Padrig Montauzier a été le fondateur du parti nationaliste breton
Adsav en 2000 avant d'en céder la présidence à
Frederig Ar Bouder à l'occasion du Congrès de la formation, en janvier 2008. Son engagement dans le mouvement politique breton (
Emsav) date du début des
Années 1970. Après avoir milité au Parti communiste breton, il rejoint le
Strollad ar Vro avant de passer au mouvement clandestin, il devient alors officier du Front de Libération de la Bretagne. Il est membre d'un commando d’
Ille-et-Vilaine et participe à l'attentat contre le château de Versailles en juin
1978, sous le nom de colonel Armand. Arrêté dans les jours qui suivent l'attentat, il est incarcéré à la centrale de
Fresnes. En décembre
1978, Montauzier et Lionel Chenevière contre qui le procureur avait évoqué la
Peine de mort, sont condamnés à deux fois quinze ans. Il est amnistié en
1981 par
François Mitterrand.
Il crée, avec des militants nationalistes le POBL (Parti pour l'Organisation d'une Bretagne Libre), en devient le Président jusqu'à la scission au congrès de Mûr-de-Bretagne et la création d'Adsav en 2000, mouvement d´extrème droite dont il devient le président.
En 2008, Padrig Montauzier se présente aux élections cantonales en tant que candidat d'Adsav, le parti du peuple breton, pour le canton de Dol de Bretagne.
Positions politiques
Bien que communément rattaché au "nationalisme breton", Padrig Montauzier a manifesté des positions politiques très hétérogènes tout au long de son engagement politique. Tout d'abord communiste, il évolue vers un nationalisme radical qui aboutit finalement au populisme voire à un fort radicalisme droitier. Il se revendique comme admirateur de
François Debauvais, nationaliste breton rallié au
national-socialisme.
Voir aussi
Liens externes
Références