Il a composé tout d'abord des musiques de documentaires, puis de films (scènes de pantomime dans Les Enfants du paradis, puis d'émissions comme Reine d’un jour avec Jean Nohain ou le Crochet radiophonique avec Saint-Granier. Il éditera à partir de 1955 une vingtaine d'albums qui lui valent une renommée mondiale voisine de celle qu'aura plus tard Paul Mauriat. Roger Roger n’ayant jamais voulu signer de contrat d’exclusivité avec une firme de disques commerciale, ses enregistrements n'ont pas été réédités depuis, mais France Musiques et Radio Classique en diffusent parfois des extraits.

Il a accompagné aussi Édith Piaf, Maurice Chevalier, Jean Sablon, Charles Trenet. L'un de ses plus grands succès est un instrumental connu de tous ceux qui ont vécu dans les années 50-60, même s'ils n'en connaissent ni le titre, ni le compositeur : c'est Volatiles, qui servait de musique d'enchaînement aux programmes du Poste parisien (qui deviendra France-Inter).

Un site consacré à la musique classique fait d'ailleurs à son sujet cette remarque :

« L’inconscient des mélomanes garde en mémoire une multitude de pages musicales, de mélodies qu’ils croyaient avoir oubliées. Suffisamment de fois pour qu’elles imprègnent leurs souvenirs, ces pièces, ils les ont entendues en « musique de fond » lors des actualités cinématographiques – lorsqu’elles existaient encore… – ou à l’occasion d’émissions télévisées nécessitant un commentaire sonore dont le paradoxe consiste à ne pas être remarqué lorsqu’il est présent, tout en manquant cruellement lorsqu’il est absent ! »

Dans les années 60, Roger Roger s'essaie à la musique électronique et produit sous le nom de Cecil Leuter (nom de sa grand-mère), l'album Pop électronique.

Il décède à Deauville le 12 juin 1995.