Les
Poor Laws ("Lois sur les Pauvres") se réfèrent à l'allocation d'une aide financière pour les plus pauvres en vigueur en
Angleterre et dans le reste du Royaume-Uni entre le
XVIe siècle et le
XIXe siècle. Elles furent constituées par les nombreuses lois successives adoptées par le Parlement Britannique. La longévité exceptionnelle (plus de quatre siècles) des "Poor Laws" renvoie en fait à des conceptions des systèmes sociaux qui ont beaucoup varié dans le temps. Il ne faut toutefois pas confondre l'
État-providence et les "Poor Laws" puisque ces dernières étaient le fait non pas de l'État mais des
paroisses.
Origines et évolutions des Poor Laws
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Les Poor Laws sont nées de la volonté des
Tudors de contrôler les populations pauvres tout en évitant une trop forte emprise des élites sur elles. En
1547, une loi peu appliquée autorise de marquer au fer rouge les
vagabonds et de les asservir pendant deux ans. En
1572 puis
1576, de nouvelles lois imposent aux paroissiens aisés de payer une somme hebdomadaire dans le but d'aider les plus pauvres (les juges de paix étant chargés de lister la population considérée comme pauvre dans chaque paroisse). En parallèle, des ateliers paroissiaux ont permis à des sans-emplois de travailler.
La première Poor Law globale est promulguée sous Elizabeth Ière en 1601 pour régir l'assistance aux indigents.
En 1834, le "Poor Law Amendment Act" abroge ces lois. Un système de pensions sera mis en place au début du XXe siècle en Grande-Bretagne et sera à la base des travaux de William Beveridge en 1942.
Bibliographie
Rosanvallon P.,
La crise de l'Etat-providence, Seuil, 1981, p.143-144
Voir aussi