Pour les articles homonymes, voir Les Verts (France) (homonymie).
{{Infobox parti politique français| couleur_wiki=vert| nom=Les Verts| logo=
| dénomination_chef=Secrétaire nationale| chef=
Cécile Duflot| fondation=
1984| siège=247 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris| option-1=Porte-parole| valeur-1=
Anne Souyris - Jean-Louis Roumégas | option-2=Secrétaire nationale adjointe| valeur-2=
Mireille Ferri | option-3=Trésorier| valeur-3=Toufik Zarrougui | option-4=Autres membres de la direction| valeur-4= Alexis Braud -
Jérôme Gleizes-
Michel Bock -
Andrée Buchmann - Patrick Farbiaz - Stephane Poli -
Danielle Auroi - Maria Portugal - David Cormand| Sénat=| Assemblée=
Martine Billard, vice-présidente| ParlementEuropéen=
Daniel Cohn-Bendit| Députés=
| idéologie=
Gauche, Politique verte,
Écologisme,
Fédéralisme| européenne=
Parti Vert européen| couleurs=
Vert et
Jaune| site_web=
www.lesverts.fr/Les Verts (de son nom complet : Les Verts, Confédération écologiste – Parti écologiste) est un Parti politique écologiste français, membre du Parti Vert européen.
Historique
La participation des écologistes à la vie politique française remonte aux
Années 1970, la date symbolique étant celle de
1974, avec la candidature de
René Dumont à l'élection présidentielle. Par la suite, le mouvement écologiste participe à tous les scrutins : municipales en
1977, législatives en
1978 (sous l'intitulé
Écologie 78), européennes en
1979 (
Europe Écologie), présidentielle en
1981 (
Brice Lalonde est le candidat de
Aujourd'hui l'Écologie).
Le mouvement les Verts naît en 1984 de la fusion du Parti écologiste (auparavant Mouvement d'écologie politique ou MEP) et de la Confédération écologiste, qui avait été créée en 1982 (Brice Lalonde n'en sera jamais membre, il restera chez les Amis de la Terre, avant de fonder Génération écologie en 1990 avec le soutien de François Mitterrand).
Le 24 avril 1988, Antoine Waechter, candidat des Verts à l'élection présidentielle française, a recueilli 3,8% des suffrages exprimés (1 150 000 voix).
En 1986, Antoine Waechter s'impose comme le chef de file du nouveau parti et fixe la ligne politique des Verts, "l'écologie politique n'est pas à marier" (dont on a retenu la formule: « ni droite, ni gauche ») qui signifiait que les Verts considéraient que l'écologie était un nouveau courant de pensée politique différent de la droite et de la gauche. Antoine Waechter et ses proches en déduisaient, ce qui n'était pas le cas de tous les Verts attachés à l'indépendance du paradigme de l'Écologie politique, que les écologistes pouvaient aussi bien s'allier avec la droite que la gauche selon les circonstances. En pratique les Verts n'ont quasiment jamais conclu d'alliances qu'avec la gauche (sauf deux personnalités fortement contestées y compris à l'époque, à Bordeaux et Toulouse).
En 1989, forte poussée verte : avec Antoine Waechter comme tête de liste, les Verts obtiennent leur meilleur résultat aux élections européennes : 10.6% des voix. Pour les élections municipales : 175 listes obtiennent en moyenne 9% au premier tour avec des résultats supérieurs à 15%.
Cette ligne politique est abandonnée en 1994 à l'Assemblée générale de Lille, les Verts décident alors d'accepter de passer des alliances dès le premier tour pour les élections législatives et les élections à scrutin majoritaire et de ne passer ces alliances qu'avec la gauche. C'est la fin du "ni, ni" qui mettait à égalité la droite et la gauche. Contrairement à ce qui est fréquemment affirmé, les Verts n'ont pas décidé de leur ancrage à gauche au sens où ils s'inscriraient dans cette famille politique, mais au sens où ils considéraient leur idéologie comme incompatible avec celle de la droite. Ils revendiquent l'héritage du combat de la gauche démocratique pour la justice sociale et la liberté, et jugent celui ci incompatible avec le dogme économique libéral. Dominique Voynet, qui s'est beaucoup battue pour faire accepter la politique d'alliance à gauche, déclarera d'ailleurs pendant sa campagne présidentielle de 1995 qu'elle n'est "ni catho ni de gauche" mais écologiste, et l'expression "ancrage à gauche" n'a pas été employée en 1994.
