Le Viager
Le Viager est un Film français, réalisé par Pierre Tchernia, sorti sur les écrans en 1972. SynopsisEn 1930 à Paris, le docteur Léon Galipeau est certain que Louis Martinet, célibataire de 59 ans, n'a pas deux ans à vivre. Il fait acheter en viager par son frère Émile, la maison que le presque sexagénaire possède dans un lieu du midi alors quasi-inconnu nommé Saint-Tropez. Il fait de plus indexer la Rente viagère sur le cours d'un matériau qu'il croit soi-disant « sans avenir » : l' Aluminium. Croyant ainsi faire une bonne affaire. Mais, les années passent, et contre toute attente, Martinet garde bon pied, bon oeil, tandis que la famille Galipeau souffre des versements de la rente qui n'en finit pas d'augmenter. Les évènements des décennies suivantes, comme l'occupation nazie puis l'épuration, verront des tentatives malheureuses des Galipeau pour liquider cet encombrant créancier se retourner contre eux. Fiche technique - Titre : Le Viager
- Réalisation : Pierre Tchernia
- Scénario : Pierre Tchernia et René Goscinny, inspiré d'une nouvelle de Guy de Maupassant "Le petit fut"
- Chef de production : René Goscinny
- Production : Les Films Dargaud, Les Artistes Associés (United Artists)
- Directeur de production : Jean-Marie Durand et Suzanne Wiesenfeld
- Secrétaire de production : Blanche Wiesenfeld
- Assistants réalisateur : Bernard Mongourdin, Francis Pernet
- Musique : Gérard Calvi, (éditions Dargaud Music)
- Photographie : Jean Tournier
- Opérateur : Gilles Bonneau, assisté de Maurice Delille
- Décors : Willy Holt, assisté de Marc Frédérix et Louis Boussaroque
- Costumes : Gladys de Segonzac
- Montage : Isabel García de Herreros, Françoise Javet et Kouka
- Son : Jacques Lebreton - Effets sonores : Henri Gruel
- Régisseur : Jean-Marie Durand, Jacques Ristori
- Machiniste : André Chenu
- Electricien : Jean Fontanilles
- Attaché de presse : Victor Kerdoncuff
- Mixage : Jean Néry
- Bruitage : Albert Platzman
- Maquillage : Pierre Berroyer
- Accessoiriste : René Albouze
- Effets spéciaux : Gérard Cogan
- Dessins enfantins de Gotlib
- Horticulteur : Francis Champy
- Coiffures : Jean-Pierre Wirtz - (Eugène Gallia - Paris)
- Administrateur : José Lichtig
- Script-girl : Catherine Prévert
- Tirage : Laboratoire L.T.C Saint-Cloud
- Studios de Billancourt (Paris-Studio-Cinéma)
- Générique et trucage : C.T.R
- Pellicule 35 mm couleur
- Film français
- Genre : Comédie
- Date de sortie : 2 février 1972
- Durée : 98 minutes
Distribution- Michel Serrault : Louis Martinet, le centenaire
- Michel Galabru : le docteur Léon Galipeau
- Rosy Varte : Elvire Galipeau, épouse d'Émile et mère de Noël
- Jean-Pierre Darras : Émile Galipeau, le frère de Léon
- Odette Laure : Marguerite Galipeau, épouse du docteur
- Claude Brasseur : Noël Galipeau à 39 ans
- Yves Robert : capitaine de corvette Bucigny-Dumaine
- Claude Legros : Lucien, le facteur
- Jean Carmet : Maître Vierzon, l'avocat de Noël
- Noël Roquevert : le grand-père (le père d'Elvire)
- Madeleine Clervanne : la grand-mère (la mère d'Elvire)
- Jean Richard : Jo, un petit voyou
- Gérard Depardieu : Victor, un complice de Jo
- Luc Diaz : Noël, 10 ans
- Bernard Lavalette : le député-maire de Saint-Tropez
- Jean Michaud : Le procureur
- Jacques Hilling : Le président du tribunal
- Jacques Bodoin : Maître Lagarrigue, notaire
- Raoul Curet : Le projectionniste
- René Renot : Jeannot
- Antoinette Moya : Angèle, la femme du facteur
- Alain Lionel : docteur de l'hôpital
- Gabriel Jabbour : M. Levasseur, le patron de Martinet
- Pierre Tchernia : Le réalisateur TV/voix narrateur
- Elisabeth Vermeiren-Dulac : La cheftaine des scouts
- Jacques Préboist : l'hallebardier de Bucigny-Dumaine
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L'élimination des Galipeau1937 : le père d'Elvire meurt quelques mois après que Léon, le beau-frère de sa fille, eut dit qu'il avait une santé de jeune homme. 1949 : Marguerite Galipeau meurt d'un infarctus après que la famille a voulu faire subir ce sort à Martinet en lui faisant découvrir la vie parisienne... 1950 : Émile Galipeau meurt noyé après que son pédalo a été tamponné par celui de Bucigny-Dumaine, qui voulait l'embrocher avec sa hallebarde. Avant de mourir, Émile a eu le temps d'abattre son agresseur au révolver. Émile venait pour tuer Martinet et voulait l'entraîner au large pour que la mer ne rende pas le cadavre. 1970 : La mère d'Elvire meurt de vieillesse. Léon Galipeau scie la rambarde de la fenètre de Martinet pour lui faire faire une chute mortelle... mais c'est Elvire qui tombe ! Peu après, Léon Galipeau meurt d'une crise cardiaque en apprenant l'acquittement de son neveu Noël devenu voyou. Noël Galipeau meurt dans l'explosion de la vieille voiture de Jo, son allume-cigare défecteux ayant mis en route les feux d'artifice. Répliques cultes- Léon Galipeau : "Faites-moi confiance !"
