L'«
ouverture sociale » est l'expression utilisée par les
grandes écoles pour qualifier l'ensemble des dispositifs visant à accroître la diversité sociale dans les grandes écoles.
Les pionniers
Des étudiants de l'École polytechnique, en créant l'Association Tremplin, et l'Institut d'études politiques de Paris, en créant les Conventions éducation prioritaire (CEP, dites « conventions ZEP »), ont été les premiers à mettre en place des dispositifs encourageant les lycéens de quartiers défavorisés à entrer dans des grandes écoles.
L'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) a mis en place en janvier 2003 le dispositif nommé « Une prépa, une grande école, pourquoi pas moi ? ».
Le développement
La Conférence des grandes écoles a créé un groupe Ouverture sociale afin de mutualiser les bonnes pratiques et de dupliquer le tutorat étudiant dans toutes les grandes écoles souhaitant développer un tel dispositif.
Étant dans une phase d'expérimentation, ces dispositifs sont très variés. Ils ont en commun de s'appuyer sur des campagnes d'information pour faire connaître les écoles et combattre l'auto-censure. En général, l'application du dispositif en elle-même concerne un très faible nombre d'étudiants. Autre frein à l'efficacité de "l'ouverture sociale", les dispositifs d'ouverture sociale touchent souvent des jeunes qui auraient pu accéder aux établissements par les voies déjà existantes. Enfin, le transfert d'aides financières "sur critères sociaux" vers des aides "au mérite" risque finalement de fermer encore plus les écoles par la diminution du nombre de bourses allouées..
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