Le Sahara occidentalالصحراء الغربية est un territoire de 266 000 km² du nord-ouest de l'Afrique, bordé par le Maroc au nord, l'Algérie au nord est, la Mauritanie à l'est et au sud, tandis que sa côte ouest donne sur l'Océan Atlantique.
Territoire non autonome selon l'ONU, cette ancienne colonie espagnole n'a toujours pas trouvé de statut définitif sur le plan juridique, plus de trente ans après le départ des Espagnols en 1976. Le Sahara occidental est en proie à un conflit reflétant à la fois la lutte de certains Sahraouis pour leur indépendance et la rivalité hégémonique du Maroc et de l'Algérie dans cette région. Devenu un enjeu global, le dossier saharien bloque toujours la construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Le territoire est revendiqué à la fois par le Maroc et par la République arabe sahraouie démocratique (RASD), fondée par le Front Polisario en 1976. Celui-ci est un mouvement dont l'objectif est l'indépendance totale du Sahara occidental ; il est soutenu militairement, financièrement et diplomatiquement par l'Algérie . Depuis le cessez-le-feu de 1991, le Maroc contrôle et administre environ 80 % du territoire, tandis que le Front Polisario en contrôle 20%.
L'ONU tente d'organiser un référendum d'autodétermination, sous l'égide de la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) depuis 1991.
Histoire
Article détaillé : .La période pré-coloniale
Les Almoravides, une dynastie berbère originaire de la Mauritanie actuelle, conquièrent et unifient les tribus du Sahara occidental entre 1042 et 1052, puis s'emparent du Maroc actuel et d'une grande partie de la péninsule ibérique (Al-Andalus). L'empire almoravide aura pour capitale et base Marrakech. À leur chute, le territoire perd son organisation. Au XVe siècle et XVIe siècle, Les Portugais et les Espagnols installent des forts sur la côte , mais en sont chassés après quelques décennies. Au XVIe siècle, les Saadiens ouvrent une nouvelle période d'influence du Maroc sur le Sahara occidental, qui se traduit par de multiples liens juridiques d'allégeance entre le sultan du Maroc et certaines des tribus vivant sur le territoire du Sahara occidental.
Le Sahara espagnol
En
1884, l'
Espagne mit ce territoire sous son protectorat ; la prise de contrôle fut confirmée par la conférence de Berlin de 1884-1885. Elle commença par établir des comptoirs commerciaux et une présence militaire. Les frontières n'étaient pas clairement définies, jusqu'au traité entre la
France et l'
Espagne, datants du début du
XXe siècle. Les tribus locales luttèrent contre la
puissance coloniale avec l'aide du Maroc. Cet appui cessa lorsque ce dernier fut soumis à un
Protectorat français en
1912. Le
Sahara espagnol fut créé à partir des territoires de
Río de Oro et de
Saguia el-Hamra en 1924. Il était administré séparément des territoires appelés Maroc espagnol.
Dès 1965, l'ONU poussa l'Espagne à décoloniser ce territoire et dans ce but engager des consultations avec le Maroc, en association avec l'enclave d'Ifni. Mais l'Algérie était alors en conflit ouvert avec le Maroc au sujet du tracé de leur frontière commune. De plus, le Maroc et la Mauritanie avaient aussi des revendications territoriales opposées sur ce territoire. De ce fait, les trois voisins du Sahara occidental ne parvinrent pas à créer un front commun face à l'Espagne qui perpétua ainsi sa domination.
Le règlement du conflit algéro-marocain et un accord conclu entre le Maroc et la Mauritanie permirent d'unifier le front anti-espagnol. Parallèlement, plusieurs groupes locaux se lancèrent dans la résistance armée aidé par l'armée de libération nationale marocaine issue de la lutte populaire marocaine contre l'occupation hispano-française du Maroc.