- Marguerite Galipeau (chaque Noël depuis 1930) : "Je vous ai apporté du boudin blanc !" (mine déconfite de la famille)
- Marguerite Galipeau à Noël 1943 : "Je vous ai apporté UN boudin blanc !"
- Maitre Vierzon : "En ce temps-là, Cicéron disait à ses disciples dans une épître bien connue..."
- Léon Galipeau à la petite bonne bretonne en 1938 : "Tiens, tu es encore là, toi ? Ca va faire deux ans, hein... Deux ans de suite..." (quelques instants plus tard, bruit de vaisselle cassée en cuisine) Elvire Galipeau : "Bon, et ben, vous ne la reverrez pas l'année prochaine !" (Tout au long des années 30, on constate que les Galipeau changent de bonne chaque année)
- Louis Martinet (tenant son chien dans les bras et voyant le feu d'artifice tuant accidentellement le dernier Galipeau) : "Tu vois Kiki, c'était le bouquet !"
- Elvire Galipeau à son beau-frère, Noël 1939 : "On devrait vendre la France en viager aux Allemands, on serait tranquilles avec vous !"
- Marguerite Galipeau (dormant à la belle étoile en 1940) : "Oh, une étoile filante, il faut faire un voeu"
Elvire Galipeau (regardant haineusement Martinet) : "C'est fait !" - Marguerite Galipeau (en train de porter un toast) :"À votre bonne santé, M. Martinet !"
(airs furibonds de sa famille, on entend une mouche voler) et, quelques instants plus tard : "Vous nous enterrerez tous !" - Léon Galipeau le jour de Noël 1934 : "Vous avez lu les journaux ? Ils me font bien rire... Qu'est-ce que c'est, Hitler ? C'est un petit peintre en bâtiment ! Il ne fait pas le poids face à Hindenburg, ce petit caporal... Qu'est-ce c'est le nazisme ? C'est un feu de paille ! Faites-moi confiance !"
- Noël Galipeau (furieux, à Jo) : "Ne m'appelle plus "môme", j'ai 40 ans, et le viager aussi a 40 ans !"
- Louis Martinet : "Ton oncle ne laisse que des regrets !" Noël Galipeau : "C'est à peu près tout ce qu'il laisse..."
- Noël Galipeau à 5 ans (chantant) : "As-tu vu le Négus sur la route de Djibouti qui grattait les puces à Mussolini..."
- Général Anglais : "We will land at Saint-Tropez" officier anglais : "Saint what ?"
- Louis Martinet : "Un petit village de pêcheurs tranquille, Saint-Tropez" Léon Galipeau "Saint quoi ?"
- Marguerite Galipeau: "Léon, tu me fais danser?" Léon Galipeau: "Non!"
- Maître d'école: "Guerre dé 100 ans... Ach! Gross malheur!"
Autour du film - Pour interpréter le personnage de Martinet, Michel Serrault a demandé à porter un faux nez.
- Il s'agit du dernier Long métrage de Noël Roquevert, mort en 1973.
- Après la scène où l'on voit le journal télévisé, le projectionniste demande au facteur où est Martinet. On aperçoit alors la mystérieuse affiche d’un film intitulé "Ah ! Si j'étais restée pucelle".
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