Midrash (ou
Midrashim au pluriel) est un terme
Hébreu qui désigne un mode d'
exégèse et de commentaire bibliques dans la tradition juive, utilisant des procédés
rhétoriques tels que l'
Allégorie, la
Métaphore, la
Concordance, l'
Analogie, la parabole, le
Jeu de mots, la
gématrie.
Définition
Le mot signifie en
Hébreu : «
qui vient du drash ». Or,
Drsh signifie « exiger » (cf. la racine
Arabe :
drs) , ou au sens second, « rechercher ». En arabe, une évolution sémantique un peu différente a donné le mot
madrasa (école). Aussi, en
Sanskrit,
darshana signifie "école" ou "point de vue"...
Le DITL précise :
Nom hébreu masculin singulier formé sur la racine d-r-sh, plus précisément sur le verbe darash : exiger, interroger, examiner, d'où interpréter en profondeur. Midrash apparaît à deux reprises seulement dans la Bible, dans un contexte identique (II Chroniques 13,22 et 24,27 : sont mentionnés dans le midrash d'un Prophète). Le mot signifie donc ici récit, exposé détaillé. Dans la littérature talmudique, il prend parfois le sens d'étude. Mais selon le Traité des Pères (1,17), ce n'est pas le midrash ou l'étude qui est l'essentiel, mais le maaseh, l'oeuvre, l'interrogation, l'action (cette rivalité entre oeuvre, action et étude se retrouve par exemple dans les Epîtres de Paul). De ce sens d'étude pour midrash découle l'expression de beyt-hamidrash maison d'étude.
Le deuxième commentaire de Rachi sur le premier verset de Bereshit 1:1 (Au commencement Dieu créa les cieux et la terre) énonce :
- « Lo ba hamiqra lemor ela Darshouni »
Ce texte (ou peut-être, ce Texte, c'est-à-dire la
Torah toute entière) ne nous dit rien d'autre que «
Drashez moi », littéralement « Exigez (de) moi (que mon sens ressorte) », c'est-à-dire « Recherchez moi ».
Le midrash construit donc une Exégèse du texte biblique. Toutefois, il s'agit d'une exégèse très particulière qui use de paraboles, d'allégories, de métaphores, de jeux de mots à base de glissements phoniques (y compris entre Hébreu, Araméen, grec, voire latin), sémantiques, allusifs, de concordances temuriques (permutation des voyelles possibles ) et guématriques (à partir du calcul de la valeur numérique des mots)... et qui finit par produire des textes fort éloignés du texte biblique commenté.
On considérera donc que midrash est doté d'une Homonymie interne :
- de nombreux midrashim (avec une minuscule) sont rapportés dans les Talmuds ;
- on désigne aussi par Midrash (avec une majuscule) des compilations d'enseignements oraux et de commentaires systématiques des livres bibliques qui n'ont pas trouvé place dans les recueils du Talmud ; on y trouve aussi des proverbes, des contes et des fables ; de même le recueil des Fables de La Fontaine, avec une majuscule, contient des fables, avec une minuscule ;
- le midrash est enfin une méthode d'exégèse, aux règles précises, dont les 13 principes de Rabbi Ishmaël donnent une idée : on dit que tel verset dérive de tel autre « par midrash » ; pour poursuivre la comparaison, le recueil des Fables de La Fontaine dérive de celui d'Esope par traduction du grec en français et par application des règles précises de la versification classique (rythme, rimes, allitérations, etc.)
Méthode
Selon
Marc-Alain Ouaknin, le
midrash, méthode d'
Exégèse directe du texte biblique, se distingue de la
Mishna, méthode indirecte, « indépendante de la base scripturaire sur laquelle elle s'appuie ».
Traditionnellement, la compréhension du texte biblique est divisée entre le pshat (sens littéral), le remez (sens allusif), le drash (exégèse) et le sod (mystique). Le Midrash se concentre sur le remez et plus encore sur le drash. Il recourt à des procédés rhétoriques tels que l'Allégorie, la Métaphore, la Concordance, l'analogie, la gématrie.
L'Herméneutique talmudique a été codifiée successivement par Hillel (les sept principes de Hillel), Rabbi Nahoum de Gamzo (« ett est inclusif », traité Hagiga 12b), Rabbi Akiva, Rabbi Ishmaël, Rabbi Eliezer ben Rabbi Yossi le Galiléen (les 32 principes).
