Montrouge
Montrouge est une ville de France, dans la banlieue sud-ouest de Paris (département des Hauts-de-Seine), dont elle est limitrophe. Sa population, les Montrougiens, en augmentation ces dernières années après une longue période de baisse puis de stagnation, est évaluée à 42 002 habitants selon un recensement complémentaire en 2003. GéographieDans le passé, Montrouge s'étendait au nord jusqu'à Montparnasse. Plusieurs événements ont ponctué l'évolution de la commune au XIX e siècle : - La construction d'un mur d'Octroi en 1863
- La création de fortifications sous Louis Philippe (au niveau du périphérique actuel) qui scinde la commune en deux : le Petit Montrouge au nord (sur une partie du Paris actuel du 14e arrondissement), le Grand Montrouge au sud
- Les annexions successives de Paris
- Les reprises de territoires sur Vanves, Arcueil, Bagneux
- Le démantèlement du parc du château de la Vallière
Montrouge a perdu au cours de son histoire les 2/3 de sa superficie. Aujourd'hui, Montrouge possède un territoire compact (207 ha). Histoire La ville tire son nom du terme Monterubeus (mont Rouge) d'après la couleur rougeâtre du sol. Le nom apparaît pour la première fois en 1194 dans un texte du prieuré Saint-Lazare. Des moines Guillemites (ou « blancs-manteaux ») s'installent sur ce territoire au XIIIe siècle. Ils sont les seconds de cet ordre à s'installer en France, quelques années après la fondation du prieuré de Louvergny en 1249. Vers 1640 la plaine de Montrouge devient une réserve à gibier aménagée pour les chasses royales. Montrouge attire les notables à la recherche d'une retraite discrète. Un château fut construit pour un membre de la famille des marquis de Châteauneuf qui acquiert vers 1600 la seigneurie de Montrouge. Il est probable que le bâtisseur du château soit Charles de l'Aubépine, marquis de Châteauneuf, garde des sceaux sous le cardinal de Richelieu, qui habite le château en 1650 et meurt en 1663. Le château est acquis en 1691 par M. de Morstein. Il est démoli vers 1815. Durant la révolution, on prête aux carrières de Montrouge d'avoir servi de cachette pour Condorcet, qui y aurait passé sa dernière nuit de liberté. Le premier maire de Montrouge fut François Ory (1790) qui était maître carrier de profession. Sous le Second Empire, les « ateliers catholiques » de Montrouge, dirigés par l'abbé Migne et employant de nombreux jeunes artistes, fournissent les églises de France en matériels de décoration, notamment en peintures à l'huile sur toile. Trois des plus intéressants spécimens de cette production, dans le style de Delacroix, se trouvent encore dans le choeur de l'église Saint Jean Baptiste d'Audresselles (Pas-de-Calais). En 1860 la création du « grand » Paris ampute Montrouge du « Petit Montrouge » qui forme une partie (l'ossature) du 14e arrondissement de Paris. Seul le « Grand Montrouge » reste. La commune passe de 350 ha à 105 ha. En 1875 la commune reprend quelques hectares aux communes voisines (Châtillon, Bagneux : quartier du Haut Mesnil notamment). À partir de 1925 la ville connaît un essor industriel important (nombreuses imprimeries, pour la plupart aujourd'hui disparues, moteurs Messier, également disparu, Schlumberger...). Durant la seconde guerre mondiale, Montrouge est un lieu de résistance héroïque contre l'occupant. La société des Compteurs et le dépôt de la SNCF sont les principaux établissements où se retrouvent de nombreux résistants. Parmi eux : - Henri Rol-Tanguy qui donna l'ordre d'insurrection parisienne le 19 août 1944. Un petit square de la ville lui rend hommage.
- Bernard Blandin (Compteurs) qui s'engagea dans les FFI
- l'agent de liaison Joséphine libéré de Ravensbruck le 31 mai 1945
- Marcel Pinard, trésorier CGT de Montrouge, interné au camp de Pithiviers
- Auguste Monjauvis (Compteurs), déporté en Allemagne, frère de Lucien qui fut parmi les deux préfets communiste de la Libération
- Jean Monneron (Compteurs) fusillé par une patrouille allemande devant le 110 avenue Verdier
- Eugène Vaugeois fusillé également par la même patrouille allemande devant le 110 avenue Verdier
- Jean Dupasquier (compteurs) qui perdit une jambe au cours des combats de la libération e Paris
- Georges Bouzerait, fusillé le 11 août 1942 avec 87 autres otages au mont Valérien. Le nom d'une rue lui fut donné en son hommage.
