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Dans le Solfège, la portée est un ensemble de cinq lignes horizontales permettant de représenter les hauteurs. Elle est destinée à recevoir les figures de notes et de silences, les clés, les altérations, et quelques autres symboles annexes.

Il y a quelques exceptions :

• le Chant grégorien est traditionnellement noté sur des portées à quatre lignes ;
• les parties des instruments à hauteur unique ou indéterminée (le tambour, les cymbales, les Castagnettes, Triangle, etc) sont souvent écrites sur une ligne unique, puisque seul leur rythme est pris en compte.

Structure

Les cinq lignes de la portée sont également espacée et forment entre elles quatre interlignes. Les lignes et les interlignes sont numérotés du bas vers le haut :

Article détaillé : .

Histoire

Avant le XIe siècle, les seuls signes de notation en usage étaient les neumes : ensemble d'accents et de points indiquant approximativement les variations de hauteur. Ces derniers étaient placés au-dessus du texte chanté afin de servir d'aide-mémoire aux chanteurs qui connaissaient déjà la partition par transmission orale. Afin d'introduire un peu de précision, certains musiciens eurent l'idée de tracer au milieu de ces neumes une ligne horizontale figurant une hauteur fixe. Une deuxième ligne fut ensuite introduite, puis une troisième, etc. C'est ainsi qu'au XIIe siècle est née la portée. Le nombre de lignes a varié jusqu'à la Renaissance où il fut définitivement fixé à cinq.

Voir aussi

Articles connexes

• Guido d'Arezzo
• Représentation des symboles musicaux en informatique
• Système tonal