des Jeunes regroupe 44 membres garçons et filles âgés de 15 à 25 ans, élus par les jeunes Blanc-Mesnilois. Non seulement, il est un moyen pour les jeunes citoyens de prendre en charge les décisions qui les concernent, mais aussi une façon de participer activement aux changements qui s'opèrent dans la ville en direction de la jeunesse.
- Le Conseil Local de la Vie Associative est une assemblée informelle, composée de représentants des diverses associations locales. Il se veut un lieu de réflexion et de propositions. Le Conseil peut questionner, imaginer, suggérer sur tous les sujets portant sur la vie associative et la vie de la commune.
- Le Conseil de ville et de voisinage constitue un espace de débat pour participer à la vie locale. Aujourd'hui, six conseils de ville et de voisinage fonctionnent sur l'ensemble du territoire communal (Sud-Petits-Ponts-Groslay, Pôle gare, Centre-Coudray, Centre-Tilleuls, Eiffel, Nord-Aviation). Les réunions se tiennent une fois par trimestre.
- Le Comité local des droits de l'enfant défend les droits de l'enfance. Le comité regroupe des enseignants, des directeurs de centre, ainsi que les parents d'élèves ou le Secours populaire. Le comité local n'anime pas des directement des actions, mais remplit des fonctions d'observations et de propositions.
- Les Conseils d'usagers des services publics
- Les Conseils de résidants dans les maisons de retraite.
- La Maison des Tilleuls est un pôle de services publics. Avec la halte-garderie, cette maison citoyenne accueille des activités physiques et sportives, un Dojo et une salle de danse, une salle de musculation avec vestiaires et sanitaires. A disposition également, un espace multimédia.
- La Maison du Chemin Notre-Dame.
- La Maison pour tous Jean-Jaurès.
La commune dispose d'un réseau associatif de 281 associations locales, parmi lesquels 11 000 habitants membres. Pour la plupart, elles sont liées au domaine de la culture, du sport, des loisirs, de l'éducation, des anciens combattants et de l'humanitaire.
La ville a obtenu le prix Action, innovation, accessibilité pour son initiative en faveur du handicap.
Sociologie politique
Au lendemain du Front populaire, l'élection du maire Henri Duquenne marque l'amorce du virage communiste dans la commune. Désormais, le Blanc-Mesnil, comme d'autres municipalités de la Petite Couronne font partie intégrante de la fameuse « ceinture rouge ». Dans le fief blanc-mesnilois, il se constitue alors tout un réseau associatif, syndicats, clubs sportifs (football, cyclisme, gymnastique) et gazettes. D'ailleurs, elle figure parmi les trois villes avec le Havre et Brest à fédérer leurs associations sportives en un Office municipal des sports. Autant de vecteurs qui contribuent à soustraire les jeunes de l'influence du
Patronage catholique et bourgeois. Autour des valeurs socioculturelles du
Communisme, il s'organise une certaine sociabilité dans un esprit d'appartenance et d'identification à la classe ouvrière, dont il subsiste aujourd'hui autant de traditions que de pratiques.
Maires depuis l'Ancien Régime
Depuis la Libération- Didier Mignot, PCF, 2008-
- Daniel Feurtet, PCF, 1989-2008
- Robert Fregossy, PCF, 1965-1989.
- Eugène le Moign, PCF, 1945-1965.
| Sous l'Etat français, la IIIe République et le Second Empire- Maurice Lambot, 1943-1945
- Alfred Dubuissez, 1941-1943
- Bernard Legrand, 1939-1941
- Henri Duquenne, PCF, 1935-1939
- Marcel Gerdil, SFIO, 1929-1935
- André Neufinck, Radical-socialiste, 1908-1929
- Pierre-Hippolyte Jouslain, 1905-1908
- Marcel-Edouard Renault, 1892-1905
- Michel Renault, 1860-1892
| Avant la Restauration- Joseph Renault, 1821-1860
- Marquis Auguste-François de Gourgues, 1816-1821
- Pierre Maillet, 1798-1816
- Carles-Victor Tetard, 1797-1798
- Joseph Mirgon, 1793-1797
- Christophe Bazureau, 1792-1793
- François-Noël Chartier, 1790-1792
- Jean-Jacques Cousin, 1787-1790
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Budget et fiscalité
Le taux de fiscalité directe sont les suivants
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À ces taux, il convient de rajouter les sommes prélevées par d'autres collectivités, ainsi que par l'État.
Le Blanc-Mesnil se classe 348e sur 401 villes de France de plus de 20 000 habitants au classement des villes pour le nombre de contribuables soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
Sécurité civile
Le Blanc-Mesnil regroupe un centre de secours des sapeurs-pompiers et un commissariat de police.
Le taux de criminalité de la circonscription de police du Blanc-Mesnil qui n'inclut que la seule commune est de 89,16 pour 1 000 habitants, ce qui est supérieur à la moyenne nationale (83/1 000), mais inférieur au niveau moyen du département de la Seine-Saint-Denis de 95,67/1 000. Le taux de résolution des affaires par les services de police est quant à lui de 22,43 %.
Économie
Pôle économique
La commune comprend un important pôle économique. Elle compte en effet 1 540 entreprises dont 358 commerces (hôtels, restaurants, alimentation, habillement), localisés pour l'essentiel dans le centre-ville, un fort nombre de PME et TPE et des sièges sociaux.
L'économie locale s'est davantage tertiarisée au cours des dernières années. Le secteur industriel regroupe aujourd'hui notamment des entreprises de la métallurgie et transformation des métaux, de l'imprimerie - papier - carton, fabrication de machines. Les activités liées au recyclage, la santé et les services aux entreprises se développent.
Le pôle économique présente une offre immobilière variée :
- Le parc d'activité du Coudray de 39 hectares a été créé en 1968 avec pour vocation d'accueillir principalement de l'activité et des sièges sociaux (Miele, Techmohygiène, Sicli) mais également de la logistique et du stockage (Calberson, Ziegler). Il comporte 96 entreprises et génère 1 765 emplois ;
Il englobe aussi le "Centre Albert Einstein, créé en 1987 à l'initiative de la commune. Ce centre de 13 000 m2 est rempli à hauteur de 90%, il répond à la demande d'entreprises en phase de développement de leur activité. Il accueille vingt sept entreprises regroupant 280
- La Zone industrielle de la Molette s’étend sur les communes du Blanc-Mesnil, du Bourget et de Drancy. Au total, elle couvre 86 hectares dont 56 hectares sur la commune de Blanc-Mesnil. Le parc d'activité de la Molette a été créé en 1925, avec pour vocation d'accueillir principalement de l'industrie lourde. Aujourd'hui, compte tenu de la grandeur des locaux, l'industrie a laissé place en majorité à la logistique et le stockage et en partie à de l'activité bureaux. Elle accueille 114 entreprises et offre 1 400 emplois.