- Jean-Baptiste Douvrin, fusillé le 11 août 1942 avec 87 autres otages au mont Valérien
Montrouge a été la première ville de la région parisienne à être dotée d'un central téléphonique automatique (central Alésia bien connu des surfeurs ADSL de la commune). Démographie Évolution démographique (Source : Cassini et INSEE) <nowiki /> | <nowiki /><nowiki /> | <nowiki /><nowiki /> | <nowiki /><nowiki /> | <nowiki /> |
AdministrationAvant l'annexion du Petit Montrouge à la ville de ParisListe des maires successifs | Période | Identité | Parti | Qualité |
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1790 | 1791 | François Ory (1736-1809) | - | Maître Carrier | 1791 | 1792 | Étienne Massé | - | "Bourgeois" | 1792 | 1793 | Mathurin Jean Navaillé Louberguet | - | curé de la paroisse | 1793 | 1794 | Michel Gillerond | - | Propriétaire au Petit Vanves | 1794 | 1795 | Louis-François Coufourier | - | - | 1795 | 1800 | Olivier Viquenel | - | Agent municipal | 1800 | 1801 | Michel Gillerond | - | - | 1801 | 1819 | Jean-François Dubreuil de Mazières (1767-1819) | - | - | 1819 | 1823 | Blaise Gambier | - | - | 1823 | 1826 | Denis Dufour (1757-1834 | - | Propriétaire | 1826 | 1832 | Armand Leullier | - | - | 1832 | 1843 | Arnault Morère (1783-1845) | - | Propriétaire | 1843 | 1848 | Alexandre Dareau (1791-?) | - | - | 1848 | 1850 | Gilles Cadet | Républicain | - | 1850 | 1852 | Charles Guénot | - | - | 1852 | 1859 | Alexandre Dareau | - | - |
Alexandre Dareau rallia le mouvement républicain en 1848, après l'annexion du Petit Montrouge, il deviendra maire du XIV e. Après l'annexion du Petit Montrouge à ParisListe des maires successifs | Période | Identité | Parti | Qualité |
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1859 | 1871 | Barthélémy Perier (1814-1874) | - | Maître-carrier, marchand de bois, officier de la garde nationale | 1871 | 1876 | Louis Rolland (1832-1893) | - | Fabricant de produits chimiques | 1876 | 1881 | Jean-François Raveret (1817-1898) | - | Fonctionnaire au ministère de la guerre, propriétaire | 1881 | 1884 | Jean-Baptiste Gustave Martin (1816-?) | - | Homme de lettre et publiciste | 1884 | 1888 | Louis Rolland (1832-1893) | - | - | 1888 | 1908 | Edmond Champeaud (1849-1926) | - | Entrepreneur en charpente | 1908 | 1912 | Hippolyte Mulin (1833-1912) | - | - | 1912 | 1925 | Louis Lejeune (1850-?) | - | Négociant en vin et distillateur | 1925 | 1928 | Arthur Auger (1849-1928) | - | Ancien fonctionnaire des Contributions indirectes | 1929 | 1944 | Émile Cresp (1877-1950) | - | Fonctionnaire du département | 1944 | 1945 | Marc Delauzun (1903-1960) | Maire délégué | Président du comité local de Libération | 1945 | 1953 | Gaston Thil, dit Alphonse (1875-1954) | - | Dessinateur, graveur, lithographe | 1953 | 1958 | Jean-Loup Montgard (1900-1967) | - | Directeur honoraire | 1958 | 1994 | Henri Ginoux (1909-1994) | Divers Droite | Relieur industriel | 1994 | - | Jean-Loup Metton (1949-mandat en cours) | UDF- NC | - |
ÉconomieAujourd'hui, les anciennes industries ont disparu ou déménagé D'autres entreprises résistent : - Fabrique de Papier d'Arménie, créée en 1885 dans la rue Morel
- Imprimerie Lecomte, créée en 1889
Cependant, de nombreuses PME sont dynamiques. On note une spécialisation dans le domaine des services, de l'édition, du High-Tech et de la recherche médicale : - - La distribution publicitaire (Mediapost)
- - Les Instituts de sondages (Sofres)
- - Les sociétés d'études de marché (MV2 Maxiphone)
- - Les conseillers en marketing direct (Wegener DM)
- - Le télémarketing (Victoria Line)
- - Le chèque service (Accor Services)
- Les éditeurs (Les éditions Législatives, Bleucom, Groupe Campus, Les éditions John Libbey)
