Pamiers (occitan :
Pàmias) est une
commune française, la plus peuplée du département de l'
Ariège, dans la
région Midi-Pyrénées. La ville n'est en revanche qu'une des deux
sous-préfectures du département (avec Saint-Girons), la préfecture étant
Foix.
Ses habitants sont les Appaméens.
Toponymie
L'origine du nom de Pamiers est sujet à controverses.
D'aucuns pensent que ce nom viendrait de pam, unité de mesure usitée en ces contrées. Les nouveaux habitants de la cité bénéficiaient en effet de terres gratuites mesurées en pams, ou a pamez.
Néanmoins, l'explication la plus répandue fait intervenir Roger II de Foix, revenant de la Première croisade, plus précisément de la région d'Apamée en Syrie. Comme il est parfois coutume à l'époque pour un chevalier rentrant de croisade, il nomme le château et ses dépendances du nom de ses faits d'armes : Castrum Appamiae. Progressivement, ce nom aurait été donné à la ville. Cette hypothèse paraît appuyée par le gentilé des habitants de la ville (Apaméens).
Géographie
Pamiers est située dans la Plaine de Basse-Ariège, à environ 52 kilomètres au sud de Toulouse, 17 kilomètres au nord de Foix, 61 kilomètres à l'Ouest de Carcassonne et 72 kilomètres à l'Est de Saint-Gaudens. Desservie par le réseau SNCF (ligne Toulouse/Latour-de-Carol), par l'autoroute A66 (Villefranche-de-Lauragais/Pamiers) et la Route Nationale RN20 (Paris/Espagne), la ville est un important carrefour de communications entre le bas pays toulousain et la vallée de la Haute-Ariège.
La ville longe le cours de la Rivière Ariège, dont dérivent les canaux qui enserrent le centre ancien (inscrits depuis Juillet 1999 à la liste des monuments historiques).
Héraldique
| Le blason représente les 6 quartiers de la ville :- Le Mercadal (autour de la cathédrale), représenté par le lion qui se trouvait dans les armes d'Arnaud de Villemur, évêque de Pamiers au XIVe siècle.
- Villeneuve (autour de la place de la République), qui, par sa Fleur de lys, symbolise le Paréage avec Philippe le Bel en 1308.
- Les Trois Barris, représenté par la tour (du Boulevard de la Libération jusqu’au marché au bois).
- Roumengous (du parc municipal jusqu’à l’école de Lestang). Ce quartier est représenté par l’aigle bicéphale, armes des religieux de Saint-Antoine du Viennois, qui fondèrent un hôpital dans le quartier.
- Le Camp (Autour de l’église Notre-Dame du camp) est représenté par trois fasces, symbolisant les barrières des champs clos.
- Loumet (seul quartier à l’extérieur des canaux), représenté par un ormeau (« l’olmet » en Occitan).
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Histoire
Fondation de la cité
La présence
romaine est attestée notamment par la découverte de monnaies (sur la place du Mercadal où se situe la cathédrale) et d’une statuette en
Bronze de
Mercure remarquablement conservée sur le site du cimetière Saint-Jean. Ainsi on peut, de source sûre, faire remonter la présence romaine au IIIe siècle av. J.-C.. Le 2 mai
1963 on découvre, sur la butte du calvaire, un puit funéraire daté de -50 à -30 ans av. J.-C..
Certains pensent à une fondation beaucoup plus ancienne. La situation géographique, idéale pour la surveillance, les communications et la culture agraire, semble conforter ces assertions.
Au Ve siècle, le roi wisigoth de Toulouse Théodoric Ier laisse à Frédéric, l'un de ses fils, le territoire correspondant à la ville, qui se nommera alors Frédélas (c’est-à-dire « le domaine de Frédéric »).
L’histoire de la ville se confond avec celle de Saint Antonin
Saint Antonin, fils de Frédéric, qui évangélise la région. Il est
martyrisé en
506 par les
Wisigoths restés
ariens.
Un sanctuaire est élevé pour abriter les reliques du saint. Ce lieu est antérieur à 961, date du premier document écrit dont nous disposons sur l'histoire de la ville. Il est remplacé peu à peu par une abbaye construite sur l'autre rive et qui prit le vocable de Saint-Antonin après la translation des reliques en 987. La ville est fondée par le comte Roger II de Foix à son retour de croisade et l'aurait nommé en fonction d'une ville syrienne, Apamée.
Aux XIIe et XIIIe siècles, une ville en plein essor grâce à la religion
Au XII
e siècle, la ville se développe fortement, malgré la crise du
Catharisme. Pamiers est alors un fief de l’
Orthodoxie. En 1207, au château de Pamiers (aujourd'hui rasé), se déroule le
Colloque de Pamiers, dernière rencontre entre les cathares et l'Église catholique avant la Croisade des Albigeois.
