Le Doulos est un
Film français de
Jean-Pierre Melville sorti en
1962.
Synopsis
Maurice Faugel a mal supporté son séjour en prison, durant lequel sa femme a été abattue. Par vengeance, il descend le receleur Varnove avec sa propre arme, alors que celui-ci prépare des bijoux volés. Ce butin doit être remis à Nuttheccio et Armand, dont l’arrivée provoque la fuite de Faugel, avec le revolver et le magot. Par précaution, il dissimule le tout dans un endroit désert, sous un réverbère.
Le lendemain, Silien son meilleur ami, lui amène du matériel pour faire un cambriolage dans un hôtel particulier. Silien est mal vu dans le milieu, il a la réputation d’être un « doulos », c’est-à-dire un indicateur. Il revient chez Thérèse, l’amie de Faugel, et la contraint à lui donner l’adresse où le « casse » doit avoir lieu, puis il la ligote et la bâillonne avant de prévenir la police. À l'arrivée des policiers, Faugel et son complice prennent la fuite, des coups de feux éclatent, le complice et l’inspecteur Salignari sont tués, Faugel reçoit une balle et il s’évanouit. Mystérieusement récupéré, on lui retire la balle, et il confie à une complice un dessin qui représente la cache des bijoux. Thérèse meurt au volant de sa voiture. Maurice est arrêté sur dénonciation de Silien, il est vainement interrogé par le commissaire Clain. Silien prépare une mise en scène qui laisse croire que Nuttheccio et Armand se sont entretués, à cause des bijoux qui réappaissent opportunément. Maurice est remis en liberté et Silien lui raconte une version fort différente du déroulement des faits. L’histoire se termine par la mort des principaux protagonistes.
Commentaire
« Doulos », en
Argot signifie « chapeau », mais il désigne aussi un indicateur. Le roman dont le film est une adaptation était plus spécialement localisé à
Montmartre,
Melville a ignoré cette donnée pour l'élargir à l'ensemble de l'espace urbain. Si chacun de ses films est particulier, celui-ci se veut un hommage au film noir américain que le réalisateur admirait.
Fiche technique
Distribution
Autour du film
Jean-Pierre Melville avait déjà dirigé
Jean-Paul Belmondo dans
Léon Morin, prêtre.