- L'impression thermique (Axiohm)
- Les télécommunications (Orange)
- Les SSII
- - indépendants (Absyss, Agylis, Amexio, Coraud, Item Services)
- - intégrés à un groupe (Stime pour Intermarché, DSEM pour La Poste)
De plus en plus d'entreprises, de renommée nationale voire internationale, délaissent leur adresse postale montrougienne et choisissent une adresse Cedex de Paris 14, comme leur offre leur situation sur le Boulevard Romain Rolland : Culture Le grand CarillonMontrouge a inauguré le 26 février 2000 le plus grand Carillon de la couronne de Paris. C'est à Régis Singer, carillonneur de son état, et à Jean-Louis Voiland, directeur de l'ensemble vocal Stesso Tempo jusqu'en 2002, qu'est revenu l'honneur de jouer des oeuvres classiques, des airs traditionnels ainsi que quelques chansons de variété. Cependant, ce carillon avait déjà retenti symboliquement dans la nuit du 31 décembre 1999 au 1 er janvier 2000. Depuis le 10 mars 2000, le carillon se fait entendre deux fois par jour. À midi, Tambour de Jean-Philippe Rameau (arrangement pour carillon et interprétation de Régis Singer). A 19h00, Ballade de Ferdinand Carulli (arrangement pour carillon et interprétation de Jean-Louis Voiland). Installé dans la coursive extérieure du Beffroi du centre administratif, illuminé la nuit, ce carillon électrique comprend 27 cloches. Il porte ainsi le nom des maires de Montrouge qui se sont succédé depuis la première municipalité, le 7 février 1790. Cette action a pu se réaliser grâce à la participation financière de trois entreprises montrougiennes qui ont gravé leur logo dans le bronze : Rhône Poulenc Roerer, CNEN EDF et SOFRES. Le carillon de Montrouge couvre deux octaves et demie chromatiques complètes du do 4 au fa 6, à l'exception du ré #4, du fa #4 et du sol #4. L'ancienne cloche de l'horloge a été raccordée et intégrée à l'échelle sonore. Les cloches ont été fondues et accordées par la fonderie Cornille-Havard de Villedieu-les-Poêles (Manche) et installées par l'entreprise Mamias de Gagny ( Seine-Saint-Denis). On peut le visiter lors des journées européennes du patrimoine organisé par le minstère de la culture et de la communication en Septembre- Fête des Carriers : cette fête rappelle les anciennes carrières de calcaire. Elle a lieu au début de l'automne.
- Salon d'art contemporain: crée en 1955, ce salon expose des oeuvres d'artistes d'Europe contemporaines.
Montrougiens célèbres - Isabelle Arbona, danseuse et chorégraphe, vit et travaille à Montrouge, a monté "l'Atelier Danse"
- L'Atelier de Montrouge : célèbre atelier d'architecture, souvent désigné par les initiales AtM, créé par Jean Renaudie, Pierre Riboulet, Gérard Thurnauer et Jean-Louis Véret, actif entre en novembre 1958 et 1983. Il réalise dans la ville une crèche ainsi que que la caserne des pompiers.
- Eugène Amaury Duval (1808-1885) (Montrouge, 1808 - Paris, 1885), brillant élève d'Ingres dont "Portrait d'Isaure Chassériau" en 1838
- René Barthélemy (1889-1954), pionnier de la mise au point du téléviseur au sein du laboratoire de recherche sur la télévision à la Compagnie des Compteurs à Montrouge. Il assura la première émission télévisée en France le 14 avril 1931.
- Harry Baur (Henri dit), Montrouge 1880 – Paris 1943, Acteur et comédien
- Léon Bloy (1846-1917), romancier et essayiste, vécut cité Rondelet à Montrouge, où il subit la disparition d'un second fils
- Edouard Boubat, né 13 septembre 1923, décédé à Montrouge le 30 juin 1999, Photographe,
- Alexandre Boutique (1851-1923), romancier, ami et voisin de Léon Bloy
- Émile Boutroux (1845-1921), philosophe, membre de l'Académie française.