D'après Maurice Mergui , les traits parmi les plus saillants du midrash sont :
- son apparence disparate, qui est l'effet du pilpul : les thèmes se suivent dans un désordre étonnant (en apparence) : des récits de la vie quotidienne, des enseignements, des fables, des débats, des procès, des dialogues entre Dieu et Israël, etc. ;
- l'absence de considération pour l'histoire ;
- le midrash est parfois difficile à traduire. Sa langue n’a pas la transparence de l’Hébreu biblique. Elle mêle l’hébreu tardif à plusieurs niveaux d’araméen ;
- la préférence pour la double entente et la figurabilité (par exemple, la Circoncision est assimilée à un prélèvement douanier) ;
- la liberté par rapport à la lettre, et donc par rapport à la sacralité du texte, la liberté aussi par rapport à l'histoire : certains passages nient l’existence de personnages dont l’Écriture parle : Job ou la reine de Saba ; d'autres affirment que les faits rapportés dans la Bible ne sont pas historiques ;
- l'ouverture : les débats ne sont pas refermés par l’imposition définitive d’un sens, les davar aHer (« autre parole ») additionnent, plutôt qu'opposent, les points de vue. Ils suivent l'adage "parole de l'un, parole de l'autre, parole de Dieu" ;
- l'accomplissement : pour accomplir le texte biblique, le midrash peut inventer des narrations simplement pour justifier un verset de la Bible ;
- Le midrash met en débat tout ce qui concerne le destin d'Israël : le sens de l'exil, celui de la loi, etc.
Halakha, Haggadah, Pescher
Les auteurs classiques distinguent :
- les midrachim halakhiques, producteurs de halakha, c'est-à-dire de jurisprudence ;
- les midrachim aggadiques, producteurs de Aggada, c'est-à-dire d'anecdotes édifiantes, de paraboles, voire d'histoires complètes ;
- les midrashim pesharim, attestés chez Hugh J. Schonfield et, à sa suite Armand Abécassis et Marc-Alain Ouaknin, dans lequel un récit ancien se répète mutatis mutandis à propos d'un personnage du présent.
La distinction n'est pas toujours aisée, de nombreuses anecdotes servant de support à des décisions éthiques, comme les Fables de La Fontaine ont des « moralités ».
Après le retour de l'Exil de Babylone, la Torah a été au centre de la vie juive. Le souci permanent des autorités fut d'assurer la conformité des comportements individuels et collectifs aux commandements de la Torah. Or les règlements de celle-ci, ayant été écrits dans des circonstances anciennes, devaient être adaptés à de nouvelles circonstances.
L'exégèse de la loi constitue le « Midrash Halakha ».
Bien qu'on appelle les plus anciens (recueils de) midrashim, les « Midrash Halakha », ils ne comprennent pas que de la Halakha, mais aussi de la Aggada. On pourrait les appeler les Midrashs « tannaïtiques » (les Tannaim étant les docteurs de la Mishna, entre le Ier siècle et le IIIe siècle), si ce titre n'était pas déjà en usage, d'une part, et si, d'autre part, lesdits Midarshim tannaïtiques, et les leçons qu'ils contiennent, notamment en matière de aggada, n'avaient été remaniés par les Amoraïm, les docteurs du Talmud qui leur succédèrent, dont l'ère s'étend du IIIe siècle au Ve siècle.
- Entre l'époque des Tannaïm et celle des Amoraïm. La frontière (flottante) est celle de la publication de la Mishna officielle par Rabbi Yéhoudah « le Prince », qui exerça l'autorité religieuse en Galilée (et pour tout l'empire romain) entre 175 et 217. Les cinq générations de Tannaïm qui ont nourri ces Midrashim s'étendent donc de l'Incendie du Temple, en 70 de l'ère commune, à 218 - 240 de l'ère commune. Mais on sait que Rabbi Yohanàn le Forgeron, par exemple, qui vient juste après cette époque, a largement retravaillé la Mekhilta...
Les grands recueils
Quoique le texte
biblique présente quelques exemples de midrashim (p. ex. les titres de certains psaumes donnent l'impression d'être un travail midrachique sur 1-2 Samuel), cette méthode d'allègorèse se développe et se systématise principalement aux temps rabbiniques.
