Noyon est une commune du département de l'Oise, chef-lieu de canton dans la région Picardie, en France.
Ses habitants sont les Noyonnais. Le nom jeté est les Friands d'Noyon.
Géographie
- Sur la rivière Oise.
- Connexion entre le canal latéral à l'Oise, le canal du Nord et celui de Saint-Quentin.
- Avant la création des départements, en 1789, Noyon est administrativement rattachée à l'Île-de-France.
Histoire
L'agglomération antique
Autrefois, certains auteurs ont placé à Noyon, la
Noviodunum Suessionum,
Oppidum principal des
Suessions, où
Jules César établit son camp avant de se tourner vers les Bellovaques (La Guerre des Gaules, II, 12). Mais, cette hypothèse a été abandonnée depuis longtemps.
Son nom antique est en réalité Noviomagus. Cette ville a été fondée par les Romains. Elle faisait partie de la cité des Viromanduens. C'était une petite ville qui bénéficiait de sa position à proximité de la vallée de l'Oise.
Au Bas-Empire, la ville est protégée par une fortification. Elle est le siège d'une commandement militaire (préfecture des lètes de Condren, cf. la Notitia Dignitatum).
La ville épiscopale
En
531,
Saint Médard y déplace le siège de l'évêché de la
civitas Viromanduorum.
À l'époque mérovingienne, l'évêché de Noyon bénéficie de sa proximité avec Soissons, qui fut l'une des capitales du royaume franc et des palais voisins.
Né en Limousin vers 588, l’orfèvre Éloi devint monétaire de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d’être élu évêque de Noyon (641). Fondateur de monastères à Solignac et à Paris, il accueillit sainte Godeberthe comme moniale à Noyon. Il meurt en 659/660.
La ville médiévale et moderne
Jusqu'à la
Guerre de Cent Ans, le comté ecclésiastique de Noyon a une rôle stratégique entre le domaine royal (l'Île de France), les terres des comtes de Vermandois et des seigneurs de Boves-Coucy. La ville bénéficie d’institutions
communales dès
1108 : la charte lui est concédée par l’évêque et confirmée plus tard par le roi.
En 1363, Noyon est transmis comme apanage à la maison de Bourgogne et restera composante du duché jusqu'à Charles Quint.
Traité de Noyon du 13 août 1516 entre François Ier et Charles Quint (la France obtient le Milanais mais abandonne Naples). L'empereur restitue finalement le duché de Bourgogne à la France en 1544 au traité de Crépy-en-Laonnois.
La ville est définitivement rendue à la France après le traité du Cateau-Cambrésis en 1559.
En 1592 Henri IV prit la ville par derrière.
Noyon durant la Première Guerre mondiale
La ville est prise dès septembre 1914 lors de l'offensive allemande passant par la Belgique et se rabattant sur Paris.
Septembre/octobre 1914, après la bataille sur la Marne et lors de la course à la mer, le front se stabilise dans la vallée de l'Oise en aval de Noyon.
Mars 1917 : L'Armée allemande réduit son front entre Arras et Soissons et évacue Noyon.
Le 26 mars 1918, Noyon est à nouveau prise par les forces allemandes (bataille de Noyon du 23 au 25 mars). Les violents combats à proximité (du Mont-Renaud du 26 au 30 avril) entraineront son bombardement par les Français afin de limiter les capacités logistiques allemandes.
Le 30 août 1918 : Noyon sera définitivement libérée lors de l'offensive de libération alliée de l'été 1918 partie du Matz le 10 août.
Noyon durant la Seconde Guerre mondiale
Été 1940 : Combats le long du Canal du Nord.
Libération en septembre 1945, par la 3e armée américaine de George Patton après quelques combats retardateurs au Mont-Renaud.
Administration
Liste des maires successifs |
Période | Identité | Parti | Qualité |
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1989 | 2002 | Bertrand Labarre | RPR | - |
juin 2002 | mars 2008 | Pierre Vaurs | UDF | - |
mars 2008 | - | Patrick Deguise | PS | - |
Le Régiment de marche du Tchad (RMT) y est en garnison.
Démographie
Évolution démographique(Source : INSEE)1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|
9317 | 11 603 | 13 889 | 14 041 | 14 426 | 14 471 |
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
Lieux et monuments
[image] [image] [image] Personnalités liées à la commune
Jumelages
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
Sources
Notes