- Gérard Brach (23 juillet 1927 à Montrouge - 9 septembre 2006 à Paris), scénariste
- Christine Caron (1948- ), dite Kiki Caron, ancienne championne de natation
- Jean-Roger Caussimon né le 24 juillet 1918 à Montrouge - mort le 20 octobre 1985 à Paris, comédien, Acteur, Poète, et Chanteur Compositeur Libertaire.
- Pierre Collet (1914 à Montrouge, 1977 à Paris), Acteur
- Pierre Colombier, cinéaste, y est décédé le 25 janvier 1958.
- Michel Colucci (Coluche) (1944-1986), humoriste. Né à Paris, a passé son enfance dans cette cité populaire.
- Jean-Claude Deret (1921-), né Breitman, auteur, scénariste, acteur, réalisateur.
- Robert Doisneau (1912-1994), photographe. Né à Gentilly, s'installe à Montrouge en 1937.
- Olivier Doran, scénariste, comédien, Réalisateur. Ancien gendre de Maria Nowak, a vécu rue Camille Pelletan de 1997 à 1999.
- Jacques Dynam (30 décembre 1923 à Montrouge - 11 novembre 2004 à Paris), de son vrai nom Jacques Barbé, Acteur
- Raymond Federman (1928- ), écrivain américain.
- André Fougeron, (1913-1998), peintre, a vécu et a travaillé à Montrouge
- Gustave Fremont, (1872-1930) créateur du cirage Lion Noir
- Carole Gaessler, journaliste sur France 2 et France 5
- Théophile Gautier y aurait vécu dans l'avenue Verdier
- Jean Giraud (Moebius) (1938- ), dessinateur et scénariste de Bande dessinée.
- Jean-Jacques Goldman, (1951- ), auteur, compositeur et chanteur. Né à Paris, y a passé la plus grande partie de sa vie et réside aujourd'hui à Marseille.
- Piotr Kowalski (1927-2004), artiste plasticien. Né à Lvov, il s'installe à Montrouge en 1957.
- Octave Lapize (1887-1917), coureur cycliste.
- Virginie Ledoyen, actrice française, y vit depuis 2003.
- Fernand Léger (1881-1955) y habita, et y dirigea une école de peinture.
- Jérôme Lejeune, 1926 à Montrouge, 1994 à Paris, Biologiste, découvreur de la Trisomie 21 et premier président de l'Académie pontificale pour la vie
- Jano Merry (1930- ), de son vrai nom Jean Mourier, danseur et 'lanceur' de la mode Be-Bop en France
- René Metge, né le 23 octobre 1941 à Montrouge, pilote
- Jacques Paul Migne (1800-1875), prêtre, premier éditeur de masse, a publié la plus importante collection de textes latins et grecs des pères de l'Église.
- Steve Murez, photographe né aux États-Unis et vivant à Montrouge
- Ti Jack, Musicien, Guitariste et arrangeur
- Pablo Picasso (1881-1973), tenta de se consoler de la disparition d'Eva dans un nouvel atelier à Montrouge. Il vécut avec Olga au 22, rue Victor Hugo en 1916
- Bernard Pivot (1935-), journaliste. Né à Lyon, y vit depuis 2003.A quitté Montrouge en 2007.
- Auguste Ponsot, inventeur du Papier d'Arménie avec le pharmacien Henri Rivier, dans un petit laboratoire de Montrouge
- Raoul Pugno (1852-1914), né à Montrouge, compositeur et pianiste
- François Roy, montrougien, acteur et compositeur de musiques de films
- Patrick Saussois (1954- ), Guitariste de Jazz. Il organise chaque année une nuit du Jazz manouche au théâtre de Montrouge.
- Claude Sautet (1924-2000), scénariste et réalisateur français. Né à Montrouge.
- Sir Samuel, né Fabien Philetas, membre du groupe de rap Saïan Supa Crew.
- Nathalie Simon (1964- ), ancienne véliplanchiste et animatrice télé a vécu plusieurs années rue Camille Pelletan. Présente La Carte aux trésors sur France 3
- Sly the Mic Buddah, né Silvere Johnson, membre du groupe de rap Saïan Supa Crew.
- Évelyne Sullerot (1924- ), célèbre pour son combat féministe.
- Valentine Tessier (1892- 1981), actrice, passe son enfance à Montrouge
- Guillaume Werle (1968), sculpteur belgo-américain, vit et travaille à Montrouge. Mari d'Isabelle Arbona.
- Harry Baur, acteur français est né à Montrouge.