Les principaux recueils dits « halakhiques » proviennent soit de l'Ecole de Rabbi Ismaël, soit de l'Ecole de Rabbi Akiva (deux des principaux Tannas du IIe siècle), mais la distinction entre ces deux « Écoles », manifestement fixée et réinvestie par diverses traditions des IIIe - IVe siècle, fait l'objet d'interprétations divergentes et complexes.
Certains, comme Gary Porton, tiennent même la querelle Ismaël / Akiva pour « artificielle ». Le paradoxe ( la « querelle artificielle » ) veut que les fameuses 13 règles d'exégèse de Rabbi Ismaël, définissant la méthode même du midrash halakhique comme « lecture infinie » nourrissant la « démarche » du peuple de l'Alliance, se trouvent précisément à l'ouverture du « Sifra ».
Il est difficile d'étayer les liens entre ces deux styles de Midrash ou d'établir une biographie circonstanciée de ces deux « figures » du début du IIe siècle, riches d'anecdotes légendaires, voire miraculeuses : cette recherche est considérée comme une « quête » impossible depuis les études de Jacob Neusner et d'autres.
- Le plus ancien de ces recueils est le Recueil ou la Mékhilta selon Rabbi Ismaël, qui est une espèce de « séminaire » d'exégèse sur le Livre de l'Exode, matrice de nombreux développements dans les Talmuds et d'autres Midrashim. Michel Remaud a également signalé aussi que cette Mékhilta entrait en résonance avec les Evangiles.
- L'autre recueil le plus important, de l'Ecole de Rabbi Akiva, est le « Sifra », c'est-à-dire « le Livre » « par excellence » de la pratique du judaïsme (appelé aussi la Torat haCohanim, la « Loi des Prêtres »): ses exégèses portent sur le Lévitique.
- Il existe une autre « Mekhilta » sur l'Exode, reconstituée à l'époque moderne: la Mékhilta selon Rabbi Shimon Bar Yochaï, en réalité une partie du Zohar.
- Les autres Midrash Halakhah, portant sur les Nombres et le Deutéronome, sont appelés simplement « les Livres »: les « Sifré ».
On considère qu'il n'existe pas de Midrash Halakhique sur la Genèse (sefer Bereshit), parce que c'est avant tout l'histoire (relevant d'exégèses aggadiques) qui en fait la richesse, plutôt que le matériel légal. Le matériel légal qu'elle contient (sur le shabbat, la circoncision, les sacrifices, etc.) est donc traité à partir de ses occurrences dans les autres Livres bibliques.
Midrash Rabbah
Définition
Le
Midrash Rabbah rassemble une collection d'écrits périphériques au
Talmud, ordonnés selon le plan de la
Tanakh. Il se distingue par le grand nombre de
Aggadoth qu'il contient Par Aggada, on entend un genre d'écrits (histoire, fiction, légende, allégorie, observation scientifique, etc) qui ne sont pas concernés par la loi. Le Midrash est donc une collection de récits en relation avec des mots, des thèmes, ou des unités narratives de la Tanach.
Divers recueils de Midrashim sont publiés. Le plus important se nomme Midrash Rabbah ou Midrash Ha Gadol, (de Midrash, comme ci-dessus et Rabba qui signifie grand, multiple et dont la forme plurielle est Rabboth),qui compte un grand nombre de volumes. D'autres recueils comprennent la Peschita (Divisions pour les Fêtes), Mekhilta (Traités), Sifra (Livre), et Sifre (Livres).
Contenu
Le
Midrash aborde de sujets variés. Confronté à l'opposition de ceux qui interpretent la
Torah dans un sens strictement littéral, les Rabbis cherchent les interprétations les plus créatives et subtiles par divers modes d'exégèse du texte de la Torah. Le
Midrash comprend quantités de récits issus d'un examen du mot à mot ou de certaines expressions. Parfois, le
Midrash semble combler un blanc apparent dans un récit. Le
Midrash peut être compris comme une tentative de découvrir le sens intérieur de la
Tanach.
- Le Midrash Rabbah contient des volumes sur le Chumash (les 5 livres de Moïse) et les Hamesh Megillot (les 5 Rouleaux, des Ketoubim). En dépit de la similitude des noms, ces ouvrages ne sont pas des commentaires strictement homothétiques non plus qu'exhaustifs. Ils ne commentent pas tous les livres bibliques, mais uniquement ceux utilisés au cours d'office synagogaux : le Pentateuque dans le cycle de lecture annuel, les autres livres lors de fêtes spécifiques comme le Livre d'Esther lors de la fête de Pourim.