Depuis septembre 2005, la
ZAC Gustave Eiffel permet de requalifier l'ensemble du site ;
- Le Parc Modus d'une surface totale de 4 774 m². Depuis octobre 2007, il y est organisé des petits-déjeuners débat ;
- Garonor, parc logistique créé en 1970, couvre 14 hectares d'immenses entrepôts, en partie situés sur la commune d'Aulnay-sous-Bois, et utilisés pour le stockage et l'entreposage ;
- Le Pont-Yblon, une plate-forme logistique et de transport de douze hectares créé en 1971. Les quinze entreprises installées génèrent 149 emplois.
- Le Centre d'affaires international Paris Nord II construit en 1973, dans lequel se concentrent des activités de services et de commerce de gros sur 4 hectares. National Instruments y figure.
- Le Carré des Aviateurs, parc d'activité et de stockage d'une surface totale de 30 000 mètres carrés, divisibles en surface de 400 mètres carrés.
- L' Espace Descartes, un complexe hôtelier de trois hectares. A noter, un hôtels trois étoiles dont un hôtel Novotel pour le tourisme d'affaires.
Par ailleurs, une zone franche urbaine située au nord de la commune présente des avantages fiscaux et sociaux pour les entreprises, professions libérales, commerces et artisans, qui souhaitent s'y implanter.
Entreprises françaises et étrangères
Parmi les principales entreprises françaises, on peut citer les quatre premières en terme de chiffre d'affaires.
Loin devant en tête, Air liquide avec 9,3 milliards d'€. Puis loin derrière, Forclum (filiale du groupe Eiffage) avec 2 milliards d'€, Sicli avec 210 M d'€, Paprec avec 200 M d'€.
Sont également présentes des filiales d'entreprise américaine Sara Lee Corporation, EDS, une SSII et actrice des technologies de l'information globales, BioRad, Geoservices, Sterling Relocation, un des leaders mondiaux du déménagement haut de gamme, allemande Miele et japonaise Konica.
Emploi
La ville totalise 11 225 emplois, répartis à hauteur de 74 % dans le secteur privé et 26 % dans le secteur public. Les secteurs du tertiaire et des services concentrent 39 % de l'emploi salarié, suivis de l'industrie 19 %, du commerce de gros 13 %, des transports 12 %, du bâtiment 11 % et du commerce de détail 7 %.
Espaces verts et environnement
Le Blanc-Mesnil bénéficie d'une forte présence d'espaces verts sur son territoire, notamment grâce au parc Jacques-Duclos. La commune est particulièrement active en matière d'environnement et de développement durable.
Jardins et espaces verts
D'une surface totale de 805 hectares, le Blanc-Mesnil compte 67,5 hectares d'espaces verts répartis sur 164 sites, soit 1/12
e de son territoire.
Plus en détail, la ville compte 16 hectares de squares et jardins, 14 hectares de massifs d'arbustes et 47 hectares de pelouses, ainsi que 380 jardinières, 37 bacs d'orangerie et 22 kilomètres de plantation d'alignement, soit 7 728 arbres. 9 sites sont pourvus de mâts de suspensions fleuries, soit au total 204 cubes et 105 coupelles.
- Créé en 1976, le parc Jacques-Duclos qui s'étend sur une surface de 24 hectares demeure le plus grand parc communal du département de la Seine-Saint-Denis. Il inclut un bassin paysager de 3 900 m² mis en valeur par des mouvements de terre formant des buttes et vallons, une vaste zone florale (iris, bambous, azalées, fougères et plantes vivaces) et une biodiversité arboricole protégée de 16 000 arbres (gingko bilobas, cèdres de l'Atlas, hêtres de Perse, liquidambars, frênes pleureurs) appartenant à une cinquantaine d'essences différentes, originaires d'Europe, d'Asie, d'Amérique du Nord et du Sud. Pour le promeneur, des espaces diversifiés avec des activités de détente, des planes de jeux, des zones vallonnées ou boisées et un théâtre de verdure.
- Les vignes comprennent 1 220 pieds plantés près de la ferme Pasquier au parc Jacques-Duclos. Le Clos blanc-mesnilois est un Chardonnay vieilli en fût de chêne produit au Blanc-Mesnil. Environ 1 000 bouteilles de 50 cl sont produites chaque année. Le vin a été primé au concours des vins d'Île-de-France.
- Le mur végétal du Forum culturel conçu par le botaniste Patrick Blanc.
- La "Place de l'eau" (Place Gabriel-Péri), située à proximité de l'esplanade de l'Hôtel-de-ville, est aménagée en 2006 avec un bassin de 400 m² équipé de brumisateurs. Un ruisseau planté de bouleaux, frênes et d'aulnes qui s'écoule de la mairie à la Place Salvador-Allende couronne le jardin. Le parcours paysager célèbre la mémoire de l'eau.
- L'arboretum du mail Jacques Decour.
- Le Centre technique Espace Vert comprend deux zones d'activité : la première concerne les activités de service sur une surface de 732 m², la seconde abrite une Orangerie dédiée à la végétation tropicale sur 90 m² avec un bassin et une cascade d'eau, accessible au public.
La ville a obtenu en 1999 trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.
Pour la gestion de son patrimoine arboré, elle a également été récompensée en 1997 par le Prix National de l'Arbre et en 2000 par le Prix du Fleurissement d’Automne.
Le Blanc-Mesnil a reçu le premier prix ex-aequo dans la catégorie « Gestion de l'ambiance et prévention et réduction des nuisances » pour son projet visant à mieux gérer les implantations des antennes relais et à améliorer l'information.
La gestion de l'eau
Le Blanc-Mesnil est une des rares communes de l'
Île-de-France à produire sa propre eau potable depuis le sous-sol. Par l'intermédiaire de puits, l'eau prélevée dans les nappes profondes du
Sparnacien, située à une profondeur inférieur à moins de cent mètres, présente des caractéristiques similaires aux
eaux minérales distribuées dans le commerce.
Cinq forages existent dans différents endroits du territoire, auxquels s'ajoutent deux puits sur une commune dans le Val-d'Oise.
La production annuelle de trois millions de mètres cube couvre intégralement les besoins de distribution. Au nord de la ville, une nouvelle station de pompage/stockage/distribution a été réalisée. Les deux réservoirs contiennent 2 500 mètres cube d'eau.
Par ailleurs, la commune a été choisie pour recevoir la future station d'épuration des eaux de l'est de la région Île-de-France.
L'Écopôle
La future écopôle doit accueillir une station d'épuration et une usine de méthanisation. Le projet devrait aussi contenir un centre de formation aux métiers de l'environnement, une pépinière d'entreprises et une Maison de l'environnement.