La guerre de 1976-1991
En 1975, un avis consultatif de la Cour internationale de justice confirme l'existence de liens historiques entre les populations du Sahara occidental et le Maroc ainsi que l'ensemble mauritanien, mais conclut qu'ils ne sont pas de nature à empêcher un référendum d'autodétermination. Quelques jours après cet avis, le Maroc organise la
Marche verte (
6 novembre 1975) pour marquer la volonté d'une souveraineté marocaine sur ce territoire. Ceci amène l'Espagne à signer les accords de Madrid avec le
Maroc et la
Mauritanie, le
14 novembre 1975, pour officialiser le partage du territoire. Le Maroc obtient les deux tiers nord, et la Mauritanie le tiers sud ; l'Algérie et les Sahraouis ne sont pas consultés. Le retrait des troupes espagnoles, décidé peu avant la mort de
Franco, s'effectue entre
1975 et
1976.
Le 27 février 1976, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est proclamée par le Front Polisario à Bir Lehlou, au lendemain du départ du dernier soldat espagnol du territoire. Dans le même temps, la lutte armée du Front Polisario se retourne contre les forces marocaines et mauritaniennes qu'il considère comme de nouvelles forces d'occupation. Entre fin 1975 et 1976, des dizaines de milliers de sahraouis quittent le Sahara Occidental et se réfugient en Algérie.
Le Maroc récupère de fait le reste du territoire en 1979, à la suite du retrait de la Mauritanie. Dans les Années 1980, le Maroc érige un mur de défense qui sépare le territoire en deux, le quart oriental étant désormais sous le contrôle du Front Polisario. Une guerre d'embuscades avec le Front Polisario prend fin en 1991 suite à un cessez-le-feu favorisé par la médiation de l'Organisation des Nations unies ; un référendum organisé par les Nations unies sur le statut final a été reporté à plusieurs reprises.
Statut légal
Le Sahara occidental figure sur la liste des territoires non autonomes selon l'ONU depuis 1963, suite à une demande du Maroc.
Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer.
L'Union africaine (alors OUA) a reconnu en 1982 la République arabe sahraouie démocratique (formée par le Polisario, et qui revendique la souveraineté sur le Sahara occidental), et l'a accueillie comme État membre, sous l'impulsion de l'Algérie. Cette reconnaissance a conduit le Maroc à se retirer de l'OUA en 1985. Depuis, la position de cette dernière (devenue l'Union africaine) sur la question n'a pas évolué.
Depuis le départ des Espagnols, l'ONU considère que le Sahara occidental est un territoire sans administration. En 2002, un avis de droit de Hans Corell, vice-secrétaire général aux questions de droit, conclut que le Maroc n'est pas la puissance administrante du territoire. Le document S/2002/161 indique: Le 14 novembre 1975, une Déclaration de principes sur le Sahara occidental a été signée à Madrid par l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie (l’Accord de Madrid). En vertu de cette déclaration, les pouvoirs et responsabilités de l’Espagne, en tant que Puissance administrante du territoire, ont été transférés à une administration tripartite temporaire. L’Accord de Madrid ne prévoyait pas de transfert de souveraineté sur le territoire ni ne conférait à aucun des signataires le statut de puissance administrante, statut que l’Espagne ne pouvait d’ailleurs unilatéralement transférer. Le transfert des pouvoirs administratifs au Maroc et à la Mauritanie en 1975 n’a pas eu d’incidence sur le statut du Sahara occidental en tant que territoire non autonome. De la même manière il est indiqué dans les rapports du Secrétaire général au Conseil de securité:
Document S/2006/817: Si aucune des deux parties ne peut accepter cette approche ouverte à tous, il n’y aura pas de négociations. Il s’agirait là d’un sérieux revers pour le Maroc, qui souhaite vivement que la communauté internationale reconnaisse sa souveraineté sur le Sahara occidental. Un revers pour l’un n’est toutefois pas automatiquement une victoire pour l’autre, et le Front Polisario ne devrait pas se réjouir non plus, car à mesure que se prolonge l’impasse, la communauté internationale s’accoutume inévitablement de plus en plus à l’exercice d’un contrôle du Maroc sur le Sahara occidental. Document S/2006/249: Le Conseil de sécurité ne serait pas à même d’inviter les parties à mener des négociations concernant l’autonomie du Sahara occidental sous souveraineté marocaine, car ce libellé impliquerait la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, ce qui était hors de question tant qu’aucun Membre de l’Organisation des Nations unies n’aurait reconnu cette souveraineté.
