Menkaouhor
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Menkaouhor est un souverain de la égyptienne. Il régna aux alentours de -2389 à -2381 et aurait succédé à Niouserrê et précédé Djedkarê Isési. Généalogie Voir l'article annexe : .Titulature | | Menkaouhor |
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Hiéroglyphe | G8 | T3*G5:S12 | Codage | | T3*G5:S12 | Translittération | (Unicode) | ḥḏ bḳ nbw | Translittération | (ASCII) | Hdj bik nbw | Transcription | | Hedj-bik-nébou | Traduction | | « L'Horus d'Or est lumineux ou Le Faucon d'Or est lumineux » |
| | Menkaouhor |
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Hiéroglyphe | | hiéroglyphes inconnus | Codage | | codage inconnu | Translittération | (Unicode) | translittération inconnue | Translittération | (ASCII) | translittération inconnue | Transcription | | Mencherès | Traduction | | « traduction inconnue » |
Règne Peu de sources mentionnent Menkaouhor parmi les découvertes faites sur les principaux sites de la . De ce fait ce souverain est mal connu et peu étudié d'autant qu'il succède à Niouserrê et précède Djedkarê Isési dont les règnes brillants éclipsent quelque peu le sien. Le Papyrus de Turin lui accorde huit années de règne, durée de règne équivalente à celle que lui donne Manéthon qui le nomme Menchérès. Une expédition au Ouadi Maghara dans le Sinaï est attestée par une grande inscription dédicatoire que le chef d'expédition fit inscrire au nom de son souverain, à l'instar des expéditions précédentes ou de celles qui auront lieu par la suite,. Lors des fouilles récentes du temple funéraire de Néferefrê à Abousir, les égyptologues tchèques ont mis à jour des empreintes de sceaux portant le cartouche du roi, preuve qu'il a assuré les cultes funéraires de ses ancêtres. Les archives découvertes sur le site qui datent pour la plupart du règne de Djedkarê Isési successeur de Menkaouhor, mentionnent l'existence du temple solaire du roi qui est nommé Akhet Rê, c’est-à-dire lHorizon de Rê. Il est le dernier souverain de la dynastie à édifier un tel sanctuaire dont on a pas encore retrouvé l'emplacement. Ces temples si particuliers à la étaient intimement liés au fonctionnement du culte funéraire du roi qui était rendu dans le temple de sa pyramide. Comme elle il faut probablement chercher ses ruines sous les sables du désert entre Saqqarah et Abou Ghorab. On connaît plusieurs dignitaires de la dynastie qui sont d'ailleurs rattachés à son culte funéraire ou encore à celui de son temple solaire mais qui ne sont pas tous contemporains du règne de Menkaouhor : - Hemou, prêtre de Niouserrê et du temple solaire de Menkaouhor, dont le mastaba situé dans la nécropole de Gizeh (G 8492) a livré un relief représentant le défilé des domaines qui sont rattachés au culte funéraire du dignitaire. Parmi ces figures allégoriques, on trouve une représentation d'un des domaines funéraires de Menkaouhor. Ce relief est exposé aujourd'hui au Musée Royal d'Art et d'Histoire de Bruxelles .
- Kaemânkh, inspecteur ou administrateur du Trésor, prophète de Rê du temple solaire de Menkaouhor, prêtre de la pyramide de Menkaouhor, dont le mastaba est aussi à Gizeh (G 7211).
- Ptahhotep, vizir, juge, directeur des prêtres des pyramides de Niouserrê, Menkaouhor et Djedkarê Isési, dont le mastaba est à Saqqarah.
- Akhethotep, vizir, juge, inspecteur des villes de pyramides et directeur des prêtres des pyramides de Niouserrê, Menkaouhor et Djedkarê Isési qui possède son mastaba à côté de celui de Ptahhotep à Saqqarah.
- Ti, magistrat, célèbre pour son Mastaba à Saqqarah. Il assuma plusieurs fonctions administratives et cléricale dont celle de prêtre de Rê dans le temple solaire de Menkaouhor.
- Senedjemib Mehi, vizir sous le règne d'Ounas, dont le Mastaba à Gizeh donne une liste des souverains de la figurant sous la forme d'une procession des domaines funéraires rattachés au culte funéraire du vizir. Menkaouhor y apparaît après les domaines funéraires de Sahourê et de Néferirkarê Kakaï
D'autres lui sont contemporains, mais ne citent pas le souverain dans leur tombe : - Sechemnéfer III, vizir, dont le mastaba (G 5170) se trouve également à Gizeh, exerça sa charge jusqu'au règne de Djedkarê Isési.
- Khnoumhotep et Niânkhkhnoum, prêtres du Temple solaire de Niouserrê, dont le mastaba double de Saqqarah est célèbre pour les reliefs et peintures qu'il contient. Contemporains de la fin du règne de Niouserrê ils ont probablement continué leurs fonctions sous le règne de Menkaouhor.