Le texte est divisé en paracha (section), puis sé'if ou unité élémentaire de commentaire. La référence au texte du midrash rabba est donnée par la paracha puis séif.
- La Peschita (Divisions) réunit 3 oeuvres, tournant autour des lectures des Prophètes (les Haftarot) pour Shabbat et les fêtes.
- La Mekhilta (Traités) est un commentaire de Shemot (les Noms, i.e. Exode). Sifra (Livre) commente to Vayikra (Et il proclama, c.-à-d. Levitique). Sifre (Livres) commente Bamidbar (les nombres) et Devarim (les Paroles c.-à-d. le Deutéronome). Ces 3 derniers revêtent un caractère grandement halachique (Comment appliquer la loi ?). Certains midrashim sont parfois repris dans plusieurs recueils.
Sources et auteurs
Si quelques uns croient les midrashim divinement inspirés, comme tout élément d'un corpus de littérature religeuse, il importe de signaler que certains d'entre eux ne doivent absolument pas être pris au sérieux quoique la portée de chacun de ces récits dépasse toujours le premier abord issu de la première lecture.
Selon la tradition juive, les midrachim relèvent de la « Loi orale » révélée à Moïse en même temps que la Torah écrite. Certains classiques, comme l'histoire du jeune Abram brisant les idoles fabriquées par son père, ou celle du jeune Moïse faisant tomber la couronne de Pharaon et se brûlant la langue aux braises ardentes qu'on lui présente, ont d'ailleurs acquis le statut de texte révélé.
Sous l'angle de l'histoire des textes, les choses sont évidemment différentes :
- le Talmud est réputé être la loi Orale révélée en même temps que la Bible ;
- les récits bibliques sont souvent inspirés des mythologies du Proche-Orient, comme le montrent les ouvrages de Jean Bottéro ;
- le mode de construction du texte biblique (qu'il soit grec ou hébreu, qu'il soit canonique ou non) ne fait pas l'objet de consensus. Voir article spécialisé Histoire de la recherche sur l'Ancien Testament.
Le Midrash recueille les commentaires des sages et des érudits. Quant aux sources écrites du Midrash, elles remontent la plupart du temps à l'époque des Amoraim (200 - 500 de notre ère). Pour une partie de ces sources, disons Mechilta, Sifra, et Sifre, on peut les suivre jusqu'aux Tannaim (de −400 à 200). Toutefois, la rédaction des midrashim s'étend sur une période d'environ 1 200 ans et les compilateurs en sont, le plus souvent, anonymes.
Bereshith Rabba, ou parfois Genèse Rabbah
Sa rédaction s'échelonne entre le début du V
e siècle et le courant du VI
e siècle de l'ère commune.. Ce
midrash sur Genèse offre des explications des mots et des phrases, des interprétations
haggadiques et divers exposés dont la plupart sont liés d'assez loin au texte du fait du cheminement de pensée des commentateurs reproduits dans le texte. Le commentaire s'entrelace de maximes et de paraboles. Sa rédaction s'appuie sur les premières sources rabbiniques, y compris la Mishna, la Tosefta, les préceptes halachiques, les targumim. Le texte qui nous en est parvenu s'apparente à une version du Talmud de Jérusalem qui lui ressemble, sans être exactement identique…
C'est dans Bereshit Rabba (38:16), qu'à propos de l'interprétation du verset « Et Haran mourut devant son père » (Gen. 11:30) sont racontées les célèbres histoires d'Abraham brisant les idoles de son père Terah et du miracle sauvant Abraham de la fournaise où le plonge Nemrod, histoires qui, quoique absentes du récit biblique, ont acquis la même autorité.
Autres recueils
- Shemot Rabba, moins souvent Exode Rabbah (XIe et XIIe siècles)
- Vayyiqra Rabba,(milieu du VIIe siècle)
- Bamidbar Rabba, (XIIe siècle)
- Devarim Rabba, (Xe siècle)
- Shir Hashirim Rabba, (probablement écrit avant le milieu du IXe siècle)
- Ruth Rabba, (milieu du IXe siècle)
- Eicha Rabba, (VIIe siècle). Lamentations Rabbah connaît deux versions. La première édition imprimée en 1519, Pesaro ; l'autre est l'édition de Buber, à partir du manuscrit J.I.4 de la Biblioteca Casanata de Rome. Cette deuxième (Buber) est citée dans Shoulkhan Arukh, comme par les autorités juives médiévales. Peut-être connut-il un début de rédaction dès le Ve siècle.