À partir de 2003, certains documents de l'ONU qualifient le Maroc d'« autorité administrante », ce qui lui donnerait le droit d'exploiter les ressources naturelles du territoire, par exemple d'autoriser des concessions pétrolières. Le gouvernement de la RASD se revendique lui aussi puissance administrante du territoire.
Situation politique
Le Sahara occidental est un enjeu majeur de la rivalité entre le Maroc et l'Algérie. Le Maroc accuse celle-ci de chercher une ouverture sur l'
Océan Atlantique, tandis que l'Algérie affiche la volonté d'endiguer ce qu'elle a appelé « l'expansionnisme chérifien », « grave danger » pour tous les voisins de l'est et du sud. La rivalité a longtemps été entretenue dans le contexte de la
Guerre froide, le Maroc étant soutenu par l'
Europe occidentale, les
États-Unis, les monarchies du
Golfe Persique ainsi que par
Israël, tandis que l'Algérie était appuyée par le
Bloc de l'Est, notamment l'URSS, ainsi que la
Libye.
Position marocaine
Le Sahara occidental est considéré par le Maroc comme constituant ses provinces du sud (dit
Sahara marocain). Ce pouvoir revendiqué comme historique et légal par le Maroc sur cette partie du Sahara est contesté par le Front Polisario et l'Algérie. Les Nations unies cherchent un compromis pacifique à ce conflit.
Le Maroc rejette les conclusions de l'avis consultatif de la Cour internationale de justice de 1975 : selon lui, la cour a commis une erreur d'interprétation en cherchant à utiliser un cadre juridique occidental. Les liens d'allégeance historiques exprimés par de nombreux chefs sont constitutifs de la nation marocaine comme de l'appartenance du Sahara occidental au Maroc, et il n'existe pas d'autre source historique de souveraineté.
La question du Sahara occidental est également un facteur majeur de stabilité politique au Maroc : selon les autorités, le rattachement du territoire fait l'objet d'un consensus national, et un gouvernement qui agirait à l'encontre de ce consensus se heurterait immédiatement à une forte hostilité de la population.
Le Maroc affirme que le Polisario fait partie de la mouvance islamiste, et que certains de ses dirigeants sont liés avec des réseaux jihadistes. Il ne reconnaît pas officiellement le Polisario comme organisme représentatif de la population sahraouie, et considère qu'il s'agit d'un mouvement manipulé par l'Algérie, pendant longtemps la seule partie avec laquelle le Maroc était prêt à négocier. Après des contacts officieux, le Maroc a accepté de traiter directement et officiellement avec le Polisario en 2007.
En 2006, le Maroc a décidé de donner à ce qu'il considère comme son territoire une autonomie interne, et a confié au Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) l'étude des possibles statuts d'autonomie dans la région. Cependant, le Polisario et l'Algérie refusent toute solution qui ne comporte pas l'option de l'indépendance du territoire contesté.
Le Maroc préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite pour résoudre le conflit du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole sous contrôle de Rabat depuis 1975. La proposition d’autonomie du Sahara occidental est selon Rabat une démarche « moderniste, démocratique et crédible », tenant compte du processus politique que connaît le royaume chérifien ces dernières années. Ce projet est soutenu par plusieurs pays comme États-Unis, la France, l'Espagne, Israël ainsi que la majeure partie des pays faisant partie de la ligue arabe.
Position du Polisario
Pour le Polisario, le Sahara occidental est un territoire occupé, dont le gouvernement légitime est la République arabe saharouie démocratique (RASD). Le Polisario appelle au droit d'autodétermination du peuple sahraoui, qui doit pouvoir s'exprimer dans un référendum. Bien que l'ONU ne reconnaisse pas la RASD comme État, elle considère que le Polisario est une des parties impliquées dans le conflit. La RASD fait partie de l'
Union africaine.