Le Pape Boniface VIII récompense la fidélité de la ville en érigeant Pamiers en évêché en 1295. Il nomme évêque l'abbé Bernard Saisset, et celui-ci devient son principal intermédiaire auprès de Philippe IV le Bel lors du conflit de 1296.
Dès lors, la ville s’enrichit et rayonne grâce à la religion. De nombreux ordres s’implantent à Pamiers. Ces ordres religieux, outre leur mission évangélique, développent aussi l'enseignement, en particulier les Dominicains, mais aussi les Franciscains et les Carmélites.
Par le nombre de ses couvents, Pamiers fut au même rang que Toulouse, Bordeaux, ou même Paris… En voici la liste :
La première mention des
Dominicains, ou Frères prêcheurs date du 16 décembre
1269. Leur couvent était situé sur l'emplacement de l'actuelle maison des oeuvres du diocèse, rue des Jacobins, anciennement appelée « carrera dels predicadores » (rue des prêcheurs), signe de leur présence.
Les Franciscains, (aussi appelé Frères mineurs ou
Cordeliers), s'installèrent en
1269 au quartier de Lestang. La Tour des Cordeliers en atteste.
Les
Carmes s'établirent en
1311 sur les bords du canal, rue des Escoussières. On pourra noter que l’ordre des Carmélites est encore présent dans la ville. Pour combien de temps, on l’ignore…
On retrouve les
Augustins en
1315 au quartier de Loumet. Il reste de leur bâtiment la tour des Augustins, très ruinée, trace sans doute du mur d’enceinte du couvent.
Les
Clarisses (Minorettes), placées sous l'obédience de Saint- François, habitaient dès
1328 rue Major (actuellement rue
Gabriel Péri), à côté de la rue Sainte-Claire.
- Les autres ordres religieux
On relève à Pamiers la présence d'autres ordres religieux comme les Béguins (
1358) et les
Béguines (
1327), les
Hospitaliers, les
Jésuites, etc…
Les guerres de Religion
Les guerres de Religion furent dévastatrices, et la ville en souffrit beaucoup. Les différentes églises sont rasées (hormis les clochers qui servent de tour de guet), l'abbaye ne s'en relèvera pas. En
1629, le prince de Condé prend et ravage la ville, suite à la prise d’armes des Protestants. Les habitants de la cité sont envoyés aux
galères.
Sous la direction des grands évêques que sont François de Caulet au XVIIe siècle ou Jean-Baptiste de Verthamon au XVIIIe siècle, d’importants chantiers sont ouverts (églises, palais épiscopal (actuelle Mairie), présidial (actuel palais de justice), séminaires (actuel lycées du Castella et des Jacobins).
La Révolution
Lors de la
Révolution, Pamiers est un lieu de tensions extrêmes. En effet, l'ardeur révolutionnaire des Appaméens ne va pas de plein accord avec le siège épiscopal de la ville. Elle va perdre ce siège, tout comme son
Présidial. Du reste, ce présidial, l'actuel palais de justice, verra les
fleurs de lys) de son fronton effacées.
Un nouveau moyen d’essor économique : la métallurgie
Au
XIXe siècle, l’effort de religion est reporté sur l’industrie naissante. On crée en
1817 l’usine métallurgique de Pamiers, qui devient alors le moteur de la ville. Encore aujourd'hui, l'entreprise fait vivre nombre d'Appaméens et d'Ariégeois.
La ville, "porte d'entrée de l'Ariège", est aujourd'hui en pleine expansion. Cette "renaissance" est dûe notamment par l'ouverture en 2002 de l'A66, la croissance économique (zones industrielles et commerciales en construction), la proximité relative de Toulouse et le cadre de vie : campagne et montagne proche, mais proximité des services également.
Démographie
Évolution démographique(Source : INSEE)1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|
13 297 | 14 564 | 14 325 | 13 345 | 12 965 | 13 417 |
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
Agglomération :
Administration
Mairie
Article détaillé : .Liste des maires successifs depuis 1959 |
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|
1995 | 2014 | André Trigano | UDF-DVD | - |
1982 | 1995 | François Bernard Soula | PCF | - |
1982 | 1989 | Francis Rouquet | PCF | - |
1959 | 1982 | Gaston Bareilles | PCF | Médecin |
Enseignement
- Enseignement public du 1er degré : École maternelle des Condamines, Ecole élémentaire Cazalé, École maternelle et élémentaire des Carmes et du Pont Neuf, École maternelle et élémentaire de Lestang, École maternelle Gabriel Fauré, École élémentaire des Canonges.