En raison de sa mise en minorité et des conflits internes assez durs qui la suivent, Antoine Waechter quitte les Verts pour fonder le Mouvement des écologistes indépendants en 1994. Auparavant, des écologistes souverainistes avaient quitté les Verts en 1993 et fondé la Confédération des écologistes indépendants.
Les Verts de 1995 à Aujourd'hui
Le 23 avril
1995,
Dominique Voynet, candidate des Verts à l'élection présidentielle française, recueille 3,3 % des suffrages exprimés (1 011 488 voix).
Après la victoire de la gauche et des Verts aux législatives de 1997, Dominique Voynet entre au gouvernement de Lionel Jospin comme ministre de l'Environnement et de l'aménagement du territoire (remplacée par Yves Cochet en 2001). Un deuxième élu Vert rejoint le gouvernement en 2000 : Guy Hascoët comme secrétaire d'État à l'Économie solidaire (voir Ministres du gouvernement de Lionel Jospin). A l'Assemblée nationale, les Verts constituent avec le Parti radical-socialiste et le Mouvement des citoyens un groupe parlementaire commun, le RCV (qui n'est pas reconduit en 2002 faute de pouvoir réunir les 20 députés nécessaires).
En juin 1999, la liste des Verts aux élections européennes, conduite par Daniel Cohn-Bendit, obtient 9,72 % des voix, les Verts envoient neuf députés européens à Strasbourg.
En mars 2001 la gauche perd les municipales, mais cette défaite est cachée par la conquête de grandes villes comme Lyon et Paris obtenue grâce à l'appui des Verts qui apparaissent comme les grands gagnants des élections. À Paris, le nouveau maire Bertrand Delanoë doit donner à ceux-ci, après de dures négociations dans l'entre deux tours, un nombre d'adjoints proportionnel à leurs résultats dans les urnes. C'est ainsi que cinq Verts deviennent adjoints au maire de Paris, dont certains sur les plus importantes délégations (Danielle Aufray, Denis Baupin, Yves Contassot, Christophe Girard, Pénélope Komitès).
2002, présidentielle et législatives
Le
21 avril 2002,
Noël Mamère, candidat des Verts à l'élection présidentielle française, recueille 5,25 % des suffrages exprimés (1 495 901 voix). Il s'agit là du score le plus important réalisé par un candidat Vert au premier tour de cette élection. En revanche, les élections législatives sont une catastrophe, les Verts payent leur participation trop docile à la majorité de
Lionel Jospin et sont entraînés dans la chute de la gauche (4,51 % des voix au premier tour sur le plan national). La victoire de la droite et le mode de scrutin ne leur laissent que 3 élus à l'Assemblée nationale (contre 6 pour le précédent mandat).
La leçon est tirée lors de leur Assemblée fédérale de Nantes fin 2002 où les Verts font leur autocritique. Ils estiment qu'ils auraient du sortir du gouvernement en 2000 dès que le contrat passé avec eux par le Parti socialiste avait cessé d'être respecté, et réaffirmer leur radicalité politique. Le courant incarné par Dominique Voynet, qui avait en juin précédent évoqué la possibilité d'un grand parti unique de la gauche dans lequel se fondrait les Verts, est mis en minorité. En Janvier 2003, Gilles Lemaire devient secrétaire national, succédant à Dominique Voynet.