ToponymieLa Toponymie de chaque Ville est intéressante car, elle reflète l'hommage d'un Conseil municipal, à un moment de son histoire, envers des acteurs locaux, nationaux ou des évènements. Elle laisse aussi en doute des héritages de noms de rues dont l'histoire a des difficultés à se rappeler. À partir d'une ville, on part et on arrive. Et, quelquefois, ce sont les noms de communes limitrophes ou des axes de directions (rue d'Arcueil, voie d'Arpajon, rue de Bagneux qui est devenue avenue Henri Ginoux, rue de Gentilly) qui sont indiquées. Montrouge a la particularité de rendre hommage à un grand nombre d'élus locaux passés : - Les maires (Edmond Champeaux, rue Louis-Lejeune, François Ory, Barthélémy Périer, Louis Rolland, Hipollyte Mulin, Arthur Auger, place Émile-Cresp, avenue Henri Ginoux)
- Les conseillers municipaux (Jules Gueudin mort en 1883).
Et, d'une façon récente, la ville se rappelle de l'époque de l'Ancien Régime, comme le dernier seigneur en 1787, Claude Régnier de Guerchy, lieutenant et diplomate (place de Guerchy) ou du seigneur au XVIIIe siècle, Louis Phelypeaux, duc de la Vallière (allées de la Vallière). La guerre de 1870 contre l'armée prussienne, eut des répercussions sur la commune du fait de la présence du fort de Montrouge à proximité dans la commune d'Arcueil (avenue du Fort). L'armée prussienne dirigea le feu sur le fort de Montrouge pendant 25 jours. Les pertes furent sensibles ; un quart de l'effectif des sous officiers et soldats fut atteint et l'état-major perdit le lieutenant de vaisseau Saisset, tué par un obus dans la soirée du 16 janvier 1870 (rue Saisset). Le lieutenant de vaisseau, Carvès, fut blessé (rue Carvès). Le régime politique de la IIIe république suivit. Les édiles de la ville lui accordèrent une faveur particulière notamment en ce qui concerne la fin du XIXe siècle. En effet, cette période est caractérisée par : Les guerres ont gravé les esprits. C'est pourquoi on retrouve à Montrouge des voies en commémoration de la paix dans son sens absolu (avenue de la Paix) ou en fonction du récipiendaire du prix Nobel de la paix en 1926 (avenue Aristide Briand) : - de la guerre de 1939 à 1945
Le rappel aux conflits se retrouve encore au square des combattants d'Afrique du Nord. Passer au travers des rues de Montrouge, n'est pas sans éveiller l'évocation de nombreux artistes notamment sur le plan - littéraire (rue Henri Barbusse, rue Boileau, villa Bossuet, rue Chateaubriand, rue Corneille, rue Fénelon, rue Théophile Gautier, lycée Maurice Genevoix, rue Victor Hugo, rue La Bruyère, rue et square La Fontaine, rue Molière, rue Edgar Quinet, rue Racine, rue de Sévigné, boulevard Romain Rolland, rue Rabelais)
- philosophique (rue Descartes, rue Victor Basch, rue Pascal, avenue Émile Boutroux)
- musical (rue Chopin, rue Raoul Pugno)
- graphique :
En raison de l'industrialisation de la commune à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la base sociale était populaire. Aussi, il existe de nombreuses rues d'hommes politiques de gauche (avenue Aristide Briand, avenue Marx Dormoy, rue Jules Guesde, avenue et place Jean Jaurès, rue Camille Pelletan, rue Gabriel Péri, école et square Pierre Renaudel, rue Marcel Sembat, rue Roger Salengro) La commune de Montrouge félicite le travail de grands personnages dans des domaines très variés comme : - La médecine et la chirurgie (avenue du docteur Lannelongue, rue Pasteur)
- La chimie (rue Marcellin Berthelot)
- La physique (rue Pierre Curie)
- La communication comme l'impression (rue Gutemberg, passage Draeger) ou la télévision (rue Barthélemy)
- Les donateurs de terrains à la commune pour des causes sociales :
- Maison de retraite par Madeleine Verdier (avenue Verdier)
- Projet d'un hôpital (rue Jules Gueudin)
- Les propriétaires fonciers (rue Louis Radiguey, rue Germain Dardan)
- L'ouverture européenne (square Robert Schuman)
- Les industriels (passage Draeger, rue et square George Messier)
- Les comédiens et fantaisistes (espace Coluche)
Montrouge garde en mémoire son passé de culture maraîchère (villa des fleurs, villa des jardins, villa des Vergers) Certaines voies de Montrouge gardent encore leur part de mystère (rue Auber, rue Myrtill Beer, rue Blanche, rue Pierre-Boillaud, rue Sylvine-Candas, rue Chaintron, rue Couprie, rue Marie Debos, rue Delerue, place des États-Unis, rue Gossin, rue Gueudin, rue Guillot, rue des Frères Henri, Villa Henriette, villa Isabelle, villa Joséphine, rue Constant Juif, villa Leblanc, villa Léger, villa Agénor-Logeais, villa Montplaisir, rue du Poitou, villa des Ruelles, rue Saint-Albin, rue Thalheimer) Sites et monuments- Architecture
- Fort de Montrouge (situé en fait sur la commune d'Arcueil) : abrite la Gendarmerie Nationale ainsi que le Centre Technique des Systèmes d'Information de la Délégation Générale à l'Armement (DGA). S'agissant d'un site militaire, aucune visite publique n'est autorisée.