Position algérienne
L'Algérie réclamait le départ des Espagnols du Sahara occidental depuis les années 1960, alors que ce territoire était sous leur domination. Après le retrait de l'Espagne et l'annexion par le Maroc et la Mauritanie, l'Algérie, , aide les Sahraouis dans leurs revendications à l'indépendance, et accueille une majorité des réfugiés sahraouis. Elle est pour la mise en application des résolutions de l'ONU concernant l'organisation d'un référendum du peuple sahraoui sous les auspices de l'ONU. En 1976, l'armée algérienne a été directement impliquée dans le conflit, lors de confrontations à
Amgala, avant de se retirer militairement. L'Algérie a continué de soutenir politiquement, diplomatiquement et militairement (par la fourniture d'armes) le Front Polisario, et est le dixième pays a avoir reconnu la RASD. Sa position officielle est qu'elle n'a pas de revendications territoriales sur le Sahara occidental, qu'elle n'est pas partie prenante dans le conflit qui oppose la RASD et le royaume du Maroc, et que son soutien au peuple sahraoui relève de ses principes d'aide à tous les peuples qui luttent pour la décolonisation de leur pays à travers le monde. Néanmoins, certaines sources mentionnaient que l'
Algérie était pour le respect du choix du peuple sahraoui soit à l'indépendance soit à son rattachement au Maroc, à condition que ce choix soit exprimé par voie référendaire sous la supervision de l'ONU .
Position de l'ONU
En 1963, le Sahara occidental a été inscrit, à la demande du Maroc, sur la liste des territoires non-autonomes (à décoloniser), alors qu'il était encore une colonie espagnole. Le territoire a toujours conservé ce statut depuis. L'ONU est directement impliquée depuis 1988, lorsque le Maroc et le Polisario se sont mis d'accord pour la tenue d'un référendum d'auto-détermination, afin d'obtenir une issue pacifique au conflit. En 1991, l'ONU a obtenu un cessez-le feu entre les belligérants, selon un calendrier qui stipulait la tenue du référendum l'année suivante. Suite à des désaccords incessants sur la composition des listes électorales, ce référendum n'a pas encore eu lieu.
En avril 2007, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une nouvelle résolution (n° 1754) qui engage les parties à négocier « en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Ces négociations directes se déroulent depuis à Manhasset dans l'État de New York.
Le 21 avril 2008, l'envoyé spécial du Secrétaire Général de l'ONU, Peter van Walsum déclare que l'indépendance du Sahara occidental, n'était, à ses yeux, pas "un objectif atteignable". Il estime en effet qu'en l'absence de "pression sur le Maroc pour qu'il abandonne sa revendication de souveraineté", un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste".
Le 30 avril 2008, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 1813 qui renouvelle en substance le mandat de la MINURSO jusqu'au 30 avril 2009, réitère les principes fondamentaux énoncés lors des résolutions précédentes mais surtout "fait sienne la recommandation formulée dans le rapport selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis afin de maintenir l’élan imprimé au processus de négociation".
Position d'autres pays
Géographie
Article détaillé : .Frontières
Le Sahara occidental est frontalier de l'
Algérie sur 42 km, de la
Mauritanie sur 1561 km, et du
Maroc sur 443 km.
Les zones de contrôle du Maroc et du Polisario sont séparées par mur de sable, construit par les Marocains. La zone sous contrôle marocain se trouve à l'ouest du mur, la zone sous contrôle du Polisario à l'est. Le mur mesure plus de 2 000 km de long et permet de bloquer les véhicules. Il est composé d'une série de barrières fait de deux remblais de Sable de 3 mètres de haut protégés par des champs de mines et de fortifications placées tous les 5 km.
Démographie
Article détaillé : .
Réfugiés
Selon la direction générale de l'aide humanitaire (ECHO) de la commission européenne, 155 430 réfugiés sahraouis se trouvent dans les camps de
Tindouf, en Algérie. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en nourrit 90 000. Le Maroc conteste ces chiffres, et un ancien membre du Front Polisario parle de 25 000 réfugiés.
Les quatre principaux camps sont nommés El Aaiun, Awserd, Smara, et Dakhla, d'après des villes du Sahara occidental.