Les régionales de 2004
Les années 2003 et 2004 sont parmi les plus difficiles pour le mouvement. En raison de leurs faibles scores aux élections législatives, peu de candidats sont remboursés par l'État. Les Verts règlent la plupart des factures, mais le budget est grevé. Par ailleurs, la direction peine à se faire entendre et ne peut s'opposer au jeu des tendances. La frange du mouvement qui réclame une alliance institutionnalisée avec le Parti socialiste accepte mal sa défaite de 2002, et mène une véritable guérilla contre les orientations votées à Nantes. Certaines personnalités comme Marie-Hélène Aubert n'interviennent dans les médias quasiment que pour critiquer la direction et
Dominique Voynet s'attaque même publiquement à la légitimité de certaines listes autonomes des Verts lors des régionales de 2004.
Celles-ci, grâce aux bons résultats réalisés par les listes autonomes et la victoire des listes de la gauche et des Verts dans toutes les régions de France, sauf l'Alsace, au soir du second tour, semblent stopper la série noire. Les Verts font leur entrée dans la majorité d'une vingtaine de régions.
À l'Assemblée fédérale de Reims fin 2004, une motion de synthèse - qui reprend en fait l'essentiel des orientations de l'Assemblée de Nantes - est votée à 92 %, les proches de Dominique Voynet et de Noël Mamère s'étant ralliés à la majorité. Le 16 janvier 2005, le secrétaire national Gilles Lemaire est remplacé par l'ancien porte-parole Yann Wehrling. Le vote massif de la synthèse de Reims lui permet d'animer un mouvement apaisé. L'Assemblée générale de Bordeaux en novembre 2006 confirmera ce rassemblement du mouvement et le CNIR de janvier 2006 pour la première fois depuis 8 ans élira le collège exécutif dès le premier tour de vote, Cécile Duflot devenant la nouvelle secrétaire nationale.
Le référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen
À l'issu d'un référendum interne en février 2005 les Verts ont majoritairement opté pour un « oui de raison » au référendum par 53 % des voix contre 42 % et 5 % de bulletins blancs. Ils critiquaient sévèrement le texte, notamment sa troisième partie mais préféraient engranger ce qu'ils considéraient comme des avancées institutionnelles en faveur de la construction européenne. En fait une partie des militants a fait campagne pour le « Non », et le vote au sein du mouvement a suivi l'évolution de celui des électeurs. La plupart des
ténors du parti appelaient clairement à voter « Oui » et si une partie des partisans du « Non » se sont faits très discrets dans les médias d'autres regroupés au sein de Les écologistes pour le Non ont ouvertement fait campagne aux côtés des collectifs contre le TCE. Au soir du 29 mai d'après les sondages la majorité des électeurs Verts (60%) s'était prononcée pour le « Non ». Le CNIR de juin 2005 qui a suivi le référendum actait le résultat, sur lequel il ne marquait aucun regret, et considérait qu'il fallait prendre en compte le message envoyé par les électeurs le 29 mai 2005 pour relancer la construction d'une Europe plus sociale et plus démocratique. Il adoptait à l'unanimité en septembre 2006 une motion sur la demande d'une nouvelle constitution européenne qui ne serait pas sujette aux critiques faites au TCE.
Pour le traité modificatif européen, le Conseil national inter-régional du 24 novembre 2007 a voté que : S’il s’avérait qu’il n’y ait pas de référendum, malgré les fortes réticences qu’ils ont émises sur ce texte qui maintient en annexe des articles qui laissent la construction européenne dans une logique économique libérale et qui éloigne les citoyens de l’Europe, le CNIR estime au vu des avancées institutionnelles vers une Europe plus fédérale qu’il est préférable de ratifier le TME. Étant donnée leur analyse de ce texte, les Verts comprennent néanmoins que certains, qui partagent les mêmes engagements européens, puissent faire un choix différent.