Les Journées de l'environnement
Depuis 2004, le Blanc-Mesnil prend part aux Journées de l'environnement organisée chaque année au mois de septembre. En son coeur, des festivités prennent forme : parcours botanique, marché bio et
Commerce équitable, visite des
serres et de la vigne municipales, circulation douce en
Calèche entre le marché et le parc Jacques-Duclos.
Une occasion aussi de sensibiliser le public aux problématiques liées aux économies d’énergie, à la production d’Eau potable, à l'essai de véhicules propres, à la Flore et à l’avifaune blanc-mesniloises.
Patrimoine local
De son histoire rurale, le Blanc-Mesnil conserve aujourd'hui d'importantes traces architecturales. Au
XXe siècle, des réalisations d'architectes , notamment
André Lurçat,
Georges Candilis et
Jean Prouvé, ainsi que la présence de sculptures contemporaines, permettent de donner un cadre urbain entre tradition et modernité.
Architecture ancienne
La ferme Notre-Dame (Parc urbain Jacques-Duclos, site de fouilles archéologiques) est un ensemble de bâtiments du
XVIIIe siècle édifiés en
Plâtre et moellons. Bâtie sur un plan carré, la ferme, une des quatre plus importantes du vieux pays, est caractéristique des fermes de la
Plaine de France. La ferme comporte deux maisons d'habitation, une étable, une écurie, un pigeonnier et une grange métallique. Elle cesse ses activités agricoles en
1972 avant d'être reconvertie en centre de loisirs.
La ferme du Petit-Groslay (197, avenue Paul-Vaillant-Couturier) est édifiée au XVIIIe siècle. Alors au coeur d'un domaine de dix hectares, spécialisé dans la production laitière, elle est devenue une maison de l'enfance. Les bâtiments s'ouvrent par un grand porche charretier. Un long chemin pavé bordé de gazon mène jusqu'à une cour intérieure.
L'église Notre-Dame-de-l'Annonciation est édifiée en 1912. Le Dimanche des Rameaux, un obus de la Grosse Bertha crève le plafond de la nef et fait sept victimes parmi les fidèles. L'église est agrandie en 1959.
L'église du Sacré-Coeur est commencée en 1929 au château de Vaux-le-Pénil de la princesse de Faucigny-Lucinge. Sur les plans de deux architectes, Paul Lambert et Henry Lheritier de Chezekk, l'Eglise du Sacré-Coeur est terminée en 1933. Elle comprend un ensemble d'onze verrières exécutées par le peintre verrier Ripeau à Versailles.
Architecture contemporaine
La cité 212 [#](avenue du 8-Mai-1945) est un ensemble collectif édifié par l'architecte Germain Dorel en 1935 dans le quartier de l'Aviation offrant 497 logements, dans des bâtiments en
brique et
Béton brut inspirée de l'architecture du Karl Marx Hof construits à
Vienne en
1927 par l'architecte Karl Ehn. Les bâtiments se font suite dans une perspective formée par des arches centrales, avec une répartition pyramidale des balcons. Les façades sont ornées de
bas-reliefs de style
Art déco. Depuis le 21 février 1996, elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Le Square Louis Kotas est un ensemble de maisons préfabriquées appelé « cité expérimentale du Blanc-Mesnil » édifié à la Libération par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Ces habitations étaient destinées aux familles sinistrées après la Seconde Guerre mondiale.
Le Château d'eau (place de la Libération), construit en 1928, transformé en ouvrage d'art moderne pavoisé de couleurs claires.
Construite en 1957, l'école maternelle Louis Pasteur relève d'un prototype dessiné par l'architecte Jacques Carlu. Les éléments préfabriqués proviennent des ateliers Jean Prouvé.
La cité Emmaüs et la cité Pierre-Montillet sont respectivement construite en 1956 et 1957 par l'architecte grec Georges Candilis. Les panneaux de façade proviennent des ateliers Jean Prouvé.
Le lycée Mozart, signé en 1991 par l'architecte et urbaniste Paul Chemetov, avec la complicité de Borja Huidobro.
La Z.A.C Pierre-Sémard (limitrophe de la gare de Blanc-Mesnil), abrite, depuis 1992, deux-cent vingt-cinq logements et six ateliers d'artiste à l'architecture avant-gardiste conçus par Iwona Buczkowska. L’usage du bois de Mélèze comme matériau de construction essentiel, l’architecture pointue et labyrinthique (des « drakkars » selon le mot de François Maspero), largement inspirée par les formes du Cubisme, la multiplicité des agencements des appartements s’opposent à la normalisation des logements collectifs des grands ensembles des années soixante. Il est le plus grand ensemble collectif en bois de France.
Coeur de Ville, futur quartier en centre-ville, est notamment réalisé par l'artiste Jean-Luc Vilmouth.
André Lurçat au fil de la ville
L'architecture d'
André Lurçat est présente à travers un ensemble d'ouvrages au coeur de la ville :
Écoles- Groupe scolaire Paul-Vaillant Couturier, Avenue Maxime Gorki, 1950
- École Maternelle Jules Guesde, Rue du Capitaine Fonck, 1955
- Cité Danièle Casanova (190 logements), Avenue Léonie, 1955-1957
- École maternelle Danielle Casanova, 1955-57
- École Maternelle Jules Ferry, Rue Paladilhe, 1964-1965
- Groupe Scolaire Henri Wallon, Avenue Aristide Briand, 1965-1966
- Groupe scolaire Joliot-Curie, Avenue Charles Floquet, 1964-1965
Santé- Consultation PMI Avenue Jean Jaurès, 1950
- Centre de consultation PMI, Rue Paul-Vaillant Couturier, 1959-1960
- Centre médical Fernand Lamaze, Rue Paul-Vaillant Couturier, 1960-1961
| Bâtiments publics- Hôtel-de-Ville, Avenue Jean Jaurès, 1964-1967
- Complexe Sportif Jean Bouin, Avenue Jean Jaurès, 1967
- Entrée du Cimetière, Avenue Aristide Briand, 1958-1959
- Marché couvert de l'Aviation, 1959
- Ateliers Municipaux, Avenue Pasteur, 1960-1962
Habitat- Vingt logements économiques, Rue Victor Hugo, 1953
- Cité des Quinze-Arpents (250 logements), 1959-1960
- Cité des Blés d’Or (290 logements), 1959-1962
- Cité Victor Hugo (238 logements), 1958
- Cité Emmaüs (216 logements), 1961-1963 .
