Pour les articles homonymes, voir
Ourcq (homonymie).
L'Ourcq (Urc en 855) est une rivière française affluente de la Marne en rive droite. Elle prend sa source au-dessus de Fère-en-Tardenois dans le département de l'Aisne. Cette petite rivière suit une large vallée et rejoint la Marne, au-dessous de Lizy-sur-Ourcq, après un cours d'environ 87 km.
Affluents
- Ruisseau du Moulin
- Ru de Coupé
- Ru du Paradis
- Ruisseau de Favières
- Ru d'Oie
- Ru du pont brûlé
- Ru de la Sablionnère
- Ru de la Pelle
- Ru Saint-Georges
- Ru Vacher
- L' Ordrimouille
- Ru de Nanteuil
- Ru Garnier
- Ru de Chaudailly
- Le Wadon
- Ru de Pudeval
- Ru du Gril
- La Savières
- Ru d' Autheuil
- L' Allan
- La Grivette
- Le Clignon
- Ru de la Croix Hélène
- La Gergogne
- Ru Jean Racet
- Ru de Chaton
- Ru de Méranne
Hydrologie
Une partie de son cours est détourné et canalisé au
XIXe siècle pour devenir une voie fluviale importante approvisionnant
Paris : le
Canal de l'Ourcq qui devient le
Canal Saint-Martin en entrant dans Paris.
Le débit de l'Ourcq a été observé durant 20 ans (1988-2007), à Chouy, localité située à 8 kilomètres au nord-est de la La Ferté-Milon, peu avant le début du canal de l'Ourcq, et donc assez éloignée de son confluent avec la Marne . Le bassin versant de la rivière y est de 345 km².
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Chouy est de 2,12 m³ par seconde.
L'Ourcq présente des fluctuations saisonnières de débit assez modérées. La période des hautes eaux se déroule en saison hivernale, et se caractérise par des débits mensuels moyens oscillant entre 2,97 et 3,62 m³ par seconde, de décembre à mars inclus (avec un maximum assez net en janvier). Dès le mois d'avril, le débit diminue progressivement pour aboutir à la période des basses eaux qui a lieu de juin à septembre, amenant une baisse du débit mensuel moyen allant jusqu'à 1,12 m³ au mois de septembre, ce qui reste fort confortable. Mais les fluctuations de débit peuvent être plus importantes d'après les années et sur des périodes plus courtes.
À l'étiage le VCN3 peut chuter jusque 0,530 m³ par seconde, en cas de période quinquennale sèche, soit 530 litres par seconde, ce qui est loin d'être sévère et est nettement supérieur à la moyenne des cours d'eau de la région (voir note ).
Quant aux crues, elles sont d'importance moyenne mais ne sont nullement inexistantes. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 12 et 17 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 20 m³ par seconde, le QIX 20 de 23 m³, tandis que le QIX 50 n'a pas été calculé (voir note ).
Le débit instantané maximal enregistré à Chouy durant cette période, a été de 20,9 m³ par seconde le 7 décembre 1988, tandis que le débit journalier maximal enregistré était de 19,6 m³ par seconde le 23 mars 2001. Si l'on compare le premier de ces chiffres à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue n'était pas même d'ordre vicennal, et donc nullement exceptionnelle.
L'Ourcq est une rivière assez abondante dans le contexte des cours d'eau du centre du bassin parisien. La Lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 194 millimètres annuellement, ce qui est certes fort inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus (320 millimètres), mais aussi nettement inférieur à la moyenne du bassin de la Marne (274 millimètres à Gournay-sur-Marne aux portes de Paris). Le Débit spécifique de la rivière (ou Qsp) affiche de ce fait le chiffre de 6,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Littérature
Mathieu Bénézet a composé un roman intitulé
Pantin, canal de l'Ourcq.
Miriam Cendrars évoque dans sa biographie sur Blaise Cendrars « flânant le long du canal de l'Ourcq » au bras d'une jeune femme.
Références
Annexes
Voir aussi
Liens externes