La présidentielle de 2007
Au printemps
2006, une primaire interne a été organisée pour désigner le candidat des Verts à l'élection présidentielle de 2007. Les 5 candidats à départager étaient
Yves Cochet,
Jean Desessard,
Cécile Duflot, Alain Uguen et
Dominique Voynet. Ils ont obtenu :
- Yves Cochet : 1393 voix soit 28,33 %
- Jean Desessard : 335 voix soit 6,81 %
- Cécile Duflot : 1145 voix soit 23,29 %
- Alain Uguen : 301 voix soit 6,12 %
- Dominique Voynet : 1743 voix 35,45 %
La participation a été de 60,4 %.
Les deux candidats arrivés en tête étaient donc Dominique Voynet et Yves Cochet (tous les deux clairement partisans du « Oui » au référendum de 2005). Le second tour a donné une quasi-égalité de voix entre eux, puisqu'il y avait deux voix d'écart (en faveur de Yves Cochet) sur 5181 bulletins. Le compte des bulletins étant en plus contesté, il a donc été décidé de refaire ce deuxième tour en Juillet 2006. La participation a été de 64,9 % et le résultat du vote :
- Dominique Voynet : 2446 voix (46,17 %)
- Yves Cochet : 2389 voix (45,10 %)
- Blanc : 8,6 % (Dans les statuts des Verts les bulletins blancs sont comptés comme des suffrages exprimés et comptent pour le calcul des pourcentages)
Dominique Voynet fut donc la candidate des Verts à l'élection présidentielle de 2007. Elle a obtenu 1,57% des suffrages (soit 576 666 voix), le plus mauvais résultat de écologistes depuis la candidature de René Dumont en 1974. Au second tour, elle a appelé à voter pour la candidate socialiste : Ségolène Royal.
L'avenir du parti en question après les élections de 2007
Après le score obtenu par
Dominique Voynet, beaucoup se sont interrogé sur l'avenir des Verts. Dans un sondage paru dans
Le Parisien-Aujourd'hui en France, 48 % des sondés estimaient que la présidentielle 2007 avait signé l'arrêt de mort du parti.
Si les Verts ont du faire face à quelques défections dont l'ancien secrétaire national Jean-Luc Bennahmias qui a rejoint le Mouvement démocrate de François Bayrou, les départs ont été assez peu nombreux. Les Verts n'ont eu aucune difficulté à aligner plus de candidats qu'en 2001 pour les élections municipales de 2008, et les sollicitations des autres partis politiques pour qu'ils s'allient avec eux dès le premier tour n'avaient jamais été aussi nombreuses.
Élections municipales et cantonales de 2008
Cécile Duflot, secrétaire nationale du parti, a vu « une petite renaissance » dans les élections municipales et cantonales de 2008.
Aux cantonales, les Verts ont obtenu 11,54 des voix au premier tour. Trente-quatre candidats (cinquante-deux en 2001), dont cinq sortants, peuvent se maintenir au second tour et onze sont élus (contre douze en 2001), portant à dix-huit le nombre de conseillers généraux du parti (sept élus en 2004).
Aux municipales, les Verts avaient déposé des listes autonomes dans un tiers des trente-neuf villes de plus de 100 000 habitants et dans trente-deux villes de plus de 20 000 habitants. Ils réunissent en moyenne 8,7 % des suffrages au premier tour, et .
Après ce scrutin, le parti compte quarante-et-un maires (dont vingt-trois sortants). Dès le premier tour, Noël Mamère est réélu à Bègles (Gironde), tout comme Jean-François Caron à Loos-en-Gohelle avec 82 % des voix. Au second tour à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Dominique Voynet l'emporte face au maire sortant apparenté PCF, Jean-Pierre Brard.
Mais à Paris, si dans le 2e arrondissement de la capitale, Jacques Boutault, seul maire d'arrondissement Vert depuis 2001, est réélu à 68 % des voix, les listes Vertes ont obtenu en moyenne 6,7 % des voix au premier tour (contre 12,3 % en 2001), avant de fusionner pour le second tour avec les liste de la gauche de Bertrand Delanoë. . Ainsi Denis Baupin reste adjoint au maire de Paris mais avec une délégation de moindre importance : adjoint aux transports de 2001 à 2008, il devient adjoint chargé du développement durable, de l'environnement et du plan climat.