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Inauguré en 1967, l'Hôtel de Ville a été conçu avant-guerre par les architectes André Lurçat et Albert Michaut. A l'intérieur, la fresque en mosaïque « La Naissance du jour » de Marc Saint-Saëns orne le porche extérieur menant aux salons de l'hôtel de ville. Dans une note manuscrite, Saint-Saëns décrit la composition et les cartons originaux de son oeuvre : « Il s'agira d'une composition de divers symboles autour d'un texte de Paul Éluard sur la naissance, écrit-il, elle sera réalisée en mosaïque de pâte de verre de Murano, selon la technique traditionnelle de la mosaïque byzantine ». Dans la salle des réceptions, la tapisserie « Le Vin du monde » orne la salle des réceptions. Elle est l'oeuvre du peintre cartonnier Jean Lurçat, frère de l'architecte André Lurçat. Dans la salle des mariages, la Tapisserie « La Nuit » est signée du peintre cartonnier, Jean Picart le Doux. Les deux tapisseries sont réalisées dans les manufactures d'Aubusson.
Sculptures et peintures
Le
parcours à la paix de Françoise Catalàa célèbre le cinquantième anniversaire de la Libération du Blanc-Mesnil. Le parcours initiatique commence au pied du château d'eau, par un mémorial, en matériaux composites de roches volcaniques et de
Mica, sur lequel est gravé l'extrait d'un poème de
Pablo Neruda qui se finit par « Rien pas même la victoire n'effacera le goût terrible du sang… Rien, ni la mer, ni le pas, ni le sable et le temps, ni le géranium embrasé sur la sépulture. » Au-dessus, sept creux vides rappellent les « riens » de ce poème et correspondent aux sept vides des fenêtres du château d'eau. A côté, la colonne des anciens combattants, à hauteur d'homme accompagne cinq
ifs noirs. Presque au centre de la place, s'élève une flèche monumentale de 12,50 mètres, fichée au sol et à la hampe brisée, symbole de fin de guerre. Sur son
Bronze patiné, sont incisés cent cinquante motifs, symbolisant la diversité d'origine de la population blanc-mesniloise. Le parcours passe ensuite devant trois
ginkgo bilobas, seule espèce vivante à avoir survécu à l'explosion atomique d'
Hiroshima. Le parcours se poursuit en traversant les portes de la paix, en béton blanc qui amorcent le départ ou l'entrée de la place. Sur la première, le mot paix est gravé en langues anciennes. Sur la deuxième, il est représenté en langues actuelles parlées par les Blanc-Mesnilois aux multiples nationalités. Sur la troisième, sont repris vingt-neuf mots « paix » imaginés par l'écrivain
James Joyce, dans son oeuvre inachevée
Finnegans Wake. Les arbres du lycée Mozart invitent à suivre l'alignement des
pruniers qui prolongent le parcours à la paix jusqu'à l'avenue de Gaulle. Pour l'inauguration, l'oeuvre « Myrha » pour récitant, six percussions, groupes d'enfants avec des galets de marbre et bande magnétique deux pistes, sur des textes de
Pablo Neruda,
Louis Aragon,
James Joyce et
Martin Luther King a été joué sous la direction du compositeur Fernand Vandenbogaerde.
Les Enfants du monde de l'artiste plasticien Rachid Khimoune veillent depuis 1985 au pied des Quatre Tours en bordure du boulevard Jacques Decour. Conçus comme des plaques d'égout moulées en élastomère (caoutchoucsynthétique), ces personnages représentent des gamins des quatre coins du monde.
Inaugurée en juin 2000, la Fontaine du 18 Juin de Véronica Tellosur, située aux abords de l'avenue du général de Gaulle face au lycée, reprend intégralement l'Appel du 18 Juin lancé par le colonel de Gaulle en 1940. L'oeuvre a été conçue avec l'aide du graphiste-affichiste Alberto Bali, des métalliers fondeurs des ateliers Saint-Jacques et d'entreprises de fontainerie et d'éclairage. Quant à l'eau et à la lumière de la fontaine, elles font référence à la traversée de la Manche dans l'obscurité vers les ports éclairés anglais.
La sculpture d'Andrée Honoré est une Stèle en Bronze de 3,15 mètres qui orne le jardin du souvenir du cimetière communal. La sculptrice décrit ainsi son oeuvre : « Ses formes, tendues, vibrantes, c'est l'humanité tout entière. Ce sont des corps qui vivent, qui peuvent mourir mais seulement debout et qui restent plein d'espoir ».
La porte de l'Ouest de Louis Chavignier, sculpture réalisée en 1962.
Culture au Blanc-Mesnil
La vie culturelle au Blanc-Mesnil témoigne d'une volonté de rendre accessible au public, dans sa diversité d'âge, au jeune public, aux seniors, et de nationalité, la culture, parfois d'avant-garde, et sensible aux problématiques sociales contemporaines. Une large place est faite à la création musicale. Le Forum culturel sert de point d'ancrage comme un lieu de la circulation de culture. Autour de ce pivot central, un ensemble de dispositifs culturels disséminés dans la ville.
Le Forum culturel
A chaque saison,
le Forum culturel présente des pièces de théâtre, de danse, de musique et d'arts visuels. Il comporte l'auditorium
Betsy Jolas de 140 places, la salle
Barbara d'une capacité de 370 places, et la coursive.
Parmi les invités en scène, le chorégraphe Merce Cunningham, le compositeur John Cage, le photographe William Klein, Peter Buck et Bill Rieflin du groupe R.E.M., le Cirque national de Chine.
Les Ateliers du Forum favorisent les échanges entre des personnalités de la culture et les Blanc-mesnilois. Parmi les invités, le sociologue Edgar Morin, l'écrivain Emmanuel Todd, l'écrivain et économiste Jacques Attali, les philosophes Régis Debray et Bernard Stiegler, le dessinateur de presse et éditorialiste Plantu, Marie-Claude Char, la femme du poète René Char. Différents artistes et compagnies théâtrales ont déjà été en résidence : l'écrivain Lydie Salvayre, l'artiste plasticien Georges Rousse, Les Ogres de Barback, la photographe Elsa Mazeau, la chorégraphe Sophie Desprairies.
Les mercredis de Sciences Po (2007-2010) [#] : la municipalité du Blanc-Mesnil s'est associée à l'Ecole doctorale de Sciences Po Paris pour y organiser un cycle de conférences trimestrielles autour de la démocratie, de la justice et du politique en présence de professeurs, chercheurs, économistes et haut-fonctionnaires. La conférence inaugurale du printemps 2007 a reçu l'historien Marc Lazar.
A découvrir également les Thés philo, les Conférences Découverte du monde (précédées de projection de documentaires), des débats sur l'art contemporain et l'Appartement qui permet à tout Blanc-Mesnilois de convier à domicile une compagnie de théâtre pour une représentation en privé.
Le Forum accueille également les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, le festival de danse Temps Dance Automne, la Biennale d'art contemporain de Seine-Saint-Denis, le festival de jazz Banlieues Bleues, le festival des villes du musique du monde Zebrock. Le Forum, scène conventionnée depuis le 22 novembre 2000, est financé conjointement par la ville du Blanc-Mesnil, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, la région Île-de-France, la DRAC Île-de-France et le ministère de la Culture et de la Communication.