Il existe également des communautés réfugiées en Mauritanie, aux îles Canaries, en Espagne métropolitaine et à Cuba
Régions marocaines sur le territoire du Sahara occidental
Voir aussi : Subdivisions du MarocLe Maroc, qui considère que le Sahara occidental fait partie de son territoire, l'a inclus dans trois régions :
- Guelmim-Es Smara (en partie)
- Laâyoune-Boujdour-Sakia el Hamra (en totalité)
- Oued Ed-Dahab-Lagouira (en totalité)
Ce découpage régional n'est pas reconnu internationalement, et les régions marocaines couvrent également le territoire contrôlé par le Front Polisario, où le Maroc n'exerce aucun contrôle (ce territoire est nommé « zone tampon » par le Maroc, et « zone libérée » par le Polisario).
Villes et villages du Sahara occidental
L'essentiel de la population se trouve à Laâyoune (env. 200 000 habitants).
Sous contrôle du Maroc
Principales villes du Sahara occidental | Ville | Population (2004) |
---|
Laâyoune (El Aaiun) | 183 691 |
Dakhla (Ad Dakhla, Villa Cisneros) | 58 104 |
Smara (Semara) | 40 347 |
Boujdour | 36 843 |
Autres communes du Sahara occidental | Ville | Population (2004) |
---|
Al Mahbass | 7 331 |
Aousserd (Awsard, Awserd) | 5 832 |
Bir Anzarane | 6 597 |
El Aargub | 5 345 |
El Marsa | 10 229 |
Guelta Zemmour (Gueltat Zemmour) | 6 740 |
Haouza (Hawza) | 8 769 |
Lagouira (La Guera) | 3 726 |
Techla (Tichla, Téchle | 6 036 |
Autres localités :
Sous contrôle du Front Polisario
Aucune statistique récente de population n'est disponible pour les localités sous contrôle du Polisario. La population totale représente au plus quelques milliers de personnes, en majorité nomades.
Économie
Les principales sources de revenu sont le
Pastoralisme, la
pêche et l'extraction de
Phosphate, qui représente plus de 60 % des exportations. Les réserves de phosphate du Sahara occidental sont les deuxièmes au monde en importance, après celles du Maroc ; elles sont concentrées autour de
Bou Craa. Les Espagnols ont également découvert des dépôts de
Minerai de fer.
La pluviosité minime ne permet pas de production agricole durable en dehors de quelques fruits et légumes cultivés dans les Oasis, et l'essentiel de la nourriture destinée aux populations urbaines est importée. Le commerce et l'activité économique sont contrôlés par le Maroc. Des sociétés marocaines du secteur énergétique ont signé en 2001 des contrats d'exploration de Pétrole au large de la côte, ce qui a provoqué la colère du Front Polisario.
, mais le taux de pauvreté est le plus bas du Maroc.
Transports
Il n'y a aucun
Chemin de fer au Sahara occidental, et 6 200 km de routes, dont 1 350 km sont goudronnées.
Les ports sont : Ad Dakhla, Boujdour, et Laâyoune.
La plus grande Bande transporteuse du monde (96 km) transporte le phosphate des mines de Bou Craa à la côte près de Laâyoune.
Les villes de Laâyoune et Dakhla disposent de deux aéroports:
- Aéroport international de Dakhla
- Aéroport international Laâyoune - Hassan 1er
Codes
Le Sahara occidental a pour codes :
- EH, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- ESH, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays),
- ESH, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- WI, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
Voir aussi
Sources
- (en) C. R. Pennell, Morocco since 1830, New York University Press, New York, 2000, ISBN 0-8147-6676-5
- (en) International Crisis Group (ICG), Western Sahara: the Cost of the Conflict, rapport 65, 11 juin 2007, lire en ligne
Bibliographie
- Le Dossier du Sahara occidental, Attilio Gaudio, Nouvelles éditions latines,Paris, 1978.
- Sahara occidental : origine et enjeux d'une guerre du désert, Tony Hodges, Editions L'Harmattan, 1987
- Le Sahara occidental, ou la sale guerre de Boumediene. Edouard Moha, Ed. Jean Picollec, 1990.
- Sahara occidental : La controverse devant les Nations unies, Laurent Pointier, Editions Khartala, 1994
- Sahara occidental 1991-1999 : l'enjeu du référendum d'autodétermination, Thomas de Saint Maurice, Editions L'Harmattan, 2000
Liens externes
Notes et références
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