Le mouvement jeune des Verts
Le parti des Verts a aussi un mouvement de jeunesse appelé
les Jeunes Verts / la Souris verte. Il a été créé en 2001 à Strasbourg à partir de groupes locaux de
Chiche!, l'ancien mouvement de référence des jeunes écologistes et des Jeunes progressistes. Il est présent dans la plupart des grandes villes de France.
Les idées des Verts
Les Verts défendent les idées de l'écologie politique, ce qui est souvent confondu avec la défense de l'environnement. Cela va en fait bien au delà : les Verts militent pour que la société s'achemine progressivement vers un mode de vie durable en résolvant par l'action politique ses déséquilibres sociaux et environnementaux.
Les Verts se distinguent également des autres partis se réclamant de l'écologie, « indépendants » ou « de droite », qui font reposer leur politique sur un changement des comportements individuels. Les Verts considèrent au contraire qu'une transition vers un mode de vie soutenable doit demander des efforts à tout le monde, et doit donc faire appel à une action politique forte et des modifications législatives.
Idées en matière économique et sociale
Les Verts considèrent qu'un monde dans lequel subsistent de profondes inégalités sociales n'est pas durable. Ils dénoncent régulièrement le fait que les plus pauvres sont les toutes premières victimes de la dégradation de l'environnement alors même qu'ils en sont souvent les derniers responsables.
Refusant l'idéologie de la croissance affichée selon eux par tous les autres partis, les Verts pensent que l'économie non-marchande (associations, SELs, etc.) joue un rôle fondamental dans la société qu'il convient de favoriser, par exemple en réduisant le temps de travail.
D'un point de vue plus général, les Verts considèrent que les revenus d'une personne devraient représenter ce qu'elle apporte à la société en général et non uniquement ce qu'elle apporte à l'économie marchande, situation actuelle. Ils militent donc pour une déconnexion plus importante des notions de revenus et de travail marchand, certains soutenant l'idée d'un revenu universel.
Questions de société
Les Verts sont considérés comme progressistes sur les questions de société. Le principe de base est l'autonomie de l'individu c’est-à-dire qu'aucun droit supérieur ne peut décider de la vie de chacun d'entre nous (morale religieuse, raison d'État, etc.).Ils soutiennent en particulier :
- l'égalité de droit entre couples homosexuels et hétérosexuels ;
- la légalisation des drogues douces et la règlementation de leur production et leur distribution ;
- une vraie parité hommes-femmes ;
- L'abolition de toute forme de service militaire.
Politique énergétique
Cette question est centrale dans la politique des Verts, puisque l'énergie est l'un des domaines où la surconsommation de ressources a le plus d'impact sur la qualité de vie des générations à venir.
Les Verts critiquent en particulier :
- La consommation effrénée des combustibles fossiles sans véritable vision de long terme sur leur remplacement (voir Pic pétrolier).
- Les pollutions de l'environnement dues à la production d'énergie : gaz carbonique, déchets nucléaires.
- Sur le nucléaire en particulier, les risques en terme de prolifération nucléaire, en terme d'accident, et les problèmes éthiques posés par la transmission de la gestion des déchets aux générations futures.
D'un point de vue général, les Verts militent pour anticiper la transition (qu'ils pensent de toute façon inéluctable) de notre modèle de production énergétique vers le tout renouvelable. Considérant que la production de l'énergie est presque toujours destructrice pour l'environnement, les Verts militent pour une société énergétiquement plus sobre.
Idées sur les institutions
Les Verts sont opposés à une trop grande personnalisation de la politique, et sont dans l'ensemble favorable à un régime beaucoup plus parlementaire. Sous représentés à l'assemblée nationale, ils militent pour l'introduction de la proportionnelle aux élections législatives.