Galerie d'art contemporain
Intégrée au Forum, la
Galerie d'art contemporain Christian Boltanski présente des peintres, photographes, plasticiens contemporains du monde entier. Elle travaille également en étroite collaboration avec le Fonds départemental d'art contemporain de la Seine-Saint-Denis et des galeries parisiennes.
Choix d'expositions collectives et individuelles proposées depuis sa création :
Médiathèque Edouard Glissant
La
médiathèque Edouard Glissant (1-5 place de la Libération) met à disposition du public un fonds documentaire de 130 000 ouvrages, 200 titres de journaux et revues spécialisées, 18 000 disques, 1 200 partitions, 13 000 vidéos, 2 200 CD-roms. Elle comprend de vastes salles de lecture et de travail ouverts à la lumière du jour et des espaces conçus pour les tout-petits sur une surface de 3 000 mètres carrés dispersée sur trois niveaux. Tout au long de l'année, elle organise pour le public bibliophile, mélomane ou simple curieux, des cabarets littéraires, des débats, des projections de films, des programme de conteurs, des expositions et des après-midi musicaux en présence d'écrivains, cinéastes, musiciens et metteurs en scène.
Cinéma Louis Daquin
Le
cinéma Louis-Daquin diffuse des films grand public, mais aussi des cinématographies rares, de pays lointains et en version originale sous-titrée. Des oeuvres rares, des films de répertoire et de patrimoine, constituent l'accent particulier de la salle municipale, sa mission de service public en matière de diffusion culturelle, par rapport aux complexes cinématographiques. Le cinéma propose des rencontres avec des personnalités du cinéma, réalisateurs, producteurs, critiques, comédiens, ainsi que des soirées thématiques et des cycles autour de la filmographie d'un cinéaste. La salle
Orson Welles est d'une capacité de 330 places, son
Dolby stéréo et la salle
Jean Eustache 96 places, souvent réservée à la projection de films art et essai.
Deux Pièces Cuisine
Le
Deux Pièces Cuisine (« 2PC ») comprend des studios d'enregistrement et de répétition, un centre de ressources et d'accompagnement de pratiques musicales. Il programme des concerts et des résidences de musiques actuelles sur le Blanc-Mesnil. Un salle de concert d'une capacité de 400 places est en cours de réalisation. Le « 2PC » a accueilli des artistes et des formations musicales de la chanson française à travers différents styles, le
rock, le
Rap, le
Reggae, le
Funk, la musique électronique :
No One Is Innocent,
Nosfell,
Charlotte etc.,
Wax Tailor,
Tarace Boulba, les
Ogres de Barback,
Casey. Une étude du CNRS relative à la mémoire des musiques amplifiées sur la ville de Blanc-Mesnil des années cinquante à nos jours est en projet. Le site est financé par la municipalité, le Conseil général de Seine-Saint-Denis et le Conseil régional d'Ile de France.
Conservatoire Erik-Satie
Le
conservatoire à rayonnement départemental Erik-Satie enseigne les disciplines de musique et de danse, la
Musique de chambre, le
Jazz, la
Musique moderne et la musique électroacoustique. Chaque mercredi soir, elle organise des concerts d'élèves au Forum culturel. Dans la commune, trois centres décentralisés : le
centre Maurice-Audin, le
centre Paul-Éluard, ainsi que le
centre Paul-Langevin. Des compositeurs et interprètes réputés y ont fait leur classe.
Médias
Presse écrite
La commune possède un média écrit spécifiquement blanc-mesnilois, le magazine municipal d’information
Le Mensuel, créé le 1
er mai 1998, intégralement accessible sur Cd-rom à la BNF. Le magazine mensuel
Ça bouge, conçu par de jeunes journalistes et chroniqueurs, se destine avec une certaine liberté de ton à la jeunesse blanc-mesniloise. Le magazine bimestriel
Vu d'ici écrit par les habitants des Tilleuls a vu le jour en 2006.
Internet
Le Blanc-Mesnil dispose d'un portail institutionnel : www.leblancmesnil.fr. La commune a par ailleurs développé des sites liés à l'activité économique pour le Carré des Aviateurs, culturelle pour le Forum culturel et son blog complémentaire, le Deux Pièces Cuisine et son
MySpace, informative en ligne à la Maison des tilleuls, et participative pour le Conseil local des jeunes. Le Blanc-Mesnil est également présent sur
Facebook.
La commune a adhéré au SIPPEREC, Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication, afin de procéder à l'étude de la mise en place du câble sur la commune dans les prochaines années.
Archives municipales
Les archives municipales sont disponibles à l'Hôtel de ville sur rendez-vous.
Éducation, jeunesse et petite enfance
Établissements scolaires
La ville du Blanc-Mesnil relève de l’académie de Créteil. Un bureau de l'Inspection générale de l'Éducation nationale (12
e circonscription élémentaire) et un Centre d'information et d'orientation (50, avenue de la Division-Leclerc) sont également présents. Le Blanc-Mesnil compte dix-huit écoles maternelles et quinze écoles primaires. Ces écoles sont gérées par l’Inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale. Dans l'enseignement secondaire, on dénombre quatre
collèges et trois
lycées publics.
Collèges publics- Collège Marcel Cachin
- Collège Aimé et Eugène Cotton
- Collège René Descartes
- Collège Nelson Mandela
| Lycée public d'enseignement général- Lycée Wolfgang Amadeus Mozart
| Lycées professionnels publics- Lycée professionnel Aristide Briand
- Lycée polyvalent Jean Moulin
|
Le lycée polyvalent régional Wolfgang Amadeus Mozart enregistre les taux d'admission suivants au baccalauréat :
Série | Taux de réussite en % | Rang départemental | Rang national |
---|
style="background-color:#F3F3F3;" | Baccalauréat général | 75,8 | NC | 2 030 / 2 314 |
Baccalauréat général - Série ES | 87,7 | NC | 3 615 / 6 094 |
Baccalauréat général - Série L | 62,1 | NC | 5 795 / 6 091 |
Baccalauréat général - Série S | 76,8 | NC | 5 136 / 6 093 |
style="background-color:#F3F3F3;" | Baccalauréat technologique | 54,1 | NC | 1 890 / 1 939 |
Baccalauréat technologique - Série STG | 54,1 | NC | 2 671 / 2 750 |
- De 2001 à 2007, toutes séries confondues,, :
Année | Taux de réussite en % | Rang départemental (sur 125) | Rang national (sur 4 647) |
---|
2006 | 50 | 89 | 3 912 |
2005 | 65 | 34 | 2 049 |
2004 | 62 | 39 | 2 124 |
2003 | 65 | 39 | 2 102 |
2002 | 56 | NC | NC |
2001 | 61 | NC | NC |
Petite enfance
Ecoles maternelles- Maternelle Anne Frank
- Maternelle France Bloch-Sérazin
- Maternelle Henri Wallon
- Maternelle Jean Macé
- Maternelle Joliot-Curie
- Maternelle Jules Ferry
- Maternelle Jules Guesde
- Maternelle Les Poètes
- Maternelle Rose Blanc
| Crèches publiques- Crèche collective Ethel & Julius Rosenberg
- Crèche collective Robert Fregossy
- Crèche familiale
Espace jeunesse | |
Colonies de vacances
Le Blanc-Mesnil gère deux centres de colonies de vacances : l’un situé à La Condamine-Châtelard dans les Alpes-de-Haute-Provence pour les enfants âgés de 8 à 11 ans, l'autre à
La Barre-de-Monts en
Vendée, pour les enfants âgés de 6 à 13 ans. Dans ces deux centres sont organisées « des classes de neige » et « des classes de mer » par les écoles de la commune.
