Philippe Gaumont (
22 février 1973 à
Amiens) est un ancien coureur cycliste français. Médaillé de bronze au contre la montre par équipe aux JO de Barcelone (1992), il passe professionnel en
1994 dans l'équipe Castorama. Il rejoint l'équipe Gan en
1996 puis Cofidis en
1997. A son palmarès, figurent un
Gand-Wevelgem en 1997, une victoire aux Quatre jours de Dunkerque (1996) et un
Tour de l'Oise (1996). Controlé positif aux produits
dopants à plusieurs reprises (1996, 1998, 1999), il est épinglé dans l'
Affaire Cofidis en
2004. En
2005, il publie "Prisonnier du dopage" aux Editions Grasset. Il y raconte son expérience du dopage. D'après lui, 95% du peloton professionnel est dopé. Parmi les exceptions notables, il cite
David Moncoutié. Sur la couverture de son livre, on aperçoit, dans le reflet des lunettes, le nom du sponsor d'une autre équipe française, liée elle aussi à une célèbre affaire de dopage (cf.
Affaire Festina).
Son Livre "Prisonnier du dopage"
Suite à sa mise en examen, dans l'
Affaire Cofidis, il révèle devant le juge tous les travers du cyclisme auxquels il a assisté ou participé (principalement le dopage, l'importance des médecins dans une équipe, les victoires achetées). Il rédige alors le livre "Prisonnier du dopage", dans lequel il décrit la médicalisation de ce sport. Il affirme que les coureurs actuels peuvent toujours procéder avec des cures d'EPO, à condition d'arrêter la prise une semaine avant la compétition. Il décrit l'utilisation courante de produits qu'il a lui même régulièrement utilisés, tels les hormones de croissance, les corticoïdes, les anabolisants, la testostérone, l'EPO, les amphétamines... Il précise que son témoignage ne représente pas un cas particulier parmi les cyclistes mais la normalité, et qu'au contraire les coureurs qui ne respectent pas la loi de l'omerta ou qui sont propres et qui le clament trop fort (tel
Christophe Bassons) se font vite sortir du cyclisme par le peloton.