Ils estiment également que la démocratie représentative et un droit d'expression des citoyens tous les cinq ou six ans ne peuvent suffire et ils réclament l'instauration de formes de démocratie participative telles que les référendums nationaux ou locaux d'initiative populaire, les conseils de quartier, les consultations de citoyens.
Les Verts réclament ainsi une 6e république fédérale, parlementaire, et plus démocratique que la cinquième république d'aujourd'hui, qu'ils trouvent trop usée.
Résultats électoraux.
Élections présidentielles
Élections législatives
- 1978 : 2,17% - 0 siège
- 1981 : 1,08% - 0 siège
- 1986 : 1,21% - 0 siège
- 1988 : 0,35% - 0 siège
- 1993 : 4,08% - 0 siège
- 1997 : 6,83% - 7 sièges (Groupe RCV)
- André Aschieri (Alpes-Maritimes - 9e circonscription)
- Marie-Hélène Aubert (Eure-et-Loir - 4e circonscription)
- Yves Cochet (Val-d'Oise - 7e circonscription)
- Guy Hascoët (Nord - 7e circonscription)
- Noël Mamère (Gironde - 3e circonscription)
- Jean-Michel Marchand (Maine-et-Loire - 4e circonscription)
- Dominique Voynet (Jura - 3e circonscription)
- 2002 : 4,51% – 3 sièges (Non-inscrits)
- Martine Billard (Paris - 1re circonscription)
- Yves Cochet (Paris - 11e circonscription)
- Noël Mamère (Gironde - 3e circonscription)
- 2007 : 3,25% – 4 sièges (Groupe GDR)
- Martine Billard (Paris - 1re circonscription)
- Yves Cochet (Paris - 11e circonscription)
- Noël Mamère (Gironde - 3e circonscription)
- François de Rugy (Loire-Atlantique - 1re circonscription)
Élections européennes
- 1979 : 4,39% - 0 siège
- 1984 : 3,40% - 0 siège
- 1989 : 10,60% - 9 sièges
- Bruno Boissière
- Solange Fernex
- Yves Frémion
- Marie-Anne Isler-Béguin
- Gérard Onesta
- Dominique Voynet
- Antoine Waechter
- 1994 : 2,90% - 0 siège
- 1999 : 9,72% - 9 sièges
- Danielle Auroi
- Alima Boumediene-Thiery
- Daniel Cohn-Bendit
- Hélène Flautre
- Marie-Anne Isler-Béguin
- Alain Lipietz
- Gérard Onesta
- Yves Pietrasanta
- Didier-Claude Rod
- Marie-Hélène Aubert (Ouest)
- Jean-Luc Bennahmias (Sud-Est) (MoDem depuis mai 2007)
- Hélène Flautre (Nord-Ouest)
- Marie-Anne Isler-Béguin (Est)
- Alain Lipietz (Île-de-France)
- Gérard Onesta (Sud-Ouest)
Représentation parlementaire
En 2007, les Verts sont représentés dans les différentes chambres
Parlementaires de la manière suivante :
Autres élus
- À l'issue des élections régionales de 2004 : 168 conseillers régionaux.
- À l'issue des élections municipales de 2008 : 41 maires, tous dans des villes de moins de 10 000 habitants à l'exception de Dominique Voynet à Montreuil, de Noël Mamère à Bègles, de Jacques Boutault dans le 2e arrondissement de Paris et d'Henry Fricou à Mèze. Après les élections municipales de 2001, les Verts comptaient 44 maires.
- À l'issue des élections cantonales de 2008, 14 conseillers généraux, dont 11 élus à cette occasion ; à ceux-ci, il faut ajouter les 9 élus Verts au Conseil de Paris issus des municipales de 2008 (qui sont à la fois conseillers municipaux de la ville de Paris et conseillers généraux du département de Paris).
Personnalités
- Personnalités décédées
-
- Anciens membres
-
Annexes
Notes et références
..
Articles connexes
Lien externe