- Nikanisout (G 2156) prêtre de Maât, prêtre du culte de Khéops, qui exerça sous les règnes de Niouserrê et Djedkarê Isési mais ne mentionne pas Menkaouhor.
- Néferbauptah, prêtre pur du Roi et prêtre du culte de Khéops, contemporain du précédent qui ne mentionne pas non plus le règne de Menkaouhor dans son mastaba de Gizeh (G 6010).
On ne connaît pas de représentations du roi contemporaines de son règne en dehors d'une statuette découverte dans le grand temple de Ptah de Memphis parmi un ensemble de sculptures royales provenant sans doute d'une partie du sanctuaire dédiée aux souverains du pays. Cette statuette le représente assis sur un trône tenant les sceptres de la royauté, coiffé de la couronne blanche la hedjet, et vêtu du manteau jubilaire caractéristique des cérémonies liées au renouvellement du couronnement, la Fête-Sed. Menkaouhor sera plus tard considéré comme une des divinités de la nécropole de Saqqarah au Nouvel Empire et à ce titre sera représenté en ex-voto ou sur des reliefs. Menkaouhor ne choisira pas Abousir pour édifier son complexe funéraire marquant une première fois une certaine rupture avec ses prédécesseurs immédiats que Djedkarê Isési et Ounas imiteront et confirmeront en choisissant Saqqarah comme nécropole royale. SépultureIl se fait bâtir une pyramide nommée les lieux de culte du roi Menkaouhor sont divins, le fait est attesté et la longueur de règne qui lui est attribuée par les sources suffit pour avoir élevé le monument même si son successeur a probablement dû l'achever. Cependant son emplacement n'a pas encore été retrouvé avec certitude. Certaines hypothèses placeraient sa pyramide à Dahchour nord tandis que d'autres identifient la pyramide ruinée de Saqqarah nord, située non loin de celle de Téti comme étant le monument funéraire de Menkaouhor. Cette dernière hypothèse semble crédible pour plusieurs raisons. Un culte de Menkaouhor existe dans cette partie de la nécropole memphite et ce jusqu'au Nouvel Empire. Lorsque Téti choisit l'emplacement de sa propre pyramide à Saqqarah, la chaussée de son temple funéraire est déviée de l'axe principal du monument. La seule raison d'une telle modification du plan du complexe ne peut être que la présence d'un monument antérieur, monument qui ne pouvait être détruit ou comblé afin de respecter l'axe central. Le seul monument d'importance dans ces environs est la pyramide ruinée appelée communément la pyramide décapitée. Enfin, le plan même de ce complexe bien que très ruiné est tout à fait semblable à celui des complexes funéraires royaux de la dynastie, y compris les dimensions de la pyramide elle-même identiques à celles de Djedkarê Isési. De plus cette pyramide restée anépigraphe ne contient aucun Textes des pyramides qui, à dater du règne d'Ounas deuxième successeur de Menkaouhor, figureront systématiquement dans les caveaux royaux. L'ensemble de ces indices peuvent donc conforter l'identification de cette pyramide avec la tombe de Menkaouhor. NotesBibliographie- Karl Richard Lepsius, Denkmäler aus Aegypten und Aethiopien, Nicolaische Buchhandlung, Berlin,1849-1859 ;
- Karl Richard Lepsius, Denkmäler aus Ægypten und Æthiopen - volume I, Leipzig,1897 ;
- Kurt Heinrich Sethe, Urkunden des Alten Reich, vol. 1, J.C. Hinrichs'sche Burchhandlung, Leipzig,1903 ;
- James Henry Breasted, Ancient records of Egypt historical documents from earliest times to the persian conquest, collected edited and translated with commentary, vol. I The First to the Seventeenth Dynasties, The University of Chicago press,1906 ;
- Emmanuel de Rougé, OEuvres diverses, vol. 6, Paris,1918 ;
- Jocelyne Berlandini, La Pyramide Ruinée de Sakkara-Nord et le Roi Ikaouhor-Menkaouhor, Revue d’égyptologie, N°31,1979 ;
- Nicolas Grimal, Histoire de l'Égypte ancienne, « La suprématie héliopolitaine » ;
- Mark Lehner, The Complete Pyramids, Thames & Hudson, Londres,1997 ;
- Miroslav Verner, Archaeological Remarks on the 4th and 5th Dynasty Chronology, Archiv Orientální, Volume 69,2001 ;
- Edward Brovarski, The Senedjemib Complex: The Mastabas of Senedjemib Inti (G 2370), Khnumenti (G 2374), and Senedjemib Mehi (G 2378), David Brown Book Co,2002 ;
- Miroslav Verner, Abusir - Realm of Osiris, American University in Cairo Press,2002.
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