Egalement, le Camp de la Lune à Saint-Martin-la-Méanne en Corrèze, pour les enfants âgés de 8 à 11 ans, ainsi qu'un centre pour les enfants de 4 à 6 ans à Nanteuil-le-Haudouin dans l'Oise.
Sport et Santé
Installations sportives
La commune offre une large palette d'activités sportives. Avec cinquante-huit associations et clubs sportifs, elle permet aux Blanc-Mesnilois une pratique de sports diversifiés qui vont du loisir jusqu'au haut niveau et pour tous les âges, des enfants au troisième âge. Les équipements sportifs se répartissent sur le territoire communal.
- Le stade Jean-Bouin présente des équipements sportifs diversifiés : un terrain gazonné éclairé pour les compétitions de football avec la piste d'athlétisme Haile Gebrselassie inaugurée le 28 août 2003, une tribune couverte d'une capacité de 1 000 places, deux terrains synthétique et stabilisé éclairé pour le Football, un terrain gazonné et éclairé pour le Rugby avec tribune et foyer (Maison du rugby), un gymnase omnisports avec tribune, une salle de musculation, trois zones de jeux réservées à la Pétanque et à la boule lyonnaise, deux terrains de Sandball et un Skatepark.
- Le complexe sportif Paul-Éluard comprend deux terrains gazonnés et éclairés pour le football et le rugby, un gymnase omnisports, un mur d'escalade, les courts de tennis Arthur Ashe, quatre terrains couverts et six en extérieur, ainsi qu'un club-house.
- Le stade Boghossian comprend une salle spécialisée en haltérophilie/musculation, un terrain de football et douze terrains de boules lyonnaises.
- Le gymnase Jean-Macé, salle de gymnastique et salle omnisports.
- Le gymnase Jacques-Decour, salle de gymnastique et salle omnisports.
- Le gymnase Eugénie-Cotton, un gymnase omnisports avec un plateau d'évolution extérieur.
- Le gymnase Paul-Langevin, tatamis et salle de musculation.
- Le plateau Mozart, une piste de 200 mètres et un plateau omnisport.
- La piscine Henri-Wallon, un bassin de 25 mètres sur 10 mètres avec un Solarium extérieur.
- Le parcours sportif de la Pièce pointue.
Sports
La ville du Blanc-Mesnil propose des sports collectifs classiques (
Football,
Rugby,
Handball,
Hockey,
Basket-ball) et individuels (
Tennis,
Gymnastique,
Natation,
Athlétisme,
Haltérophilie,
Karaté,
Judo), des arts martiaux (
Aïkido, lutte sambo). Elle développe également des activités sportives moins connues du grand public, telles que le
Street-hockey,
Sandball et le ken ryu (pratique du
Chambara,
Kendo et
Iaido). Le BMS, Blanc-Mesnil Sports, est le principal club de la ville.
Le Blanc-Mesnil met également à disposition une Patinoire éphémère en plein air durant l'hiver, à proximité de l'Hôtel de ville.
Distinctions sportives
Football : l'équipe féminine de football du Blanc-Mesnil SF évolue en deuxième division (poule B). Le BMS football a atteint en 2007 le 16
e de finale de la
Coupe Gambardella. Le club a formé des footballeurs qui ont intégré les centres de formation de clubs de ligue 1.
Hockey : le BMS Hockey sur gazon évolue en nationale 3. L’équipe de hockey en salle joue en nationale 2.
Handball : l'équipe féminine du BMS handball se distingue en nationale 3.
Judo : le BMS Judo et l'Etoile sportive du Blanc-Mesnil judo (ESBM) ont formé et forment des judokas de niveau national. Kahina Daoud a remporté une médaille de bronze au championnat de France 2006. L'équipe masculine de judo évolue en première division.
Tennis : le BMS Tennis évolue en nationale 1B et forme des joueurs de niveaux national et régional.
Lutte sambo : le BMS Sambo a formé des lutteurs de rénommée mondiale.
Gymnastique : le club de gymnastique a par le passé formé des gymnastes de stature nationale qui ont brillé dans les championnats FSGT.
Marathon : deux athlètes blanc-mesnilois ont participé à l'édition 2008 du Marathon des Sables.
Santé
Pour les adultes- Centre municipal de santé Pierre Rouquès
- Centre municipal de santé Fernand Lamaze
- Centre médico-sportif
- Centre médico-psychologique « La Maison »
| Pour les enfants- Centre de protection maternelle et infantile départemental
- Centre municipal de protection maternelle et infantile Berthie Albrecht
- Centre municipal de protection maternelle et infantile Pierre Rouquès
- Centre municipal de protection maternelle et infantile Fernand Lamaze
- Institut médico-éducatif (IME) Jean-Marc Itard
| |
Au-delà du réseau de santé municipal, le Blanc-Mesnil compte trente-et-un médecins généralistes, vingt-sept médecins spécialistes (gynécologie-obstrétrique, oto-rhino-laryngologie, cardiologie, radiologie, ophtalmologie), et dix cabinets d'infirmiers. Seize pharmacies et deux laboratoires d'analyses médicales sont à la disposition des habitants. En outre, un hôpital privé en centre-ville et la clinique médicale Gallieni.
Coopération à l'international
Jumelages
Dans l'esprit des jumelages engagés après la Seconde Guerre mondiale pour renforcer au sein de la Fédération internationale des cités unies l'amitié et la fraternité entre les peuples, le Blanc-Mesnil signe le 7 août 1961 un protocole de jumelage avec les villes de
Peterhof(anciennement Petrodvorets) en
Russie et de Altrincham (devenue Sandwell le 4 mai 1985) en
Grande-Bretagne. Le jumelage se traduit pour l'essentiel par des échanges culturels pour la jeunesse et des rencontres entre élus.
Co-développement
Dans le contexte de sécheresse, de famine et de guerre en Afrique dans les années quatre-vingts, le Blanc-Mesnil réagit à sa façon en signant en 1991 un jumelage de coopération décentralisée avec Debre Berhan en
Éthiopie et dans une autre mesure avec la ville de
Beni Douala en
Algérie dans le wilaya de Tizi-Ouzou.