- Enseignement privé du 1er degré : École élémentaire et maternelle Jeanne d'Arc, École maternelle et élémentaire Jean XXIII, Institution Notre-Dame maternelle et primaire, École maternelle et élémentaire Calandreta del Païs de Pamias.
- Enseignement public secondaire : Collège Pierre Bayle, Collège Joseph-Paul Rambaud, Lycée polyvalent du Castella, Lycée agricole (LEGTA), Lycée d'enseignement adapté (EREA), Lycée professionnel Irénée Cros.
- Formations Post-bac : BTS force de vente et action commerciale (Lycée du Castella), Institut de formation en soins infirmiers
Jumelages
Économie
Transports
- Aéroport de Pamiers-Les Pujols, géré par la Chambre de commerce et d'industrie de l'Ariège.
- Autoroute A66 (ouverte en 2002)
- Gare de Pamiers :Gare SNCF
- Navette gratuite entre la place Milliane et le centre-ville
Centres commerciaux, vie commerçante
- Centre commercial développé, avec village Auto (rassemblant un bon nombre de concessionnaires).
- Ville commerçante par son histoire, le centre de Pamiers reste encore dynamique, malgré la concurrence du centre commercial proche
Grandes entreprises présentes sur la commune
- Usine métallurgique : Plus gros employeur privé du département, elle appartient à l'entreprise Aubert et Duval
[image] Article détaillé : . - Maestria Peintures : regroupe plusieurs entreprises dans le domaine des peintures (de la peinture pour les bâtiments jusqu'aux peintures spécifiques pour l'aérospatiale).
Culture et patrimoine
Patrimoine architectural
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L’architecture, de style toulousain, fait la part belle à la brique rouge, en incluant parfois la moraine, matériau charrié par l’Ariège. La plupart des bâtiments historiques datent du XVIIe et XVIIIe siècle.
Elle fut reconstruite au XVII
e siècle. Portail et sculptures du XII
e siècle. Le buffet de l'orgue date du XVIII
e siècle.
[image] Article détaillé : . - Église Notre-Dame du Camp
L’
église Notre-Dame-du-Camp tient son nom (« Notre Dame des Champs ») de sa situation géographique, hors les murs de la ville. Si la construction de l’église date du
XIIe siècle, un agrandissement important incluant la construction de la puissante façade en
brique, fut effectué au
XIVe siècle. Cette façade est la seule partie qui subsistera après la destruction de l’église par les Huguenots en
1577. L’église que nous connaissons aujourd’hui date donc du
XVIIe siècle.
Le portail, classé, fut reconstruit à l’identique en 1870. Plusieurs toiles, des XVIIe et XVIIIe siècles, sont classées.
L’Église abrite un Orgue construit en 1860 par Emile Poirier et Nicolas Lieberknecht, classé monument historique pour sa partie instrumentale. Il a été restauré en 2004.
On y trouve également un carillon de 21 cloches.
Le Carmel fut fondé en
1648 par les soeurs de l'ordre de Sainte Thérèse d'Avila qui, anciennement établies à Auch, vinrent s'installer à Pamiers en 1648, et les bâtiments claustraux datent de la fin de ce siècle. Le couvent étant encore occupé, il est rare de pouvoir y admirer les magnifiques charpentes et les belles boiseries datant du XVIII
e siècle, dont le bois nécessaire à la construction fut acheminé par flottaison grâce au marquis de Gudanes dont la fille était religieuse dans le couvent de Pamiers de 1707 à 1784.
La construction de la chapelle débuta en 1704 et s'étala sur plus d'un siècle faute de moyens. Elle est admirablement bien entretenue par les soeurs carmélites. L’aménagement y est original, reprenant l’idée d’une ascension mystique, de l’entrée vers l’autel, situé en haut d’un escalier de marbre, à hauteur des cellules.
À l'extérieur s'élève une tour carrée appelée "tour de l'évêque", construit en 1285 sur les ordres du comte de Foix Roger-Bernard III, après s'être établi dans la ville par la force. Il s'agissait pour lui de marquer son pouvoir à la suite du paréage entre le Roi Philippe IV de France et Bernard Saisset (alors évêque de Pamiers). Comme sentence, Guy III de Lévis, Seigneur de Mirepoix, attribue cette tour à l'évêque, d'où son nom, décision confirmée par le Pape Boniface VIII le 17 février 1299. A la fin du XVIIe siècle, la tour est cédée au Carmel. On ne peut plus admirer ni les trois fenêtres romanes de cette tour, ayant été obstruées par une construction en 1967, ni les murs anciens qui ont disparus sous le crépi.
On notera que les bâtiments du Carmel furent utilisés comme prison sous l’Inquisition comme pendant la Révolution.
