Le Shabak (en hébreux, בש"כ ') est un acronyme de "Shérūt ha-Bītāhōn ha-Klālī" תוריש ןוחטיב יללכ) aussi connu sous le nom de Shin Bet (qui était le nom sous lequel le Shabak était connu en Israël à ses débuts) ou le GSS (General Security Service, Service de Sécurité Général), est l'agence de Contre-espionnage israélienne. Le Shabak est le service de sécurité intérieure du pays qui prévient contre toutes attaques terroristes des territoires palestiniens ou autre telle que celles d'Al Qaida.
Il s'occupe en outre de la protection des membres du gouvernement israélien. C'est l'équivalent israélien de la DST française (Direction de la surveillance du territoire).
Sa devise est "ןגמ אלו הארי" (Le bouclier) "Le Défenseur qui ne doit être vu". Le service est composé de près de 5 000 employés.
Histoire
Isser Harel fut le chef du Shabak (ainsi que du
Mossad) dans les années
1950. Amos Manor lui succéda de
1953 à
1963.
Structure
Le Shabak se compose de 3 divisions opérationnelles :
- La Division des Affaires Arabes : Cette division s'occupe des opérations anti-terroristes et de la mise à jour d'une banque de données sur des terroristes arabes. Cette division comporte un détachement militaire nommé Henza qui travaille en collaboration avec les Mistaarvim (corps de troupe du Aman), pour maîtriser les émeutes.
- La Division des Affaire Non-Arabes : Cette division a pour but d'infiltrer les agences étrangères de renseignement et les missions diplomatiques en Israël. Avant la chute du bloc soviétique, cette division était subdivisée en 2 sections : Section Communiste et Section Non-Communiste. On y étudiait les dossiers de certains immigrants venant de l'Europe de l'Est ou des pays d'Union soviétique.
- La Division de la Sécurité : Cette division assure la protection des infrastructures gouvernementales, diplomatiques et scientifiques. Ou encore les industries militaires et les vols de la compagnie aérienne nationale El-Al.
Le Shabak comporte également 5 sections de réserve.
Tout individu de nationalité étrangère est potentiellement soumis à une surveillance du Shabak, qui dispose d'un large réseau d'agents et d'informateurs.
Controverses
Dans le
quotidien israélien Yediot Aharonot du
23 mars 2007 , lors d'une interview, l’avocat Arieh Hadar, ancien chef des interrogateurs du Shabak, reconnaît, entre autres, que l'agence eut recours à la torture de prisonniers arabes. La plupart des violations se sont déroulées pendant les premières années de l'Etat alors que
David Ben Gourion fut
Premier ministre israélien.
Lien externe