Dans le cadre du jumelage avec la municipalité de Debre-Berhan en Ethiopie, le Blanc-Mesnil a signé une convention portant sur la Gestion des déchets et sur l'approvisionnement de la ville en Eau potable. Concrètement, le programme d'approvisionnement en eau potable de la ville a permis l'installation de pompes aux forages, la création de bornes fontaine, la réhabilitation de la station de traitement et un château d'eau d'une capacité de deux-cent trente mètres cube.
Les réalisations menées par les deux villes ont ouvert la porte à de nouveaux contributeurs financiers. À partir de l’an 2000, le ministère des Affaires étrangères devient un contributeur important de différents programmes, en partenariat avec le Blanc-Mesnil. En 2001, l’Agence française de développement (AFD) prend en charge la mise à niveau de l’ensemble du dispositif d’approvisionnement en eau potable de Debre-Berhan. Le programme, d’un coût total de 6,5 millions d’euros, dans lequel, aux côtés de l’AFD, principal bailleur de fonds, l’Etat régional d'Amhara, les villes du Blanc-Mesnil et de Debre-Berhan sont partenaires, est destiné à résoudre les besoins en eau de l’agglomération urbaine, à l’horizon des prochaines décennies et de son expansion démographique jusqu’à plus de 100 000 habitants. Il comprend la réalisation de nouveaux forages, l’installation de pompes et de réservoirs, l’extension des réseaux principal et secondaire, la formation à la gestion et à la maintenance et une partie de l’Assainissement.
Humanitaire
A plusieurs reprises, le Conseil municipal a unanimement marqué sa solidarité avec des peuples victimes de catastrophes naturelles à l'étranger en débloquant des fonds à destination d'organismes oeuvrant sur le terrain.
Curiosités blanc-mesniloises
- Ernst Thälmann, homme politique allemand, fut déclaré en 1936 citoyen d'honneur du Blanc-Mesnil.
- Le nom du Blanc-Mesnil est depuis novembre 1999 rattaché à celui d'une rue réhabilitée du centre-ville de Debre-Berhan, ville éthiopienne jumelée.
Blanc-Mesnil en littérature
- Jean Lebeuf, érudit et historien français, consacre un chapitre à Notre-Dame de Blancmesnil et aux seigneurs du Blancmesnil dans son essai Histoire du diocèse de Paris (1755).
- Dans les guerres napoléoniennes, le général français Langeron évoque dans ses Mémoires, son arrivée au Blanc-Mesnil : « Le 17/29 mars, je marchai par Mory et le Tremblay jusqu'à Blanc-Mesnil, où je m'arrêtai. Ma cavalerie campa en avant du Bourget, et mon infanterie entre le Bourget et le Blanc-Mesnil ».
- Au cours de la guerre franco-prussienne, le Blanc-Mesnil est le siège de violents combats au nord de la commune. Au nord, le général Vinoy évoque les « batteries d'un fort calibre et d'une grande portée » dans L'armistice et la commune (1872). Dans le sud, le général Ducrot évoque dans La défense de Paris (1870-1871) un « bataillon de francs-tireurs (qui) gagnera la route des Petits-Ponts en se prolongeant vers la gauche et se portera sur la ferme de Groslay » et « de fortes colonnes ennemies (qui) avaient été ainsi attirées sur le bord du ruisseau la Morée ». Dans Les braves gens (1901), Paul Margueritte et Victor Margueritte cite la « canonnade des batteries de Pont-Iblon et du Blanc-Mesnil » et « l'attaque en trois colonnes des grenadiers, tirailleurs et uhlans de la Garde prussienne ». L'écrivain et poète canadien, Octave Crémazie, exilé à Paris et grand témoin de son temps, relève dans son Journal une « escarmouche sans importance près de Groslay ». Des historiens français, Arthur Chuquet, Ernest Lavisse, Joseph d’Haussonville, Pierre Emmanuel Albert Baron Du Casse, des militaires, le général Boulanger, Auguste Edouard Hirschauer, et bien sûr des hommes politiques, Jules Favre, Maurice Berteaux, évoquent les combats au Blanc-Mesnil.
- Hector Malot cite dans son roman Pompon (1881) le paysage blanc-mesnilois : « Elevée au point culminant de la colline, elle dominait la forêt de Bondy, et des nombreuses fenêtres de sa façade plate, la vue s'étendait librement sur cette forêt et sur les plaines immenses de Blanc-Mesnil ».
- L-D Bessières écrit le poème suivant dans Les instantanés, croquis et impressions de voyage d'un métromane (1904) :
- « Le Blanc-Mesnil est éparpillé
- Dans une plaine de culture.
- Ici, ni tramway, ni voiture.
- Il faut faire la route à pied.
- Le Sausset, un ruisseau limpide
- Arrose le coin d'un hameau,
- Creusant à travers le plateau,
- Un sillon étroit et timide.
- Des meules montrent en ce lieu
- Des bâtiments la pénurie :
- Ce n'est qu'en une bergerie
- Qu'ici l'on a pu loger Dieu ! »
- Jean Amila cite dans « Nous sommes tous des assassins » (éditions Gallimard, 1952) le nom de la commune : « Le Blanc-Mesnil, disait le père Arnaud avec ravissement. Rien que le nom a quelque chose de coquet, de printanier... Vous ne trouvez pas, M. Pouget ? ».
- Le journaliste Philippe Gavi témoigne dans un essai Les ouvriers du tiercé à la révolution de la vie des cheminots dans la commune.
- Jean-Claude Andro place un passage de l'action dans la ville dans deux romans : La maison profonde (Flammarion, 1976) et La région des grands lacs (Flammarion, 1978).
- François Maspéro évoque la ville à grands traits dans le chapitre sur la Petite Couronne extrait de son journal de bord Les Passagers du Roissy-Express (1990), son « stade Jean-Bouin », son « cinéma Daquin ».
- L'écrivain Isabelle Rèbre a publié la pièce de théâtre Moi, quelqu'un (éditions Actes Sud) représenté pour la première fois au Forum le 13 mars 1998.
- L'écrivain Daniel Pennac relate dans un chapitre de son Chagrin d'école (éditions Gallimard, Prix Renaudot 2007) la vie d'un professeur de français dans un collège blanc-mesnilois.
Rap en Blanc-Mesnil
Dans le sabir des rappeurs, la ville du Blanc-Mesnil est appelée « Blankok », « Blankok City », « 93 Blankok ». Parfois, le lieu de résidence y est collé : « Blankok-Tilleuls », « Blankok-Nord », « Blankok-Zoo ».