Son érection date de 1512. Elle reproduit à l'identique celle des Cordeliers de
Toulouse, clocher octogonal à deux étages. Il existait bien une église avant le XIV
e siècle, mais elle fut détruite par les Réformés au printemps 1562. Malgré une reconstruction modeste, elle n'échappa pas à la révolution. La tour seule, gardée comme tour de guet, témoigne de cet ancien édifice.
L’Abbaye de Cailloup (dite aussi « Mas-Vieux ») est une
Chapelle romane construite dans la première moitié du XII
e siècle. Maintenant restauré, le bâtiment a été classé monument historique en 1992.
Commencé en 1665, le Tribunal de Première Instance devint rapidement exigu. On le reconstruisit alors, et il fut terminé en 1777.
Aujourd'hui Lycée, il s’agit à l'origine d’un ancien séminaire datant du XVIII
e siècle, construit sous les ordres de
François de Caulet, alors évêque de la ville. En 1998, on ajoute un troisième étage à l'édifice.
Datant du XVII
e siècle, et alors siège de l'évêché, le bâtiment devint mairie à la Révolution, retrouva sa destination première en 1823, et fut vendu en 1920 à la Banque de France. Il est redevenu mairie en 1980.
Il s’agit de la tour de garde d’un atelier monétaire créé en
1419 par Jean Ier. Cet atelier cessa son activité en
1422, conformément à la décision de Charles VII. Il la reprit au siècle suivant, grâce à la translation de l’atelier monétaire de Toulouse vers Pamiers. Mais en 1596, l’Hôtel des Monnaies de Toulouse rouvre.
Il s’agit du seul témoignage de l’enceinte fortifiée qui séparait les quartiers du Couserans et du Mercadal. Le dernier remaniement de ce bâtiment date du XV
e siècle.
Les canaux ceinturant la vieille ville sont inscrits à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1999. Dès le XI
e siècle, ils faisaient tourner les nombreux moulins.
Patrimoine environnemental
La ville, irriguée par des canaux, abrite une population de canards relativement importante. Pamiers possède également un parc fort bien entretenu, avec des arbres centenaires.
Gastronomie
Dans la vallée de l’Ariège, est produit un haricot particulier, nommé « coco de Pamiers ». Il s’agit d’un petit haricot rond qui, bien que présent depuis bien longtemps, avait été supplanté par le lingot. Remis au goût du jour par quelques passionnés (qui ont par la suite créé une confrérie), on peut à nouveau apprécier sa saveur délicate dans la mounjetado, le cassoulet local.
Devise
On peut noter deux devises : l'une en
Latin, l’autre en
langue d’oc. On n'en connaît pas l’origine.
- Incolumen sic me fata reservant (Les destins me gardent ainsi saine et sauve)
- Que ma feyt me gardo (Qui m’a fait me garde)
Personnalités liées à la commune
[image] Vivre à Pamiers
Marchés
- Marché les mardi, jeudi, et samedi matin
- Marché aux puces le dimanche matin
Le sport
- Club de rugby à XV le Sporting club appaméen évoluant dans le Championnat de France de 3e division fédérale saison 2006-2007
- Nombreuses associations sportives
- Divers gymnases
- 3 stades (la Châtaigneraie, Magnagounet, Balussou)
- Centre de natation (piscines extérieures et piscines couvertes)
- Terrains de Tennis
- Boulodrome
La vie culturelle
Services culturels
Animations
- Musiques au pays de Gabriel Fauré (musique classique) : mai - juin, septembre – octobre
- Festival Pro-Musica (musique classique) : août et programmation toute l'année
- Théâtrales d’Automne : octobre - novembre
- Appaméennes du Livre : mai
Infrastrucure
- Salle polyvalente du Jeu du Mail : pour théâtre, concerts, spectacles...
- Salle Aglaë Moyne : ancienne chapelle transformée en salle de 150 places, idéale pour des concerts de musique de chambre, mais aussi pour des conférences.
- Salle Espalioux : pour conférences
- Salle des Capelles
Festivités
- Fête annuelle : dernier week-end d’août
- Fiesta Latino : juillet
- Fête de la musique : 21 juin
Services publics sur place
Lieux de culte
- Religion catholique : Cathédrale Saint-Antonin, Église Notre-Dame-du-Camp, Chapelle du Carmel
- Religion protestante : Église réformée (temple rue du Rempart du Touronc)
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Sources
- Divers auteurs, Histoire de Pamiers, syndicat d’initiative de Pamiers - Basse-Ariège, 1981, 631 p.
- Divers auteurs, Les terres d'Ariège au temps des guerres de religions, 1550-1630, 2007, 144 p. ISBN 978-2-9529670-0-6
- Jules de Lahondes, Annales de Pamiers
- Adelin Moulis, Vieux sanctuaires ariégeois, Éd. Lacour/Rediviva, 1972-1995,150 p.
Notes