- Cimetière parisien de Bagneux : Situé sur la commune de Bagneux son entrée est située sur l'avenue Marx Dormoy à Montrouge.
- L'hôtel de ville, est une des constructions les plus anciennes (centenaire). Le corps central de la mairie a été construit de 1880 à 1883 par l’architecte du département de la Seine Jacques Paul Lequeux ; les deux ailes latérales ont été bâties par l'architecte local Jules Baboin entre 1902 et 1903
- L’école primaire et l’école maternelle dites groupe scolaire du haut Mesnil furent bâties de 1931 à 1933 sur les plans des architectes Jean Auguste Tisseyre et M. L. Genin
La mairie, 43 avenue de République abrite un ensemble de 4 statues de pierre monolithe recouverte de peinture blanche. Une sculpture de Auguste Ottin vers 1850 intitulée Molière de 2 m de haut, de 60 cm de large et de 50 cm de profondeur représente l'auteur debout, avec un parchemin, un masque et une couronne de lauriers. Cette statue constitue le pendant d'une statue intitulée Boileau due au sculpteur Hippolyte Maindron. Une sculpture d’Armand Toussaint vers 1850 intitulée Lavoisier de 2 m de haut, de 80 cm de large et de 58 cm de profondeur représente l'homme debout, avec un papier, une mine et une balance. Cette statue constitue le pendant d'une statue intitulée Denis Papin due au sculpteur Carmels. Dans le square de la place des États-Unis, siège la statue La Femme au coquillage. Le sculpteur contemporain, Guillaume Werle a laissé son oeuvre Le Joueur de flûte à l'intérieur du square La Fontaine. Paul Schmitt a peint "Carrière à Montrouge". Ce tableau est accroché dans l’escalier de l’Hôtel de Ville. Il représente un paysage de campagne, sous un ciel nuageux. Au milieu et légèrement décentré sur la droite, s'érige la roue de treuil d’un puits. Cette "cage à écureuil" était actionnée par deux carriers en flous. L'impression est d'une humanité quasiment absente. - Le grand carillon : Inauguré le 31 décembre 1999 à minuit, le carillon est installé dans le beffroi du Théâtre de Montrouge (place Émile-Cresp). Ses vingt-sept cloches portent le nom des maires qui se sont succédé à la tête de la Ville depuis 1790.
Le carillon sonne plusieurs fois par jour, notamment à 12h et 19h. Des concerts y sont en outre donnés régulièrement, à l'occasion de la Fête de la Musique ou des Journées du Patrimoine par exemple. - La verrière, sise au 40-46 place Jules-Ferry par le peintre verrier Louis Barillet en 1930
- Tympan sur le thème des fables de La Fontaine au 30-32 avenue Verdier, en calcaire, sculpté en 1897 sur l'édifice d'un immeuble dont l'auteur est anonyme, d'une hauteur de 80 cm pour une largeur de 160 cm. Une double représentation animalière y est présente, d'un côté le lion, le rat et le filet ; de l'autre le loup et la cigogne avec une double citation : « On a souvent besoin d'un plus petit que soi » et l'autre : « Les loups mangent gloutonnement »
Cinéma et TélévisionMontrouge a servi de cadre pour des scènes de films : Voir aussiGrandes entreprises installées à Montrouge: Bibliographie - Histoire de Montrouge de Renou (1932).
Notes, sources et référencesLiens externes
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