La rappeuse Casey décline dans le titre d’une chanson le code postal de la commune sous le chiffre « 9.3.1.5.0 ». Casey et B. James parlent de leur ville en ses termes : « Blanc-Mesnil / c'est ma ville / mon Q.G. / ma presqu’île / ma citadelle / qui fait parler d'elle ». Des groupes de rap décrivent leur impression de galère, bonne ou mauvaise, de vivre dans une cité au Blanc-Mesnil. Boozoo, Alpha 5.20 dans leur chanson « Blankok ». Ghetto Fabulous Gang dans « 93 blankok : dans la street ».
Des groupes de rap s'y sont formés : P.Y.A.Z, Skanner, feat. Boozoo et SMA, La Dream Team de Blankok, Eskicit, la K-Bine, H2R et Beatworxx.
Personnalités liées au Blanc-Mesnil
Histoire
- La famille Potier de Blancmesnil et les Delley de la Garde y vécurent en leur château.
- Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, avocat de Louis XVI, y séjourna longuement et s'y réfugia sous la Révolution, afin de préparer la fuite du Roi.
- Claude Louis Berthollet, chimiste français et gentilé aulnaysien, s'y rendit fréquemment.
- Le général Trochu.
- Le général Moltke y fit une halte durant la guerre franco-prussienne.
Politique
Architecture
Littérature et presse
Danse
Musique
- Patrick Hernandez, chanteur de variétés, auteur du succès mondial « Born to be alive », et Grand Corps Malade, slameur, sont nés dans la ville. Casey, Sheryo, et Bunzen, rappeurs, le groupe rap Eskicit et le collectif Anfalsh, en partie, y vivent ou y ont vécu. Le soliste Diego Tosi y est né.
Sport
- Gary Lugassy, joueur de tennis français, et Tristan Valentin, coureur cycliste français, Moussa Sissoko, Jean-Félix Dorothée, Ludovic Sylvestre et Morgaro Gomis, Jérémy Abadie, joueurs de football, ainsi que l'entraîneur et ancien joueur de football, Denis Troch, sont nés au Blanc-Mesnil.
- Karim Boumedjane, judoka français, ancien champion du monde universitaire.
Cultes
- Église Notre-Dame
- Église Saint-Charles
- Église Sainte-Thérèse de Montillet
- Église protestante et évangélique
- Eglise orthodoxe du Sacré-Coeur
Le Blanc-Mesnil se rattache au diocèse de Saint-Denis et dispose également d'un cimetière communal et d'un monument dédié aux combattants de la Grande Guerre, un carré militaire dédié aux soldats tombés lors de la Seconde Guerre mondiale et de résistants. Il abrite également des enfeus et un colombarium destiné au dépôt des urnes funéraires.
- Synagogue
- Centre de culte musulman « El Ihsan »
Articles connexes
Histoire | Politique et administration | InfrastructuresPatrimoine |
Bibliographie
Monographies
- Le Blanc-Mesnil et son passé, Ernest Soitel, 1969.
- Histoire anecdotique de Blanc-Mesnil, Albert Galicier, 1973.
- Le Blanc-Mesnil des temps modernes : 1935-1985, 1986.
- Le Blanc-Mesnil, Pierre Bourgeade, Gilles Smadja, Jean-Pierre Vallorani, Françoise Vasseur, 1992.
- Le Blanc-Mesnil : citoyens de demain, Patrick Laigre et Jocelyne Héquet, 1993.
- Le Blanc-Mesnil : 2 000 regards, Photographies de Luc Choquer, François Crignon, Erwan Guillard, préface de Michel Host, 1999.
- Le Blanc-Mesnil, Christian Massart, 2005.
Ouvrages divers
- Les Cités jardins au point de vue social. La cité jardin du Petit-Groslay, près la nouvelle gare de Blanc-Mesnil, Amédée Gabillond et Louis Boutillon, 1912.
- Électrification de Blanc-Mesnil (1880-1939), Martrou-Hachette (D.), mémoire sous la direction de P. Gerbod, 1984.
- Villes du Bourget, Blanc-Mesnil, La Courneuve, Aubervilliers, Pantin, Archives municipales du Bourget, Le Blanc-Mesnil, La Courneuve, Aubervilliers et Pantin, 2000.
- Éléments d'architecture des années 30 : Dugny, le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Jean-Barthélémi Debost, 2004.
- Le Blanc-Mesnil-Debré-Berhan (en langues française, anglaise, amharique), Daniel Feurtet, Joël Le Corre, Colette Delsol, 2005.
- Architecture de bois : la cité Pierre-Sémard au Blanc-Mesnil, Lucie Couet, 2006.
- Les cités-jardins de la banlieue du nord-est parisien, Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde et Guillaume Gaudry, éditions du Moniteur, 2007.
Articles
- Le vieux château de Blanc-Mesnil au XVIIIe siècle, Letiausse, A, 1956.
- Le Blanc-Mesnil : Ses églises et ses cimetières, Alain Garcia, 1981.
- Les Inrockuptibles, Dialectique & éclectique sont dans une expo, 14 mars 2000.
- Projet (revue), Centre d'étude et de recherche en action sociale, CERAS, La ville et ses quartiers, Entretien avec Patrick Norynberg, décembre 2003.
- Politis, Rencontre avec des habitants du Blanc-Mesnil, Marion Dumand et Marina da Silva, novembre 2005.
- L'Humanité, Au Blanc-Mesnil, la citoyenneté s'apprend, 16 décembre 2005.
- Les Inrockuptibles, Ma cité a craqué, Marc Kravetz, 23 novembre 2005.
- Le Monde diplomatique, Quelques-unes d’entre nous, Maud Pascal, janvier 2006.
- Le Monde, Plus de 65 % de "oui" au vote des étrangers au Blanc-Mesnil, 18 juin 2006.
- L'Humanité, Les mercredis de Sciences Po au Blanc-Mesnil, juin 2006.
- Politis, Ma vie sur scène, Gilles Costaz, mars 2007.
- Le Monde, Rouge, noir, jaune au Blanc-Mesnil, 7 février 2008.
- 20 minutes, Le Blanc-Mesnil mijote l'agrandissement de sa Cuisine, 25 avril 2008.
Filmographie
- Iwona Buczkowska, Architecte urbaniste (documentaire in L'art de faire la ville), réalisation : Olivier Gueneau, Conseil général de Seine-Saint-Denis, 1997.
- Ados Amor (long-métrage de fiction), réalisation : François Stuck, Zarina Khan Productions, 1997.
- Garde à toi, Garde à vue, mode d'emploi, réalisation : Roland Moreau et la Commission droit du Conseil local des jeunes de Blanc Mesnil, La Cathode, 2000.
- Clic-clac (documentaire vidéo), sujet : destruction d’un immeuble de la cité Pierre-Montillet.
- La Cité 212 du Blanc-Mesnil (documentaire), réalisation : Patrice Ladoucette, produit par Transeuropfilms en coproduction avec FR3 Ile-de-France, 2004.
Liens externes
Notes et références
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