Micmac (langue)
Pour les articles homonymes, voir Micmac (langue) (homonymie). La langue micmaque de la nation micmaque fait partie des langues algonquiennes. Écriture: hiéroglyphes micmaques L'origine des hiéroglyphes micmaques est un sujet de controverse. Une publication du gouvernement du Québec attribue l'écriture en hiéroglyphes des Micmacs à un missionnaire français, Chrétien Le Clercq. Celui-ci a dit avoir adapté des symboles, que des enfants traçaient sur des morceaux d'écorce d'arbre en tant qu'aide-mémoire, en un système adéquat pour l'écriture de prières. D'autres sources l'attribuent de façon improbable à une visite d'Égyptiens de l'Antiquité. Une autre source porte à croire que cette forme d'écriture existait avant l'arrivée des Français et qu'elle est originale aux Micmacs. Le Père Pacifique (vrai nom Henri-Louis-Joseph Buisson) a laissé des écrits sur et en langue micmaque. En 1906, il publie un Almanach en langue micmaque et, plus tard, un Catéchisme. En 1921, il publie avec difficulté un livre sur les hiéroglyphes micmaques. Emprunts du français au micmac- Québec, du micmac Gepèèg (détroit, rétrécissement du fleuve)
- Acadie, du micmac (hypothèse) algatig (lieu de campement)
- Restigouche et Ristigouche, du micmac Listuguj, (désobéissance au père ou rivière se divisant comme la main) incertain
- Cascapédia, du micmac Gesgapegiag (où s'élargit la rivière)
- Gaspé, du micmac Gespeg (fin des terres)
- Tracadièche, du micmac tracadigash (lieux ou se tiennent les hérons)
- Paspébiac, du micmac Ipsigiag (batture fendue, barachois)
- Gaspésie, du micmac Gespedeg (dernières terres acquises)
Voir aussiLiens externesRéférences et sources- KAUDER, Christian. Manuel de prières, instructions et chants sacrés en hiéroglyphes micmacs. Sapeoig Oigatigen tan tetli Gômgoetjoigasigel Alasotmaganel, Ginamatineoel ag Getapegiemgeoel. The Micmac Messenger, Ristigouche, 1921. xii, 456 p. Nouvelle édition, du père Pacifique de Valigny, du manuel du père Kauder. La première édition a été publiée à Vienne en 1866.
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