Midrash ha-Gadol
Le
Midrash ha-Gadol ou « Grand Midrash » est une anthologie de midrashim du
XIIIe siècle, tirée de la littérature rabbinique et rassemblée par le
Rabbin David ben Aaron d'
Aden, (
Yémen). Il commente le Pentateuque suivant les parashoth, c.-à-d. le système de lectures hebdomadaires.
Midrash Tehillim
C'est le
midrash sur les Psaumes compilé au long des siècles. Sont absents les commentaires des Psaumes 123 et 131. Solomon Buber le réunit en
1891.
La tradition chrétienne du midrash
La parenté de nombreux passages des Évangiles avec les textes bibliques, qu’elles citent souvent, ou avec les textes
talmudiques, celle des
paraboles évangéliques avec divers
midrashim est bien connue . Mais le lien entre les origines chrétiennes et le midrash ne se limite pas à ces contacts thématiques. S'inscrivant à la suite des études de
Jean Daniélou sur la tradition exégétique judéo-chrétienne, des spécialistes du Nouveau Testament n'hésitent guère aujourd'hui à parler de pratiques midrashiques en contexte chrétien. Pour François Blanchetière, par exemple, le récit de l'enfance de l
Évangile selon saint Matthieu est « en grande partie un midrash à partir de l'histoire de Moïse ». Ce sont non seulement les textes vétérotestamentaires qui ont fait l'objet d'interprétations midrashiques dans le corpus néotestamentaire, mais ce dernier est rapidement devenu à son tour le support de ce type de lecture : un texte Apocryphe comme le Protévangile de Jacques peut ainsi « être considéré comme une paraphrase midrashique des récits de l'enfance que l'on lit dans Matthieu ou dans Luc ». Bibliographie
Ouvrages généraux
- Daniel Boyarin: 'Intertextuality and the Reading of Midrash'. Bloomington, Indiana University Press, 1990.
- David Banon : La lecture infinie, Seuil, Paris, 1987 avec une préface d'E. Lévinas
- David Banon : Le bruissement du texte, Labor et Fides, Genève, 1992
- David Banon : Le midrach, PUF, Paris, 1995, collection Que sais-je ?
- Renée Bloch, Écriture et Tradition dans le judaïsme. Aperçus sur l'origine du Midrash. Cahiers Sioniens, Paris, 1954, pp. 9-34.
- Marc-Alain Ouaknin : Le livre brûlé. Lire le Talmud Lieu Commun, 1987
- Marc-Alain Ouaknin : Introduction au Talmud 1998
- Sylvie Anne Goldberg (dir) : Articles "Commentaires juifs de la Bible" et "Midrach" dans Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, "Bouquins", Cerf/Robert Laffont,1996.
- Frédéric Manns : Le midrash, approche et commentaire de l'Écriture, Franciscan Printing Press, Jérusalem, 2001.
- Jean-Georges Kahn Le Midrash à la lumière des sciences humaines Connaissances et Savoirs, 2006 ISBN : 2-7539-0095-7
Sur la tradition chrétienne du midrash
Ont ouvert la voie, dans le monde catholique, les
Suppléments au Cahiers Évangile, Service Biblique Évangile et Vie/Éd. du Cerf :
- André Paul, L'Inspiration et le canon des Écritures. Histoire et théologie, 62 pages, n° 49, 1984.
- Dominique de la Maisonneuve, Paraboles rabbiniques n°50, 64 pages, 1984.
- Pierre Grelot, Les Targoums. Textes choisis' 'n°54, 108 pages, 1985.
- Michel Remaud et Éliane Ketterer, Le Midrash n°82, 100 pages, 1992.
- Pierre Lenhardt et Matthieu Collin, La Torah orale des Pharisiens. Textes de la Tradition d'Israël, n°73, 116 pages 1990.
Voir aussi
- Frédéric Manns, Une approche juive du Nouveau Testament Editions du Cerf 1998 dont un extrait est en ligne sous le lien en PDF
- Michel Remaud, Évangile et tradition rabbinique, Bayard, 2003
Références et notes
Voir aussi
Liens externes
En anglais