Historique
La commune de Nizon, ancienne paroisse du diocèse de Quimper sous l'Ancien régime, a fusionné en 1954 avec la commune voisine de
Pont-Aven.
Activités
Les activités principales pratiquées sur son territoire sont l'agriculture (polyculture, élevages intensifs porcins, bovins, avicoles), l'industrie (même si la plupart des anciennes usines autrefois liées à l'agglomération pontavéniste ont disparu dans les années 1980-1990, il reste l'usine des galettes de
Pont-Aven "Traou Mad").
Patrimoine
Le patrimoine de la commune est assez riche :
- Un ensemble paroissial avec l'église Saint-Amet (XVIe-XIXeme siècles), un calvaire (peint par Gauguin qui le place dans un paysage de bord de mer) et une fontaine (rapportée d'une chapelle voisine).
- Quatre chapelles : Notre-Dame de Trémalo (où se trouve le crucifix ayant inspiré le "Christ jaune" de Paul Gauguin), Saint-André, Notre-Dame de Kergornet et Saint-Sylvestre de Kergazuel
- Le château ruiné de Rustéphan (datant du XVIème siècle, démantelé à partir du 18ème siècle), théâtre d'un chant recueilli par Théodore Hersart de la Villemarqué (et peint par Emile Bernard).
- Des monuments préhistoriques : deux menhirs à Kerangosquer, les dolmens de Kermarc, Kerguillotou-Bihan, Coat-Luzuen (2) et Moulin-René.
Littérature
L'ancienne petite commune tient une place dans la littérature bretonne puisque Théodore Hersart de la Villemarqué, l'auteur du Barzaz Breizh, fils du maire de Nizon (également châtelain du Plessis, un manoir de la commune, proche de la chapelle de Trémalo) mais natif de Quimperlé, y a recueilli quelques chants. Plus tard, Xavier Grall, poète et journaliste, y élira domicile ("Quand les saisons meurent, je monte à Nizon et j'espère...") pour y écrire ses dernières oeuvres et y mourir en 1981.